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| | Une mauvaise idée |  |
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Erik L. Collins
«TEACHER's» ~ professeur de SCM & DIR. gryffindor
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Age : 34
âge rp : 28 ans
race : — loup-garou
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 |  Sujet: Une mauvaise idée  Jeu 5 Mar - 3:54 | |
| Mon regard est longuement posé sur la lune qui se dessine à l’horizon. Plus le soleil se couche, plus elle devient apparente. C’est pour cette nuit, je la ressens depuis plusieurs jours déjà. Je déteste la lune.
« Uniquement pour pourrir ma vie, pour pourrir mes jours heureux… » grognais-je furieusement en ramassant mes affaires. La journée de classe était terminée depuis un moment. J’enseignais à l’extérieur, c’était plus pratique pour approcher des créatures lors des cours plus pratiques. Mais la journée de la pleine lune j’étais toujours plus lunatique, plus absent. Je n’étais pas épuisé, au contraire, j’étais bien en forme. Je n’avais qu’une seule envie; laisser ma transformation suivre son cours. Mais je me refusais complètement cette éventualité. C’était dangereux, j’avais peur. Je savais de quoi j’étais capable, je l’avais déjà bien prouvé. J’étais habituellement très souriant, mais une journée du mois en particulier me rendait irritable, et c’était aujourd’hui, la pleine lune. Je terminais de ranger et je jetais un coup d’œil au corbeau qui, à mesure que la journée avançait, s’approchait toujours de plus en plus de moi dans l’espoir d’avoir un petit quelque chose à manger. Je me rendis dans la cabane vide du garde chasse, cabane que j’utilisais parfois pour ranger de la nourriture ou diverses choses que j’avais besoin lors de mon cours. Je pris un peu de nourriture que je savais qui était bien appréciée par l’animal et je tendis la main. Sans la moindre crainte il vint simplement manger dans ma main ouverte.
« Aller, va jouer ailleurs maintenant, je ne suis pas d’humeur » dis-je en secouant ma main pour le faire partir lorsqu’il eu terminé de manger. À ce temps-ci de l’année, la lumière faisait rapidement place à la noirceur. Si je restais encore une heure environ, je risquais fortement de me transformer. Ce que je ne désirais absolument pas. Je ne supportais pas ses transformations, je détestais ce que je pouvais devenir à ce moment là. Je préférais encore passer une nuit blanche à être d’humeur exécrable plutôt que de céder à la tentation. Il était tellement tentant de sortir, de me transformer et de vivre une véritable nuit de chasse, en meute… Mais c’était exactement ce que je ne voulais surtout pas faire.
Je venais de ranger toutes mes affaires et je me préparais à retourner vers l’école lorsqu’un bruit attira mon attention dans la foret. Je stoppais mon mouvement et je ne fis qu’écouter plus attentivement. Le bruit se fit plus fort, plus aigu et surtout plus prenant. Je ressentais très fortement ce que le monde animal pouvait ressentir. Et près de moi, se passait quelque chose de mal. Sans prendre le temps d’y songer davantage, je me précipitais rapidement dans la forêt. Avec ma traditionnelle impulsivité, je ne prenais pas le temps d’y songer à deux fois, j’oubliais que j’étais un bien médiocre sorcier, que je n’avais pas de baguette avec moi et que ce n’était pas encore la pleine lune, si je me faisais attaquer, je n’aurais peut-être pas la chance de me transformer à temps. Tant pis. C’était visiblement le genre de chose à laquelle je ne songeais pas très rapidement.
« Merde… » crachais-je furieusement en tombant sur un pauvre animal blessé, qui allait bientôt se faire dévorer par une créature bien plus forte. La loi de la nature quoi. Et moi qui venais me mêler de ça. Je ressentais un peu trop tout, et je ne savais pas faire le tri dans tout cela. Un Chartier se tenait devant moi. Et un sacré! Habituellement ses créatures ressemblaient à des furets, les dépassants simplement dans la grosseur. Mais celui là, soit il mangeait de l’humain à tous les jours, soit il avait une sorte de malformation. Il était bien plus gros qu’il devait l’être. Et moi, je n’avais rien du tout pour me défendre. Toutefois, il ne s’intéressait plus tellement à moi, ni à la minuscule créature blessée. Il venait de sentir autre chose, une personne que j’avais sentie également. Moi, j’avais une sorte de don avec les animaux. Quelque chose qui faisait qu’ils m’appréciaient énormément. C’était certainement pour cette raison que ce Chartier risquait de s’en prendre au nouveau venu.
« Vous feriez mieux de partir! Je vous assure que ce n’est pas le bon moment pour faire une ballade nocturne dans la forêt interdite. »
Et si je trouvais le moyen pour faire sortir la jeune personne qui venait d’entrer dans cette fichue forêt, je risquais de lui offrir une belle retenue en prime en ma compagnie! D’autant plus que la noirceur se faisait de plus en plus grandissante. Moi je ne risquais rien, mais je ne pouvais pas tellement venir en aide à l’autre personne. J’espérais donc qu’elle s’y connaissait mieux que moi en magie car elle risquait d’en avoir besoin. Le Chartier semblait être affamé, et vu sa grosseur, il désirait autre chose qu’un petit mulot pour se rassasier. Je reculais rapidement jusqu’à la nouvelle venue et je dis agressivement :
« J’espère que vous avez un sort intelligent pour vous sortir de là. Je n’ai pas de baguette et ce que je pense ne l’intéresse pas. »
Parfois j’avais l’impression que les créatures très « ouvertes » comprenaient ce que je pouvais ressentir. Mais cet animal semblait plutôt idiot, et très attiré vers sa nouvelle proie. Et moi, j’étais d’humeur massacrante. Je risquais de me transformer à tout moment, ce qui n’était pas forcément bien pour elle si une telle chose arrivait. | |
|  | | Ailyn E. de Longsdale
«. Bloody&Devil Admin. » ~ Slytherin Vampire.
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âge rp : 117 ans., bien qu'il soit impolis de demander. Mais j'en parais 17.
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race : — vampire
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Jeu 5 Mar - 19:17 | |
| Les nuits de pleine lune sont depuis bien longtemps considérées comme théâtre du Mal. Nous atteignons le sommet de notre puissance vampirique, les loups-garous avaient grand mal à résister de se transformer en chien –loup, chien, qu'importe- et je vous épargnerais les détails sur d'autres créatures. Spectres, démons, fantômes, tous rôdaient par ces nuits, à la recherche d'une victime. Parfois simplement pour l'effrayer, et d'autres fois…
Je lâchai ma proie, les lèvres ensanglantées. Il lui restait un petit litre, si on la trouvait sous un quart d'heure, elle survivrait peut être. Une si jeune sorcière…Ah ah.
Mais ce n'est pas une quelconque pitié qui avait stoppé mon repas, plutôt un petit mot doux du futur. Mes yeux voilés, je semblais perdue dans le vide, voyant la forêt interdite, un homme en mauvaise posture face à une bestiole que je ne pouvais identifier. Je fronçais les sourcils, me demandant si je devais aller l'aider ou regarder la scène en me contentant de profiter du massacre.
Que ce soit l'un ou l'autre, je devais m'y rendre. Heureusement je n'étais qu'à quelques kilomètres de Poudlard, et la sorcière à laquelle je m'étais attaquée n'avait pas encore atteint les 11 ans. Et bien quoi? Les enfants sont plus tendre, et chez les sorciers, leurs pouvoirs magiques sont encore à l'état brut et alimentent en plus les miens. Edward avait peut être raison lorsqu'il avait avancé sa théorie dans le train, lors de notre première année. Théorie selon laquelle les pouvoirs magiques s'étaient répandus chez les immortels via le sang…
Bref, je me sentais plus forte, totalement revigorée, et prête pour une petite course. Je fus à l'orée de la forêt en un temps record. Non pas que cela m'étonnait, mais un mortel aurait été impressionné. Presque aussi rapide que le transplanage. Soit.
L'ombre me dissimulant telle une mère protégeant son enfant face au danger. Mes yeux de vampire centenaire m'offraient une vision de la scène tout simplement parfaite, et je pus en jouir grandement. Surtout lorsque je compris que la victime était un loup-garou…Ainsi, ma décision fut de ne pas intervenir et de m'amuser à cette vision de massacre. Je voyais déjà la créature lui sauter dessus, le blesser, lui qui était sans défense…
Mais c'était sans compter qu'il remarque ma présence.
« Vous feriez mieux de partir! Je vous assure que ce n’est pas le bon moment pour faire une ballade nocturne dans la forêt interdite. »
-Et depuis quand le chien donne-t-il un ordre à son maître?
Il semblait adulte, mais je ne le connaissais pas vraiment. Ma phrase pouvait sonner vulgaire, mais lorsqu'on reçoit une certaine éducation, un certain pouvoir, et que l'on est animée d'une certaine haine envers une race, on peut être très...Méchant. J'ignorais encore qu'il s'agissait d'un professeur et pour cause, j'avais arrêté le soin des créatures magiques après mon "E" au B.U.S.E . Ne voyant pas trop l'intérêt, puisque les animaux ne semblaient pas trop m'aimer, hormis les serpents. J'aurais sûrement une retenue pour cette phrase, mais je m'en fichais royalement. J'en aurais sûrement une autre pour m'être trouvée dans la forêt interdite, mais je m'en fichais aussi, car j'étais certaine que la directrice me les ferait sauter ou me les rendrait agréable.
L'homme venait de reculer jusqu'à moi, et je fronçais le nez en m'empêchant de respirer. Heureusement que ce n'était pas un besoin vital pour moi, car l'odeur du loup-garou était non seulement insupportable mais me rendait dingue.
« J’espère que vous avez un sort intelligent pour vous sortir de là. Je n’ai pas de baguette et ce que je pense ne l’intéresse pas. »
- Il se trouve que j'ai effectivement un et même plusieurs sorts très intelligent pour vous sortir de la, car je ne crains personnellement rien et vous non plus si vous vous pliiez à vos instincts. C'est encore plus pitoyable de voir un ch…Je veux dire un loup, se retenir de cette façon. Quoi que d'un côté vous valez un peu mieux que vos semblables. Mais soit, je parle je parle et votre ami la bestiole ne compte pas attendre une éternité…
Je sortis alors ma baguette. Bien entendu, j'aurais pu m'en occuper sans mais j'avais pris goût à un peu de magie…Décidée à dire bien fort cette incantation tenant d'avantage à la magie noire qu'au reste, je renonçais au sortilège informulée.
-Sectumsempra.
Le corps de la bête se fendit d'entailles diverses, de longueurs et de profondeurs plus ou moins graves. Il s'écroula en se vidant dans son sang. D'ici quelques minutes, il serait mort.
- Il me semble que la politesse d'usage serait de me remercier, ne pensez-vous pas? Ou alors êtes-vous trop occupé à vous en remettre? J'aurais pu faire pire, estimez-vous heureux.
Je me trouvais assez effrontée, sans vraiment de limite. Je ne craignais pas d'avouer tout haut que je connaissais les sortilèges impardonnables et que j'aurais pu les utiliser si l'envie m'en prenais. Je n'avais pas eu peur d'utiliser un sortilège si…Noir. Edward m'avait donné la formule il y a deux ans si mes souvenirs sont bons, et je m'y étais très vite attachée…Enfin, je dévisageais le professeur, puis la bête, et à nouveau le professeur, attendant sa réaction, et sa probable sanction car en l'espace d'une demi-seconde –il ne du même pas voir mes yeux se voiler- je l'avais vu m'envoyer en retenue. C'est ce qu'il avait semblé décider en sentant une personne dans cette forêt…Et il s'y tiendrait sans doute après cette scène.
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| | | | Erik L. Collins
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Jeu 5 Mar - 22:34 | |
| Si il y avait bien une chose dont j’étais absolument persuadé, c’était que je ne risquais rien avec les créatures que je rencontrais. J’étais une parfaite nullité lorsqu’il était question d’utiliser une baguette magique, je ne retenais pas les sorts, et je n’en connaissais que très peu. Si j’avais eu ma baguette, je me serais servi de mon patronus pour effrayer le Chartier qui est facilement intimidable. Mais c’était bien l’ennui, la seule chose que je pouvais faire pour la personne qui venait d’arriver, n’était pas possible puisque je n’avais pas cette dite baguette, donc je ne pouvais pas lancer de sortilège. Bravo Erik, vraiment, tu es un enseignant réellement utile au sein de cette école. J’étais venu vers elle et je devais avouer que mon regard ne devait rien avoir d’agréable. J’entendais tout, mon ouïe était très fine. Je n’étais pas stupide. Elle venait de me traiter de chien, elle savait donc que j’étais un loup-garou et elle se sentait supérieure. Bravo ma grande, c’est vraiment très mature de ta part. C’était une étudiante, je l’avais déjà vu. Mais je ne l’avais jamais eu dans ma classe. Laissez-moi vous dire que je n’étais pas tellement triste actuellement de n’avoir jamais eu la grande chance de lui enseigner.
« Tu pourrais répéter ça, peut-être? » dis-je d’une voix sèche, entre les dents.
Mes yeux lançaient des éclairs actuellement. Je pouvais être un homme très calme, mais je ne retiendrais certainement pas ma colère le soir de la pleine lune, j’avais déjà bien assez de stress à l’idée de me transformer. Je sentais également son odeur, ce que j’en comprenais? Qu’elle était différente, certes. Mais je ne savais pas grand-chose à propos de ce qui opposait les vampires et les loups-garous. Comme je ne connaissais pas les meutes de loup qu’il y avait à Poudlard. Disons qu’il n’y avait qu’un an que j’étais pleinement dans la magie, que je me comportais en sorcier. Alors que ses étudiants y étaient pour la plupart depuis la naissance. Tout ne s’apprenait pas en quelques jours, bien au contraire. Et puis, je n’étais pas réellement intéressé, c’était un autre problème ça. Je venais de lui demander si elle avait un sort intelligent pour se sortir de là. Bien évidement, la jolie petite « bitch » N’hésita pas à me réciter un joli tas d’insultes. En fait, il y en avait tellement, que je ne savais plus réellement ce qui était quoi. Elle me disait qu’elle devait me sauver la peau visiblement. Je vins pour ajouter quelque chose, dire que je n’avais absolument pas besoin que l’on me sauve, qu’il ne m’arriverait rien à moi, mais elle poursuivit, disant que je n’avais qu’à me transformer. Quoi me transformer? La lune n’était pas encore entièrement apparue, première chose… À noter que j’étais totalement ignorant du fait que je pouvais me transformer à volonté, mon mentor avait visiblement oublié ce détail…Et deuxième chose elle ajouta que j’étais pathétique.
« Parce que je refuse de me laisser aller à mes bas ins… » Je ne terminais pas ma phrase. Mon regard se posa sur la créature lorsqu’il lui jeta un sort. J’avalais difficilement, en ressentant toute la douleur de cette créature en mon fort intérieur. Je n’étais pas souffrant, mais je ne me sentais pas réellement bien. J’avais un lien avec les animaux, je le ressentais toujours pleinement, c’était d’autant plus désagréable avec le sort détestable qu’elle venait de lui lancer. Il y avait certainement quelque chose de plus approprié qu’une espèce de sortilège souffrant et dégoutant, qui relevait davantage du sadisme que de la simple mesure de protection.
J’étais tout simplement furieux, très en colère. Je tournais la tête vers elle, et je posais un regard brulant de rage sur cette jeune femme qui semblait réellement fière de son coup. Ce qu’elle ajouta, ne vint pas en aide à mon humeur massacrante. Je restais silencieux un moment, me répétant les paroles qu’elle venait de prononcer. Je m’approchais soudainement d’elle, assez près pour qu’une mince distance soit entre nous.
« Et si je me transformais? Tu me ferais subir ça peut-être?? Je ne sais pas, je préfère encore rester humain je crois!! » dis-je furieusement, sans pour autant lui crier dessus. Non, j’étais nerveux. Si je me transformais et que je m’en prenais à elle, elle aurait tous les droits de se défendre. J’en connaissais énormément sur la plupart des créatures. Mais si il y avait bien une chose de pathétique, c’était de ne rien connaître à propos de celle que j’étais ou de celle qu’elle était elle-même. Elle ne pouvait certainement pas me tuer de cette façon, mais je l’ignorais moi. Je jetais un dernier regard vers la créature. Elle mourrait rapidement mais pas assez à mon gout. Si j’avais eu ma baguette, j’aurais mis fin à ses souffrances… Quelle journée de merde! Je jetais un regard nerveux vers le ciel. Nous étions dissimulés par les arbres. Je ne savais pas si la lune était pleine… Si elle l’était et qu’un rayon venait à être en contact avec moi, je me transformerais aussitôt.
« Tu es un vampire, n’est-ce pas? » demandais-je simplement, d’un air sérieux. Je lançais toujours des regards nerveux vers le ciel, j’étais inquiet et effrayé, cela devait se sentir, mais elle n’était pas celle qui me mettait dans tous mes états.
« Je n’ai pas la moindre envie de me transformer. » commençais-je sèchement. J’avais bien une petite idée derrière la tête… « Si tu m’aides à me rendre jusqu’à la cabane sans rencontrer la lune, je pourrais faire un effort et oublier que tu étais dans la forêt interdite, que tu m’as manqué de respect alors que je suis un enseignant et que tu as utilisé un sort… que je ne croit pas acceptable dans l’enceinte de l’école. Je pourrais disons oublier à quel point j’ai une envie irrésistible de te mettre en retenue jusqu’à la fin de tes études, en mon agréable compagnie. Qu’est-ce que tu en dis? » dis-je en esquissant un sourire légèrement mauvais, simplement pour appuyer mes paroles. J’étais persuadé qu’elle n’avait pas la moindre envie de se taper des tonnes de retenues avec moi pour surveillant…Ça allait peut-être la convaincre que de m’aider… Je n’avais pas la moindre idée de comment faire pour m’en sortir… | |
| | | | Ailyn E. de Longsdale
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Jeu 5 Mar - 23:24 | |
| Décidément, cet enseignant me divertissait plus que ce que j'avais imaginé en voyant ma première vision. Il essayait de jouer de sa supériorité, mais il était clair qu'il ne m'impressionnait pas le moins du monde. J'étais d'ailleurs difficilement impressionnable, beaucoup trop sure de moi, beaucoup trop confiance en ma nature, en mes dons, en mes pouvoirs, en mes ambitions. Je savais ce que j'étais, je me connaissais entièrement, j'avais cet avantage sur beaucoup d'autres personnes. Certains se cherchent, mais ceux qui se sont réellement trouvé sont les plus fort…Car ils peuvent renforcer leurs points faibles et devenir encore plus puissant.
La puissance, l'autorité, ce sont des valeurs bien complexe que la société a tendance à mettre en place de façon un peu trop naïve. Ce professeur semblait croire qu'un ordre de sa part suffirait à me soumettre à sa volonté, alors que même la directrice n'y parvenait pas. J'étais comme un cheval, un cheval sauvage se battant à tout prix pour rester libre, pour rester lui-même.
« Et si je me transformais? Tu me ferais subir ça peut-être?? Je ne sais pas, je préfère encore rester humain je crois!! »
J'eus un espèce de sourire en coin. J'imaginais très bien la scène…Quoi qu'avec un loup, je ferais durer le plaisir grâce au sortilège Doloris. Je savais que le ministère ne pouvait plus vraiment les détecter en ces temps de crises et le fait qu'il n'ait pas de baguette sur lui en permanence, comme tout sorcier qui se respecte, prouvait qu'il ne méritait pas de place dans une société digne de ce nom…Sous le contrôle de personnes digne de ce nom.
Je choisis de ne pas répondre à sa question, jugeant que mon sourire suffirait. C'est alors qu'il me posa une question que je trouvais d'une absolue stupidité. Moi un vampire? Bien sur! Ne le sentait-il pas? Bon sang, étais-je tombé sur le seul loup-garou enrhumé?
- Non pas du tout, je suis un Magyar à pointe, cela ne se voit pas? Mmh…Vous avez de drôle de questions, je pensais l'odorat des chi…des loups un peu plus développé que cela. Décidément…Quelle déception.
Je soupirais et le laissai déblatérer sa tirade. J'eus du mal à me retenir d'éclater de rire d'ailleurs…
« Je n’ai pas la moindre envie de me transformer. » commença-t-il plutôt sèchement « Si tu m’aides à me rendre jusqu’à la cabane sans rencontrer la lune, je pourrais faire un effort et oublier que tu étais dans la forêt interdite, que tu m’as manqué de respect alors que je suis un enseignant et que tu as utilisé un sort… que je ne croit pas acceptable dans l’enceinte de l’école. Je pourrais disons oublier à quel point j’ai une envie irrésistible de te mettre en retenue jusqu’à la fin de tes études, en mon agréable compagnie. Qu’est-ce que tu en dis? »
-Et bien…Laissez moi répondre à votre question, ou plutôt votre très charmante proposition. Je me dois d'abord de vous faire remarquer que vous n'êtes pas tellement en position de discuter, bien que vous apparteniez au corps enseignant. Ensuite, si vous accordiez l'attention que mérite les paroles de notre chère directrice, vous sauriez que les créatures comme nous ont le droit à l'accès de la forêt interdite. Votre race comme la mienne, car nous pouvons laisser libre court à nos instincts et pour ces…Je grimace. Ces végétariens, la honte des nôtres, cela est plus qu'utile. Ainsi que pour nous, ou pour moi, lorsque j'ai besoin de calme pour me concentrer à voir ce que je veux voir. Je vous prierais également de me vouvoyer, car vous avez beau être enseignant, je ne tolère pas de familiarité avec l'espèce ennemie, pardonnez moi, c'est une confrontation millénaire et une affaire personnelle. Je tiens à préciser que mon sort n'est peut être pas très recommandable mais je suis certaine que vous êtes ravis d'être débarrassé de la menace que représentait cette créature. Pour finir, concernant les retenues, osez donc me coller, je pense que vous le regretterez assez vite, sans compter que miss Beckett aura vite fais de les annuler, car elle jugera cela infondé de coller quelqu'un parce qu'il vous a sauvé la vie et se trouvait dans un endroit où il a tout a fais le droit d'être. Vous ne trouvez pas vous même que c'est comique, à la fois comique et stupide? Si bien sur…
Je laissais passer un silence, savourant mon discours. Je n'avais rien de bitch, j'étais juste sure de moi-même. Et lorsqu'on n'est pas n'importe qui, on peut se permettre de prendre les autres de haut, surtout lorsque génétiquement parlant, on leurs est déjà supérieur.
-Je dois vous avouer que l'idée de vous voir vous transformez pour avoir ensuite l'opportunité de vous faire souffrir me séduit à un point incroyable…Mais d'un autre côté, je n'avais jamais vu un loup-garou résister à ses instincts…Donc il serait intéressant de voir si vous y arrivez…En même temps, j'ai vu des loups plus jeune se transformer à volonté et se contrôler, même les soirs de pleine lune…Etonnant que vous n'y parveniez pas…Très étonnant même. Non? A moins que vous ignoriez comment faire et que vous soyez aussi mauvais sorcier que loup…
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Ven 6 Mar - 0:37 | |
| Effectivement, ce petit sourire voulait tout dire, aucunement besoin de réponse. J’en comprenais par là qu’elle ne serait pas plus gentille avec moi qu’avec cette créature. Dire qu’elle ne me faisait pas peur était faux. Je n’avais nullement son assurance, et c’était bien normal n’est-ce pas? J’étais un bien piètre sorcier, j’étais si mauvais que je ne prenais pas la peine de trainer ma baguette, elle ne me servait que très rarement. Par contre, j’étais un très bon enseignant dans ma matière, j’étais quelqu’un de gentil et je savais user d’autorité. J’étais souvent bien apprécié par les Gryffondor. Mais sincèrement, je n’aimais pas tellement cet endroit. Je n’avais jamais développé mes pouvoirs de sorcier, bien que j’en sois un à part entière, mon père et ma mère en étaient. Et lorsqu’il était question de ma lycanthropie, j’évitais le plus souvent d’en parler. Je détestais mon état, encore plus que le fait d’être sorcier. Je ne cherchais pas à mener le monde, je ne voulais pas être un grand sorcier, tout ce que je désirais le plus chèrement, c’était être débarrassé de mon problème poilu. Si d’autres sorciers m’entendaient, j’aurais probablement des ennuis. Mais j’étais comme ça, je détestais être ainsi.
« OH! Si j’avais su que vous étiez un Magyar à pointe, j’aurais apporté un peu d’alcool, ils adorent ça. » dis-je d’un ton sarcastique alors qu’elle se moquait de moi et de mon odorat. Je croisais les bras, énervé. Décidément, je n’appréciais pas tellement cette jeune femme. Elle ne m’aimait pas, alors que je ne lui avais rien fait. Réellement, plus j’écoutais cette fille plus l’envie de me transformer me prenais aux tripes. Je savais que je ne devais pas céder, que je ne devais pas me diriger vers un rayon de lune, mais sérieusement l’envie était très forte, je savais que c’était la pleine lune actuellement. J’avais de la difficulté à me concentrer, je n’avais qu’une seule envie, et je fixais ce rayon lunaire me retenant sauvagement de faire un pas vers là. J’écoutais les paroles de l’étudiante qui n’avait pas la moindre envie de me venir en aide. Mon regard était furieux, parce qu’elle me débitait toutes sortes de choses… D’affreuses conneries. La directrice ne semblait pas m’apprécier tant que cela et semblait davantage portée vers les Serpentards. Mais si l’envi me prenais de donner une retenue, personne n’allait m’empêcher de le faire quand même! Je ne pu m’empêcher de rire lorsqu’elle me dit que je devais être bien content qu’elle m’est débarrassé de la créature.
« Ce Chartier ne m’aurais rien fait, absolument rien. Si je suis bon en quelque chose c’est bien avec les animaux, il était davantage intéressé par votre odeur, Oh combien alléchante, que par la mienne, soyez en assurée. » dis-je poliment, puisqu’elle voulait que je la vouvoie. Je n’avais pas le moindre problème avec ça. Je la fixais, alors qu’elle me disait qu’elle m’aurait bien laissé me transformer pour ensuite me faire souffrir… Mais sur quel genre de personne est-ce que j’étais tombé à la fin? Si au départ je m’étais inquiété pour elle, maintenant ce n’était plus du tout le cas! Tant mieux! Si je me transformais j’aurais moins de remords si je m’en prenais à elle.
Non ce n’était pas le problème, c’était moi qui risquait ma peau si je devenais un loup-garou, vu ce qu’elle disait, si elle ne s’en prenait pas à moi actuellement c’était parce que j’étais humain certainement, mais si je me transformais en une créature qu’elle semble détester, elle n’aurait visiblement aucun problème à me tuer. Fantastique. C’est déjà bien assez compliqué il me semble…Elle avait parlé d’une confrontation entre les loups-garous et les vampires. Cela expliquait bien des choses alors.
« Oui, effectivement, je suis certainement aussi piètre loup que je suis un mauvais sorcier. Ça ne me fait pas tellement de peine. » dis-je amèrement.
Je l’observais avec une certaine surprise. Non je ne savais pas que je pouvais me transformer à ma guise. Et mon visage l’exprimait mieux qu’une quelconque réponse.
Bon, et bien, vu ce que je ressens, la lune devient de plus en plus forte. Je ne crois pas que les paroles auront un effet sur cette jeune femme. Je suis fort, par chance. Soudainement, et rapidement, j’attrapais Ailyn par les épaules pour la plaquer durement contre l’arbre. Usant de surprise, je chassais sa baguette magique qui tomba un peu plus loin sur le sol.
« Tu as certainement bien des choses à régler avec les loups-garous. Mais moi je ne veux pas me transformer et devenir complètement guidé par mes bas instincts. Aide moi à me rendre jusqu’à la cabane, ensuite si tu as envi de t’amuser avec moi j’aurais au moins ma baguette. »
Comme si c’était utile. Je me débrouillais bien mieux avec les poings qu’avec ma baguette. Mais il était évident que je ne me laisserais pas faire sans tenter quelque chose. Je préférais encore régler mes comptes avec elle en étant humain et en possession de mon corps et de mon esprit. Si quelque chose devait arriver, je ne voulais pas être un loup-garou. Je ne détestais pas les vampires moi. Mais visiblement elle se devait de prendre part à cette grande querelle. Je la maintenais solidement contre le tronc de l’arbre. L’on reconnaissait bien ma force qui appartenait au loup en moi. Elle devait aisément sentir la crainte que j’avais à me transformer. Je détestais cela … J’avais déjà tué une fois lors d’une transformation, je ne voulais pas recommencer, ou risquer d’être tué par elle. | |
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Ven 6 Mar - 20:39 | |
| S'il était tellement certain que ce Chartier, comme il l'appelais, ne lui ferait aucun mal, alors pourquoi m'avoir demandé un sortilège? Et pourquoi avais-je vu la bête s'approcher dangereusement du professeur X dont je ne connaissais toujours pas le nom tout comme lui ignorait le mien. Professeur X qui au passage avait un humour déplorable. Décidément, c'était monnaie courante chez les enseignants cette tendance…Quel imbécile. Pensait-il vraiment qu'il fallait se comporter ainsi avec moi? Peuh.
Je sentais son envie, sa soif de transformation, la soif de chair qui en résulterait. Je sentais un flash prêt à se montrer lorsqu'il aurait arrêté sa décision finale. Lançant un regard en biais vers le ciel, mes yeux parvenaient à distinguer la lune malgré l'épais feuillage. Aucun nuage ne la recouvrait, le ciel était dégagé et les menaçant rayon de l'astre prêt à frapper…
« Oui, effectivement, je suis certainement aussi piètre loup que je suis un mauvais sorcier. Ça ne me fait pas tellement de peine. »
Grand bien lui fasse. Je scrutais sa réaction et fus étonnée de voir sa surprise. Il semblait ignorer la base même de sa condition…Soit il était absolument stupide, soit il se fichait de moi. J'ignorais comment cela se passait exactement pour ces chiens, mais je supposais qu'on leurs enseignait quand même un minimum! Et non, même pas cela…
Je n'eus pas le loisir de m'étendre en réflexion, car il me plaqua contre un arbre en me désarmant. Je l'avais vu venir, contre mon gré, mais n'avais pas voulu réagir, lui laissant ainsi le sentiment de dominer la situation. Pourtant je restais calme, malgré la désagréable impression d'emprisonnement. Par réflexe, je découvris des crocs.
« Tu as certainement bien des choses à régler avec les loups-garous. Mais moi je ne veux pas me transformer et devenir complètement guidé par mes bas instincts. Aide moi à me rendre jusqu’à la cabane, ensuite si tu as envie de t’amuser avec moi j’aurais au moins ma baguette. »
-Lâche moi immédiatement espèce de sale chien avant que je ne te réduise en poussière!
Je lui grognais dessus, un grognement effrayant sortit du fin fond de mes entrailles. Mes instincts agissaient à ma place, et l'espace d'un instant, je les avais laissé me dominer…Je repris mon self-control, me concentrant à ne pas respirer et à diminuer la grande colère s'étant emparée de moi.
-Je vous conseille de me lâcher, c'est mauvais…Je pourrais perdre accidentellement le contrôle de moi-même et vous déchiqueter, vous seriez alors obligé de vous transformer en loup et ce serait très fâcheux…
J'eus un de mes fameux sourire narquois, signifiant que la situation serait tout, sauf fâcheuse –pour moi. Un silence passa, et une idée germa dans mon esprit de jeune vampire toujours en quête d'un nouvel amusement.
-Mmh…Finalement, je pense que je vais vous aider. C'est vrai après tout…Vous êtes différent des autres, vous ne désirer pas vous transformer, vous avez sûrement été mordu contre votre gré, contaminé sans le vouloir, et vous n'avez jamais pris part au conflit…De plus vous n'êtes pas "de sang pur" donc…Je pense pouvoir vous aider sans entacher ma réputation. Il serait de plus très désagréable qu'un loup-garou déchaîné soit lâché dans le parc de Poudlard, en général ce genre de soirée agréable, on trouve des élèves près du lac, en amoureux…Inutile que cela tourne au drame.
Comédienne, je changeais de rôle comme si je révélais ma vraie nature. Ma voix avait perdu de sa froideur, et devenait plus humaine. Je semblais sincère, lorsque j'affirmais vouloir l'aider pour éviter un accident…Evidemment, il n'y a pas plus fourbe qu'une femme, et encore moins qu'une Longsdale…
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| | | | Erik L. Collins
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Sam 7 Mar - 17:05 | |
| J’étais furieux, mais c’était principalement à cause du stress. D’un moment à l’autre je risquais une transformation. Ce qui n’avait réellement rien d’agréable. Cette jeune femme n’avait nullement l’intention de me venir en aide. Et bien que l’affirmer me déplaisais énormément, je ne risquais pas de m’en sortir seul. Il devait bien exister un sort qui empêcherait les rayons de la lune d’entrer en contact avec moi. Elle devait certainement en connaître un. Moi je n’avais pas ma baguette et je ne connaissais pas ce genre de sortilège. Je m’étais laissé emporter. Oui, et je vous assure qu’il est très rare de me voir dans cet état. Mais je suis effrayé, je ne veux pas me transformer, c’est ce que je déteste le plus au monde. J’ai gâché ma vie en étant un loup-garou…Alors pourquoi est-ce que j’aimerais ma condition?
Soudainement, elle me sembla furieuse. Avec raison…Je venais de la désarmer et de la plaquer durement contre un arbre. Moi je sentais remuer mes bas instincts et mon envie intense de me transformer m’agressait. Je devais partir d’ici, entrer dans la cabane et y rester. C’était tout ce que je désirais. Mais les grognements qui s’échappaient de cette jeune personne me dictaient qu’il valait peut-être mieux que je me débrouille seul. D’ailleurs elle me fit comprendre tout son mécontentement en m’insultant de nouveau. Je n’étais plus à l’insulte près, mais quand même… Elle me fit alors des menaces, quelque chose que je n’appréciais pas tellement. J’avais tout de même ma fierté. Si bien que malgré moi je sentis un grognement s’échapper également de ma gorge. Bref, mais tout de même audible. Elle eu un sourire mauvais.
« Tout dépend qui va déchiqueter qui… Si je me transforme, vous n’avez pas la moindre chance. » crachais-je, furieusement avec assurance. Bien sûr, je savais parfaitement qu’elle avait le dessus avec ses magnifiques sortilèges parfaitement détestables. Je ne voulais quand même pas qu’il m’arrive la même chose qu’à cette créature. Et je savais qu’elle en était parfaitement capable, même qu’elle devait en rêver. Et pourtant…
Si moi je n’avais pas relâché mon étreinte, elle s’était calmée. Elle en était même devenue gentille. Je n’étais pas idiot quand même. L’idée de se retrouver enfermé avec moi devait l’enchanter j’imagine question de bien m’emmerder jusqu’au bout, ou bien elle avait très hâte de partir. Je préférais cette deuxième option. Par contre, bien que je me doute qu’elle bluffait, ce qu’elle dit me fit blêmir. Elle avait raison. C’était une belle soirée, douce et silencieuse. Il devait certainement y avoir des étudiants qui se baladaient près de la forêt. Je ne pouvais pas risquer de me transformer. Le reste de son discourt sonnait très faux, et puis tout ce qu’elle disait l’était, je n’avais pas été mordu, mon père était un loup-garou. Toutefois je ne l’avais jamais connu.
« Je ne vous crois pas… Mais j’ai besoin de vous… » dis-je en la laissant tranquillement, détestant admette que je m’en remettais à elle. Je me penchais lentement et je repris sa baguette que je lui tendis. J’avais l’horrible impression de faire une erreur, mais je n’avais pas tellement le choix. Traverser la forêt ne serait pas tellement difficile, mais c’était entre la cabane et les arbres qu’il me serait impossible de ne pas me transformer avec cette nuit sans nuage. Et bien sûr, je n’avais pas la moindre notion du « comment me retenir… » Ce n’était pas ce soir que j’y parviendrais. Il était tout de même pathétique, même pour moi de constater qu’elle en savait plus que moi sur ma propre condition alors qu’elle me détestait…
Je soupirais longuement puis je lui redonnais sa baguette. C’était dangereux pour moi, dès lors qu’elle l’avait dans les mains. Mais je ne pouvais que lui faire confiance, même si elle avait un sale coup derrière la tête.
Je la fixais dans les yeux. Attendant une réaction quelconque. Je n’avais pas l’air tellement plus vieux qu’elle. J’avais toujours eu cet air enfantin, beaucoup plus jeune que mon âge. Je ne fais pas mes vingt-huit ans, sans aucun doute. Je ne suis pas tellement plus grand qu’elle. J’ai un air adorable et naïf. Et la naïveté, ce n’est pas totalement faux. Après tout, je fais confiance à une jeune femme qui n’hésiterais pas à me décapiter.
« Vous avez un sort? Je ne sais pas, faites apparaître un parapluie, vous pouvez faire ça? »dis-je en grimaçant, l’air un peu honteux. Je n’avais pas honte de mes piètres qualités de sorcier. Mais habituellement j’évitais de le crier sur tous les toits. Elle savait, et ce n’était pas un grand service à me rendre. Elle était parfaitement au courant que je ne serais pratiquement pas capable de me défendre avec une baguette. Elle sait également que je vais éviter à tout prix de me transformer. Alors que me reste-t-il pour me défendre? Pas grand-chose contre un sorcier… Je dois simplement m’en remettre entre ses mains, ce qui n’est pas forcément simple pour moi… | |
| | | | Ailyn E. de Longsdale
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Sam 7 Mar - 21:20 | |
| Il affirmait avoir toutes les chances de gagner contre moi si jamais il se transformait. Je dus réprimander assez difficilement, un éclat de rire. C'était assez…A la fois drôle et pitoyable de voir qu'il avait le culot de penser pouvoir venir à bout d'un être comme moi. Déjà, si je parvenais à me dégager et j'y parviendrais sans doute, j'aurais ma baguette et mon bel étalage de sortilèges à lui balancer à la figure. Sans compter mes armes naturelles à savoir mes crocs, dont le venin –si je décidais de l'injecter- lui serais mortel.
Je possédais beaucoup d'avantage, mais il en avait également bien qu'il semblait l'ignorer. S'il me mordait en injectant son venin –car pour eux aussi, ils pouvaient mordre sans injecter de venin- je risquais la mort tout simplement. Mais pour ça, il faudrait encore qu'il arrive à me bloquer réellement, et à m'enfoncer les crocs suffisamment longtemps dans le corps. Idem pour moi d'ailleurs…Donc je comptais plus vite sur mes avantages magiques.
« Je ne vous crois pas… Mais j’ai besoin de vous…»
Il ne me croyait pas…Il aurait été vraiment stupide de me croire. Si j'avais voulu qu'il me croie, j'aurais du jouer le jeu de la vampire sympathique dés le départ, hors ce n'était pas du tout dans mon caractère. Peu m'importait au fond, qu'il me croit ou non. Il avait besoin de moi, sans moi il était totalement coincé, à al merci de ses plus bas instincts. Il ne le supporterait pas…je sentais sa haine envers cette partie de lui-même, il semblait la craindre, la détester, et d'une certaine manière l'aimer. Car on a tendance à s'attacher à nos horreurs.
« Vous avez un sort? Je ne sais pas, faites apparaître un parapluie, vous pouvez faire ça? »
-Apparaître un parapluie? Vous êtes d'un drôle. Ne connaissez-vous donc point les lois magiques? Pour un professeur, tout de même…Apparaître un parapluie, je ne peux faire cela. En faire venir un, je pourrais mais cela attirerait l'attention. Si vous tenez vraiment à passer cette pleine lune sans dommage, il faudra procéder autrement…Il faut éviter que votre regard croise la lune…En tout autre chose, je pense que c'est surtout éviter d'avoir la conscience que la lune est pleine pour mieux contrôler la "transformation forcée" dans ces périodes…Bien sur ce ne sont que des théories, mais un parapluie ne vous aidera pas vraiment, sauf s'il enveloppe votre corps…Un sortilège de protection peut être, qui bloquerait l'action des rayons lunaires…
Je me tus, réfléchissant. Jamais on n'avait tenté un sortilège de protection pour protéger un loup-garou des rayons lunaires, mais techniquement il s'agissait d'un bouclier, et donc il bloquait tout. Mais tout comprenait-il également la lumière? Même celle de la lune? Le sorcier à l'origine de son invention avait-il pris ce paramètre en compte? Ou le degré de protection dépendait-il de la puissance magique de l'exécuteur?
Si c'était le cas, le problème ne se posait pas, car de la puissance magique, j'en avais beaucoup –logique, à force de mordre des sorciers et sorcières. J'étais curieuse de voir si cela marcherait, et au pire, je n'avais qu'à lui assurer que le système fonctionnait et le voir se transformer –ce que je voulais. Alors, je me remis à parler.
-Oui, je connais un sortilège…Mais c'est un informulé, ne vous étonnez pas. La formule est absolument imprononçable, puis c'est de haut niveau. Logique comme les loups sont des créatures magiques, la magie sur la magie…Enfin bref. Voulez-vous tester?
Je savais que ça ne marcherait pas, je me régalais d'avance du spectacle…Et je ferais tout pour le convaincre de me croire et d'essayer…
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| | | | Erik L. Collins
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Dim 8 Mar - 2:33 | |
| Détester mon état? C’était bien peu. Peut-être aimais-je la force qui sommeillait en moi, celle qui me donnait confiance et me rendais plus aventureux. Mais si je pouvais redevenir normal, ce que j’étais venu rechercher au départ en venant ici, si je le pouvais, je le ferais sans la moindre hésitation. Ce rendait-t-elle seulement compte alors à quel point j’étais pathétique et détestable pour elle. Si elle savait à quel point je désirais redevenir un être simplement ordinaire, alors que mon état de loup-garou me donnais un peu de force, probablement qu’elle me laisserait pourrir dans la foret ou bien qu’elle serait en train de me mordre actuellement. Je ne connaissais rien à propos de mon état, et je ne voulais rien savoir. Je ne voulais pas comprendre comment fonctionnait un loup-garou, je ne voulais pas savoir comment devenir plus fort, je voulais simplement être normal. Quitter cet endroit et retourner chez moi. Mais je ne pouvais pas, pas comme ça. Tout était tellement compliqué. Ce qui me rendait tellement nerveux actuellement, c’était de faire confiance à une jeune femme bien plus forte que moi. Malgré l’assurance dont j’avais fait preuve en lui disant que si je me transformais elle n’aurait pas la moindre chance contre moi, je savais pertinemment que c’était totalement faux. Je voulais simplement… dissimuler les apparences qui étaient contre moi. J’avais été bien stupide de ne pas avoir ma baguette, d’être venu ici… J’étais dans un beau pétrin. Puisque me transformer était certainement la pire chose qui pouvait m’arriver, de mon point de vu, je lui étais totalement soumis en quelque sorte…
Elle se moqua un peu de moi à propos du parapluie. Oui bon d’accord. Je sais que je suis une nullité. Je ne sais pas du tout ce que nous pouvons faire, et je ne me sens absolument pas « sorcier » alors que mes parents en étaient tous les deux. Je vous rappelle que j’ai grandis dans une école moldue, que je n’ai jamais eu de baguette avant voilà quelques années, mais que je n’ai appris que les sorts les plus simples. Sauf un. Un que j’ai maitrisé directement. Normal puisque tout ce qui était « Animal » était inné chez moi… Le patronus avait été très simple. Alors que ce n’était pas un sort qu’un élève de première année arrivait à maitriser. Elle évoqua finalement l’idée de jeter un sortilège de protection. J’haussais les épaules, ça ou autre chose, cela n’avait pas tellement d’importance pour moi, tant que je ne me transformais pas. Elle resta silencieuse un moment. Doutait-t-elle? Je ne savais pas. J’étais habituellement quelqu’un de très près des sentiments et j’aurais peut-être pu le sentir. Mais en ce moment j’étais beaucoup trop nerveux pour m’en rendre compte.
Elle me donna quelques explications puis elle me demanda si je voulais tester. Je restais silencieux un moment. Mais la décision fut assez simple à prendre. Ce que je ressentais à l’intérieur de moi était tout simplement indescriptible. Cette rage, ce désir de me laisser aller, de ne pas songer aux conséquences… Je sentais qu’elle finirait par me submerger, si bien qu’elle trouva certainement son plan très simple puisque j’acquiesçais doucement de la tête.
« Oui, fait le… » dis-je d’une voix basse et rauque. Visiblement, c’était tout un effort de lui demander de le faire. Premièrement parce que je ne lui faisais pas confiance. Que je risquais beaucoup. Je ne connaissais rien en magie et elle me disait que le sort était informulé. Comment pouvais-je donc savoir qu’elle le faisait réellement. Mais je ne pouvais que douter et je n’avais pas d’autres choix. Je sentais que j’allais bientôt craquer. Alors je lui laissais faire son petit manège de sorcier. Elle devait exécuter le sort, je ne sais pas, mais lorsqu’elle eu terminé j’avalais difficilement et je demandais :
« C’est bon? »
Je n’attendais pas de réponse toutefois. Je devais traverser la forêt, maintenant. Sinon je n’aurais pas le courage de le faire, tout simplement. J’étais pourtant quelqu’un de courageux, ce n’était habituellement pas un problème. Mais cette nuit, il y avait bien des choses en jeux. Ma vie, celle des étudiants, la sienne…Pourtant, inconsciemment, j’étais plutôt confiant. En ce moment, j’étais persuadé que le sort fonctionnerait, qu’elle ne m’avait pas trompé. Mais j’aurais dû me méfier. Ce n’était pas que la distance était réellement longue entre l’orée de la foret et la cabane. Mais c’était bien assez pour ma transformation. J’étais convaincu que je n’aurais pas d’ennuis. Et ce fut probablement ce qui me vint en aide et ce qui causa ma perte également.
Je ne m’occupais plus d’elle. Je stoppais mon avancée lorsque je fus devant la cabane, toujours dissimulé par les arbres. Je pris une grande inspiration, confiant et je fis quelques pas…
Toutefois, je fus rapidement pris par une crainte. La peur que tout ceci ne fonctionne pas. Ce fut à cet instant que tout changea en moi. Une douleur impressionnante me fit perdre pied, me fit hurler et tomber sur le sol. Tous mes membres tremblaient affreusement. Je ne pouvais reconnaître que le changement et la douleur dû à la transformation, même si je ne l’avais vécu qu’à quelques reprises. J’étais sur le sol, alors que la transformation opérait en moi, j’étais gémissant la souffrance était tout simplement atroce. Mais un sentiment prit alors le dessus sur moi et sur mon état pitoyable. Je me retournais vers elle. Vers celle qui venait de me tromper… Je n’avais jamais détesté autant quelqu’un. En fait, la dernière personne que j’avais méprisée à un tel point, il était mort en fait…
« Espèce… de … salope!! Merde!! » crachais-je difficilement, d’une voix que je voulais forte… J’étais tellement faible. J’avais tellement cru qu’elle m’était venue en aide…
En usant de mes dernières forces, je me redressais difficilement et je m’élançais vers la porte. Je ne croyais pas que je pourrais me rendre. Maintenant j’étais persuadé que je me transformerais. Si bien qu’il me sembla que tout allait plus rapidement. La douleur se fit plus prenante et plus insoutenable qu’à l’habitude. Peut-être parce que je me battais? Mes dernières transformations m’avaient prises par surprise. Aujourd’hui, ce n’était pas le cas.
Je parvins à entrer dans la cabane et je me laissais choir sur le sol, à bout de force. Toutefois, j’étais ébranlé par une rage incontrôlable. Mon regard se posa sur ma baguette que j’attrapais rapidement. Dès que les pieds de la jeune femme passèrent la porte un mot s’échappa de ma bouche. Un mot que je connaissais. Un sort que je n’avais jamais lancé et dont je ne me serais jamais cru capable d’utiliser. Que je n’aurais probablement pas été capable en fait. Mais dans cet état de colère dans lequel j’étais sombré… Tout était différent. Ma baguette était pointé vers elle et le sort fut formulé
« Endoloris! » | |
| | | | Ailyn E. de Longsdale
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Dim 8 Mar - 21:33 | |
| - Spoiler:
J'adore ton post <333 Par contre je te plains xD
Il m'avait donné son accord, quel imbécile! Vraiment, quel imbécile…S'il avait été un peu plus intelligent ou disons, mieux informé, il aurait su qu'on ne doit jamais faire confiance à un vampire, surtout lorsqu'on n'est pas de sa race. Après tout, n'étions-nous pas les enfants de Caïn? Le traître qui tua son propre frère pour devenir le préféré de Dieu? Et qui se retrouva damné? Etant ses descendants, étions-nous plus digne de confiance? Nous qui nous nous nourrissions de sang humain, nous qui prenions la vie, les forces vitales, nous qui nous complaisions dans le Mal…Nous n'étions digne de confiance que pour les gens nous ressemblant, et encore. Hors, ce professeur, cet homme, ce pitoyable loup, ne nous ressemblait pas. Il craignait sa condition, il refusait sa puissance, il désirait sans doute redevenir humain, redevenir une proie en bas de la chaîne alimentaire…
Il y a deux sortes de personnes en ce monde: Les chasseurs et les proies. Il se faisait proie, il allait devoir assumer les désirs sadiques de son chasseur. Consciente que jamais le sort ne fonctionnerait car le sortilège du bouclier protégeait des autres sortilèges et non pas de la lumière –cela aurait été "trop beau" pour lui. Il serait donc à ma merci, à la merci de ses instincts…Il ne se contrôlerait pas, j'aurais une bonne raison de l'attaquer. Rien que la perspective m'enchantait grandement.
D'ailleurs, il sembla comprendre mes intentions mais n'ayant pas le choix, il se soumit et tenta de sortir. Sa peau, son regard, entra en contact avec les rayons lunaires…Et sa transformation commença.
« Espèce… de … salope!! Merde!! »
-Vous êtes bien malpoli très cher!J'éclatai de rire, heureuse de le voir souffrir. Ça me procurait à chaque fois la même sensation…Une sensation d'intense satisfaction, de bonheur, comme si j'étais comblée. Comme si le voir la, pitoyable, sur le sol, en train de se tordre de douleur, m'était profitable.
-Ne jamais faire confiance à une vampire, encore moins à une Longsdale.Je fis comme une révérence et me remis à rire lorsque je le vis ramper jusqu'à sa cabane. Que voulait-il? Essayer d'échapper à l'inévitable? Trop tard, les rayons l'avaient touché, et il n'avait pas assez d'entraînement ou de self-control pour éviter une transformation. Je connaissais des loups plus jeune qui y parvenaient, mais apparemment cet homme –si on peut appeler ça un homme- était un incapable sur toute la ligne.
Curieuse tout de même, de voir quelle idée il avait eu, je fis l'erreur de le suivre. A peine fus-je dans son champs d'action qu'une incantation déchira l'air. Mon corps fut alors comme enflammé, je sentais d'horribles douleurs. Je me mis alors à convulser sur le sol mais se fut de courte durée. Pourquoi? Simplement parce qu'il ne pouvait pas se concentrer assez pour maintenir le maléfice. Ce fut malgré tout suffisant pour me plonger dans une colère noire…Et laisser mes instincts ressortirent.
-Alors, on est content au moins? Demandais-je d'une voix sombre. Le petit chiot a appris à jeter le sortilège doloris? Hin hin…Moi qui te pensais incapable, gamin! Mais tu veux que je te dise? Tu n'as ni assez de pouvoir, ni assez de volonté, pour vraiment me toucher…Ou toucher qui que ce soit. Tu veux que je te montre ce qu'est un VERITABLE sortilège impardonnable?Mais avant cela, je disparus pour réapparaître derrière lui, donc face à la porte. J'hurlais «Expeliarmus.» et il vola au dehors, à nouveau sous les rayons de la lune. Je sortis alors moi-même de la cabane et, d'un bond, me percha sur son toit avant de lancer:-Place à l'amusement dans ce cas…Tu vas comprendre ce qu'est la véritable souffrance…ENDOLORIS!
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| | | | Erik L. Collins
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Lun 9 Mar - 19:32 | |
| Ma colère ne m’avait jamais envahie de la sorte. Enfin, oui. Une fois. Mais ce n’était pas la même chose. Je ne croyais pas céder aussi facilement. C’était sans la moindre hésitation que je lui avais jeté un sortilège impardonnable. Parce que j’avais eu tellement mal, tellement peur. Parce qu’elle avait trahi ma confiance. J’étais naïf, mais je n’avais jamais eu affaire à des vampires auparavant. Et sincèrement, je ne croyais pas qu’une étudiante, qu’une jeune femme de 16 ou 17 ans pouvait être aussi sadique. Visiblement, ce monde de magie risquait réellement de me laisser très perplexe. Je détestais cet endroit. La seule chose que j’appréciais c’était lorsque je donnais mon cours, lorsque je me retrouvais dans mon élément et que j’exerçais la seule chose où j’excellais réellement ici. Mais là, ce n’était vraiment pas ce dans quoi j’étais bon. La magie, la colère et le contrôle de ma transformation. Tout cela n’était pas bon pour moi. J’étais parvenu
À me rendre jusqu’à la cabane sans me transformer. Mais il y avait eu ce changement en moi, la bête qui se faisait ressentir qui avait prit le dessus et qui m’avais fait lancer ce sort. Je ne crois pas que sans toute cette rage je ne serais parvenu à quoi que ce soit. Et il était évident que je ne saurais pas tenir un tel sortilège. D’ailleurs, regarder cette étudiante se tordre de douleur sur le sol me fit perdre toute trace de la bête qui est en moi et immédiatement le sortilège ne tenait plus. Il fallait une certaine méchanceté pour user de doloris sur une autre personne…
« Je … je n’ai pas… » commençais-je d’une voix tremblante. Ma confiance était à zéro en ce moment. Je n’arrivais pas à croire que je venais de faire une telle chose, malgré ce qu’elle m’avait fait, en aucun cas je n’avais le droit de m’en prendre à une mineure. Mais elle me coupa dans mes piètres excuses. Elle semblait furibonde, et elle avait raison de l’être. Moi je restais figé, incapable de réagir. Elle s’adressait à moi, me traitant de chiot, disant que je venais d’apprendre à lancer le sortilège de doloris. Oui enfin, apprendre était un bien grand mot, je doutais d’être capable de le jeter de nouveau en fait. Ce qu’elle disait ne me faisait pas tellement de mal, puisque j’étais parfaitement conscient que j’étais un bien piètre sorcier. Alors qu’elle me dise que j’étais nul, oui bon enfin, ce n’est pas tellement grave. Pour le moment j’étais surtout soulagé d’être dans cette cabane. Toutefois, sa dernière phrase me laissa perplexe.
« Ne fait rien de stupide… » murmurais-je à son intention. Elle allait s’en prendre à moi. Je n’eu aucunement le temps d’ajouter quoi que ce soit qu’elle disparu pour réapparaitre derrière moi. Son sortilège de désarmement fut assez puissant pour m’envoyer valser à l’extérieur.
À l’extérieur…
Je n’étais pas tellement loin de la porte alors je tentais de toute mes forces d’y retourner. Mais les derniers efforts avaient prit toute mon énergie. De nouveau, le même sentiment m’envahi, la transformation opérait encore en moi, me faisant souffrir, gémir et me lamenter sur le sol. Elle n’en avait pas terminé avec moi. Mon regard se posa vers elle lorsqu’elle m’adressa de nouveau la parole. Je voulais fuir, je ne voulais pas être touché par son sort. Mais c’était impossible bien sûr. Elle prononça le mot interdit et je me sentis foudroyé par une souffrance inimaginable. Je retombais sur le sol et je me mis à convulser. Je me sentais tordre de l’intérieur, et bruler de l’extérieur. Tandis que la transformation s’effectuait. Cette fois, je n’avais pas la force physique, ni mentale de combattre quoi que ce soit. Elle aurait ce qu’elle désirait. Une magnifique transformation, directement sous ses yeux… J’hurlais, je me débâtais, mais il n’avait plus rien à faire. Mon corps se modifiait lentement. Mon esprit également. Bientôt, je ne serais plus du tout la même personne. Et il y avait une proie alléchante de juché sur le toit de cette cabane.
La transformation effectuée, le sortilège de souffrance qu’elle venait de m’infliger n’avait plus le moindre effet. Mais j’avais tellement perdu d’énergie en tant qu’humain que j’avais sacrément faim! La seule chose que je voyais réellement en ce moment? Cette jolie proie qui n’était pas vraiment difficile à attraper. J’avais faim. Terriblement faim. D’une nouvelle vitesse incroyable, en quelques instants je fus également sur le toit, près d’elle, grognant et bavant tellement je n’avais qu’une seule envie et c’était de la manger. Le loup-garou approchait lentement de sa proie, Erik n’était plus tellement là lui. L’étudiante avait bien trop affaibli l’humain…
Elle était bien trop sûre d’elle. Si bien que je parvins à lui infliger le premier coup. Ma patte griffue se dirigea directement vers sa tête et le coup fut étonnamment fort. Je n’avais peut-être pas tellement de ressources, mais la bête en avait davantage. Le coup fit tomber Ailyn en bas de la cabane alors que je me retrouvais aussi rapidement au dessus d’elle. Si elle détestait mon odeur en tant qu’humain, maintenant ce devait être horrible, d’autant plus que je bavais légèrement beaucoup… La gueule ouverte, je me préparais à la mordre. Nullement dans le but de lui injecter un quelconque venin, mais surtout pour combler ma faim…
- Spoiler:
Je ne sais pas trop comment tu veux continuer maintenant… Tu veux une bonne bagarre ou bien tu avais autre chose en tête?
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| | | | Ailyn E. de Longsdale
«. Bloody&Devil Admin. » ~ Slytherin Vampire.
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Lun 9 Mar - 23:26 | |
| Mon sortilège sembla faire effet. Au travers de ma baguette, je savourais la douleur intense qu'il éprouvait. Sadique, je ne cessais mon sort uniquement lorsque sa transformation fut achevée. Jamais personne n'avait souffert à ce point, je pense, car une transformation en elle-même est déjà, paraît-il, une souffrance à la pleine lune, alors imaginez un sortilège Doloris…Des gens en sont devenu fou de douleur, et lui semblait encore sain d'esprit.
Il finit sa transformation, et je l'observais du toit. C'était fort intéressant, la façon qu'avaient ses membres de s'allonger, ses oreilles de devenir plus longues, plus fines, pour au final ressembler à un vrai loup, mais bien plus gros. Bien plus gros oui…On aurait pu s'attendre à une espèce d'hybride immonde mais non, c'était un loup, un très gros loup…Et mes yeux de vampire centenaire parvenaient à distinguer quelques restes de ce qu'était avant, sous sa forme humaine, le professeur je-joue-au-plus-malin-avec-mes-supérieurs.
Un bruit à l'orée de la forêt me distrayant, je me pris un violent coup de griffe au visage. Instinctivement, je grognai en montrant des crocs, en colère. Je sentais mon sang d'immortelle couler dans l'herbe tiède, l'odeur pestilentielle du loup sur moi.
Cette odeur, pareille à la plus insupportable des senteurs, me brûlait les narines, déclenchant en moi une vague d'émotions violentes, incontrôlables. Mes yeux se mirent à rougeoyer, comme si le feu des Enfers y brûlait…Et en quelque sorte, c'est ce qui arrivait. Le feu de ma colère, de ma rage, était pareil au pire des châtiments. J'étais prête, dans mon état, à le tuer tout bonnement…
C'était surtout l'odeur de mon propre sang, qui excitais mes sens. Je voulais une vengeance; mes crocs se découvrirent, et frappèrent pour tuer…Ils se rencontrèrent presque, je blessais sa joue. Bloquée, ma liberté de mouvement était réduite jusqu'à ce qu'à tâtons, je trouve ma baguette. Dans l'action, je jetai n'importe quel sort, et ce fut un éclair rouge qui frappa la bête. Hors la stupéfixion sur ce genre de bestiau, il fallait s'y prendre à plusieurs fois pour avoir un résultat correct…Mais au moins je m'étais dégagée.
Debout, je passai la main sur ma joue. Mes fins doigts blancs se teintèrent de rouge, je fermais alors mon point, fixée sur le loup qui tournait autour de moi, comme si j'étais une vulgaire proie. Le fait qu'il perde à ce point le contrôle de lui même était à la fois pitoyable et dangereux…Avoir un esprit lupin aussi sauvage ne me disait rien qui vaille, mais j'étais prête à tout pour faire souffrir chacun des représentant de cette race.
-Tu crois que tu vas t'en sortir comme ça? AVADA…
Mais à nouveau je fus déconcentrée et mon sortilège de mort –on était plus à un sortilège Impardonnable près- le rata. Dérangée, je tournais la tête vers la forêt interdite, sans comprendre ce qui m'y attirait, ou du moins ce qui attirait mon attention. Sans doute une bestiole quelconque mais c'était dérangeant…
-Je te raterais pas deux fois, quitte à recommencer une bonne dizaine pour t'achever correctement!
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| | | | Erik L. Collins
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Mar 10 Mar - 20:04 | |
| La bête était en pleine possession du corps et de l’esprit de l’humain. Moi derrière je n’arrivais plus à prendre le dessus. Il me battait pleinement sur le coup de la force. Et j’étais tellement faible actuellement, je ne voyais pas du tout comment me sortir de cette impasse. Je savais toutefois une chose. Elle n’abandonnerait pas et elle n’avait pas la moindre pitié. Ses crocs vinrent percuter ma joue, blessant légèrement le loup, pour moi ce serait une autre sorte de douleur… Puis un éclair rouge vint me percuter, me surprenant mais ralentissant mes membres légèrement durant quelques instants. Ce qui lui permit de s’extraire de mon emprise. Le loup était en colère, moi je ne désirais qu’une seule chose, redevenir moi-même. Perdre ainsi le contrôle me rendait malade, cette situation était plus que dangereuse.
Mais le loup avait repéré sa proie, il était furieux et il avait faim. Il tournait autour d’elle alors qu’elle vint pour prononcer un sortilège qui aurait pu être fatale. Un son attira toutefois notre attention, à moi et à elle. Bien sûr, elle était en colère de m’avoir ainsi raté, alors qu’elle s’adressa à moi de nouveau, le cri d’une jeune femme parvint jusqu’à nos oreilles. J’observais la forêt, une jeune femme venait d’apparaître.
Nonnn…
Je savais précisément ce qui allait se passer. Le loup avait faim, et sa proie était difficilement atteignable. Je ne pouvais pas le laisser faire, maintenant c’était trop, je ne pouvais pas… Par un heureux hasard de circonstances, la lune se voila légèrement. Un nuage lent passa devant cette dernière et en usant de mes dernières forces… En puisant très loin dans ma volonté de ne pas faire de mal, alors que le loup s’approchait déjà de cette petite étudiante de première année, tétanisée à la vue du loup-garou qui allait bientôt s’en prendre à elle. Soudainement, la transformation tomba en sens inverse, difficilement, l’homme reprit la place du loup, mais l’homme n’avait plus la moindre force… Mon visage était en sang, et je parvins à dire :
« DÉGAGE! Mais va-t’en!! » dis-je à l’intention de la jeune étudiante qui après quelques instants, quitta finalement l’orée de la forêt et se dirigea en courant vers le château. La peur d’infliger du mal à une personne innocente m’avais fait reprendre le contrôle. Mais j’avais besoin d’aide maintenant, je n’en pouvais plus et dès que les rayons de la lune reviendraient à ma rencontre, je n’aurais jamais la force nécessaire pour empêcher de nouveau la transformation, et je ne serais jamais capable de retenir la bête de faire quoi que ce soit. J’étais sur le sol, incapable d’effectuer le moindre mouvement. J’étais près d’elle, près de celle qui voulait visiblement me faire souffrir, ou me tuer, mais je crois que c’était plutôt les deux en fait. Je devais faire quelque chose, quelque chose qui était toujours difficile pour un homme…
« Aide-moi … ne me laisse pas comme ça … Je t’en pris… Tu feras ce que tu voudras… mais attaque toi à l’humain, pas à l’animal, je … je ne veux pas faire de mal… » lançais-je d’un ton suppliant. Je voulais tellement qu’elle me vienne en aide. Fait moi simplement entrer dans la cabane, ensuite tu feras ce que tu voudras, mais merde, si il y a une gamine à l’extérieur il y en a d’autres. Une étudiante de première année ne serait pas sortie seule, j’en suis persuadé. Je ne savais pas que lui dire pour la convaincre. Je l’avais déjà mise complètement furieuse, elle risquait surtout de m’abandonner là et de partir. J’étais à plat ventre sur le sol, ma joue saignait par le coup qu’elle m’avait donné, et mon corps entier me faisait souffrir. Je n’avais pas l’habitude de ce genre de transformation. C’était un coup dur pour moi et mon corps.
Je ne parlais plus, je lançais des regards vers la lune qui allait bientôt réapparaitre. Je la fixait ensuite avec des yeux suppliants. Si elle ne m’aidait pas, la nuit risquait d’être longue, et je ne savais pas ce que je risquais de faire. J’avalais difficilement et je dis d’une voix basse :
« Je ferais ce que tu voudras, mais fait moi entrer dans la cabane… »
Mauvaise idée… Très mauvaise idée que de dire une telle chose, que je ferais ce qu’elle voudra. Elle avait l’esprit tordu et elle risquait de réellement en profiter. Tant pis, j’étais réellement prêt à tout pour éviter une autre transformation. Vraiment. | |
| | | | Ailyn E. de Longsdale
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Mar 10 Mar - 21:21 | |
| Une gamine, voilà ce qui m'avait distraite. Dans un état de colère presque bestiale, laissant le vampire sur qui j'avais en général plein contrôle ressortir, féroce, j'étais insatiable de sang et ce même après une chasse. Cette gamine, l'espace d'un instant, je l'avais désirée toute entière. Je voulais son sang, sa chair…Je voulais jouer, lui faire mal, en faire ma proie. Une demi-seconde, mes yeux de monstre se posèrent sur elle, brûlant de désir malsain, pour finalement retourner sur le loup. Lui…Lui c'était la priorité, le loup, la bête, l'ennemi…
Je secouai plusieurs fois la tête, comme si je chassais une bestiole dérangeante, et observais le loup reprendre forme humaine, sous l'action de la peur. J'étais certaine qu'il pourrait se contrôler, mais il m'avait blessée, et c'était inadmissible. On ne blesse pas une Longsdale, on ne blesse pas une vampire telle que moi…Sans en payer le prix. Et le prix serait élevé…
Je ne le quittais pas des yeux, la respiration saccadée car j'essayais de me maîtriser. J'aurais sûrement besoin d'une nouvelle chasse avant de retourner dans la salle commune, histoire d'assainir mes nerfs, de me rendre le contrôle. Voilà des années, des décennies, que je m'imposais un certain contrôle pour ne pas devenir une bête sans class, sans vie, sans personnalité, et cet abruti de chien faisait ressortir ce mauvais côté!
« Aide-moi … ne me laisse pas comme ça … Je t’en pris… Tu feras ce que tu voudras… mais attaque toi à l’humain, pas à l’animal, je … je ne veux pas faire de mal… »
C'est touchant! Peuh. Il me donnait des ordres à présent? Je m'attaquais à l'humain si bon me semblait, et à l'animal si l'envie m'e prenait. Personne ne me donnait d'ordre, ne régissait ma vie. J'étais libre, libre de mes gestes, de mes mouvements, de mes pensées, de mes actions. Jamais qui que ce soit ne me contrôlerais…Jamais.
Et pourtant, cet homme, cette misérable chose qui n'avait même pas grand chose d'humain, tentait de le faire. Il me disait «Aide-moi» et derrière son air suppliant, je décelais l'ordre. Il pensait que son statut de professeur le protégerait conte ce genre d'incident? C'est mal connaître notre race. Très mal.
Mais il me suppliait, et j'appréciais cela, car il admettait enfin sa condition de proie et la mienne d'être supérieur. Je valais mieux que lui, je le savais. Il avait besoin de mon aide, il me suppliait…Ça me rendait déjà plus encline à lui donner ce qu'il demandait.
« Aide-moi … ne me laisse pas comme ça … Je t’en pris… Tu feras ce que tu voudras… mais attaque toi à l’humain, pas à l’animal, je … je ne veux pas faire de mal… »
Toujours silencieuse, je semblais réfléchir alors que ma décision avait été prise à partir de l'instant fatidique où il renonçait à tout honneur pour s'abaisser à faire ce que je désirais en échange de mon aide. Un sourire méprisant découvrit mes crocs.
-Ai-je bien entendu? Tu es donc prêt à faire ce que je voudrais en échange de mon aide? Je pense, misérable chien, que tu ne réalise pas la portée de tes paroles…Tu te condamnes à pire que ce que tu peux imaginer…
Avec délice, j'imaginais déjà les supplices malsains, les humiliations, que je pourrais lui faire subir. J'imaginais déjà l'amusement qu'il pourrait susciter chez les vampires de Poudlard, ceux de mon clan en tout cas –oublions les végétariens. Oui…C'était une bonne chose, une bonne idée…Et j'en avais une autre, histoire d'être bien certaine qu'il tiendrait sa parole.
-Tu es prêt à faire le Serment Inviolable, pour qu'en échange de mon aide tu deviennes…Ou plutôt que tu fasses, ce que je désire?
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| | | | Erik L. Collins
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Mar 10 Mar - 22:07 | |
| J’écoutais ses paroles, incertain. Est-ce que réellement je me sentais prêt à faire ce qu’elle désirait? Ses idées tordues allaient me pourrir la vie. Bien sûr que non je ne pouvais pas. Elle me disait que je me condamnais à pire que ce que je pouvais imaginer. Mon regard pensif était posé sur elle. Mais rapidement il était porté vers la lune. Je ne devais retourner seul dans cette fichue cabane bon sang! Mais elle ne me laisserait pas passer! Et je n’avais plus la force de me battre. Bien sûr, je n’allais pas rester là sans au moins tenter de m’y rendre. Je tentais de me relever, sans grand succès, alors je me glissais vers là difficilement, craignant qu’à tout instant les rayons de la lune ne viennent me percuter, que ma transformation me guide de nouveau vers les instincts de l’animal. Cette femme était un monstre. J’avais connu une personne qui m’avais pourri la vie, mais j’étais persuadé qu’il n’avait pas l’âme aussi dérangé que cette jeune femme. Je me fichais de ce que je pouvais avoir l’air en ce moment, qu’aussi pathétique je sois. Je ne voulais pas faire de mal. J’en avais déjà bien assez causé à ma famille, à ma sœur en tuant son père. J’avais déjà bien assez à supporter en étant un loup-garou, je ne pouvais pas blesser ou tuer quelqu’un. Je ne stoppais pas mon avancée vers la cabane. Même lorsqu’elle me demanda si j’étais prêt à faire le serment inviolable. Je ne connaissais pas ça, mais je me doutais assez bien de ce que ce pouvait être seulement avec le nom. C’était probablement un sort qui allait m’empêcher d’aller contre sa volonté, ou un truc du genre. Bref quelque chose qui allait me mettre fortement dans l’embarras.
« Non!!! Je … je vais me débrouiller seul!! » crachais-je furieusement.
Je me glissais toujours vers la cabane. Mais je n’étais pas assez rapide et j’étais au bout de mes forces. Le nuage qui dissimulait la lune en entier commençait à la dépasser peu à peu… Le rapprochement des rayons était visible sur le sol et me paralysa totalement. Bien qu’ils ne me touchent pas encore, je ressentais cette douleur au fond de moi qui m’avertissais que c’était pour bientôt. Je levais les yeux vers elle. J’étais totalement perdu, et elle m’observait, tranquillement, sachant pertinemment que j’allais craquer. Mon cœur s’accélérait tellement que j’avais bel et bien l’impression qu’il allait exploser. Je tentais d’avancer encore un peu, mais c’était inutile, et rapidement j’abandonnais, me laissant tomber sur le sol. Je n’étais pas debout mais à quatre pattes en quelque sorte, maintenant j’étais bien à plat et j’attendais la suite des évènements. J’étais plus fort habituellement, j’étais quelqu’un de très en forme. Mais cette nuit m’avais totalement vidé, il était étonnant de toute façon que je n’ai pas sombré dans l’inscience après le sortilège de doloris.
« Je vais le faire … je vais faire ton serment… » murmurais-je d’une voix basse, sans la regarder. Je restais silencieux un moment, puis j’ajoutais simplement : « Il y a des années que je ne m’étais pas transformé … Alors oui, je ferais n’importe quoi pour ne pas passer la nuit ainsi … Aide-moi, je t’en pris… » dis-je difficilement. J’étais sincère. Je ne savais pas en quoi consistait son fichu serment, mais je le ferais, je ferais tout pour ne pas redevenir un loup-garou. Après tout, j’étais bien venu à Poudlard dans l’espoir d’être « guérit » de ma lycanthropie. Puisque ce n’était pas quelque chose qui se guérissais, je devais vivre avec, et je tentais toujours, par tous les moyens de ne pas me retrouver à l’extérieur lorsque c’était la pleine lune. Le nuage quittait peu à peu la lune et je me sentais de plus en plus envahi par l’animal qui se battait pour revenir. Je me remis à gémir, signe que la transformation était proche et que je souffrais. J’avais tellement mal que j’avais l’impression que mon corps et mon esprit allait me lâcher, m’abandonner. Si je redevenais un loup-garou, je savais qu’il n’y aurait plus la moindre trace de l’humain. Qu’ainsi je courrais à ma perte, et peut-être vers celle de quelqu’un d’autre. | |
| | | | Ailyn E. de Longsdale
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Mar 10 Mar - 23:06 | |
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Silencieuse, j'observais le lycan en pleine réflexion. Aucun bruit ne rompait ce silence de cathédrale. Même le vent semblait s'être tu pour écouter cet homme, cette chose, ce monstre, prononcer les paroles qui le condamnerait au véritable Enfer sur Terre…Et ces paroles, je les attendais patiemment, comme si j'avais attendu des décennies et qu'enfin, le moment était venus…
Il commença par refuser, mais ma façade resta identique. Un léger sourire en coin courbant gracieusement mes lèvres, un air délicieusement sadique au fond de mes iris rouges, et le corps figé tel une statue de marbre blanc, je ne bougeais pas. Attentive cependant, je m'apprêtais à bondir pour éviter un coup, une morsure, une attaque. J'étais à deux doigts de partir, et de le laisser à la merci de la lune. J'étais à deux doigts de partir et peut être de condamner les élèves encore dehors malgré le couvre-feu normalement imposé. Oui j'étais prête à tout cela, car je me fichais des vies mortelles…Si ce loup ne les prenait pas, un vampire les prendrait. Si un vampire ne les prenait pas, la vieillesse les emporterait, une maladie les condamnerait, un sortilège les détruirait…
Alors au fond qu'importe, car une vie e mortelle est éphémère, raison pour laquelle elle est mortelle. Pourquoi les préserver? Pour retarder l'échéance des larmes, du deuil, de la douleur? Ils mourront tous un jour, car eux la mort peut les prendre…Qu'ils en profitent donc bien! Qu'ils l'appellent, qu'ils la désirent, qu'ils la laissent les envahir! La mort c'est leur délivrance…Pourquoi personne ne voulait le reconnaître. Pourquoi s'accrochaient-ils tous à leur petite vie au lieu d'être une proie puis un cadavre? Les mortels sont incompréhensibles…
« Je vais le faire … je vais faire ton serment… »
Un murmure, un simple murmure sonna le glas de ma victoire. Il acceptait de le faire…Il acceptait de devenir l'esclave d'une vampire pour que je le sauve et l'empêche de se transformer. Oh bien sur demain matin il le regretterait amèrement et voudrait rompre le serment…Mais rompre un Serment Inviolable c'est la mort assuré. Ce sort ne le contraindrait pas à obéir comme le ferait un sortilège d'Imperium, il lui laisserait le choix…La vie aux conditions que j'aurais établis, ou la mort pour avoir manqué à sa parole. Vu le choix qu'il avait décidé de faire, je savais qu'il ignorait les véritables implications d'un tel engagement, et c'était tant mieux.
« Il y a des années que je ne m’étais pas transformé … Alors oui, je ferais n’importe quoi pour ne pas passer la nuit ainsi … Aide-moi, je t’en prie… »
Il m'en priait, c'était déjà mieux: On progressait! Cela dit, l'idée du Serment me sembla moins amusante tout d'un coup, car il était certain qu'il le raconterait, l'ébruiterait, et que la directrice, dans un soucis d'équité, me demanderait de rompre le sortilège. Puis peut être que ce sortilège ne marchait pas avec tous…Au fond je n'avais jamais essayé, peut être qu'on ne pourrait unir d'un Serment Inviolable deux ennemis de sang…Tant de peut être…
C'était excitant. Je mourrais –quelle ironie!- d'envie de tenter le coup. Ce sortilège…Ça me semblait le meilleur moyen pour le faire souffrir au maximum. Tant pi si quelqu'un le rapportait, tant pi si quelqu'un tentait quoi que ce soit, j'aurais toujours assez de monde derrière moi pour prendre ma défense et de toute façon je n'en avais pas besoin. Qui oserais me toucher moi? Je suis moi! Qu'importe. J'approchais du loup avec une grimace dégoûtée, lui prenant la main droite et serrant bien fort dans ma main gauche. Si au passage je lui cassais une ou deux phalanges, personne ne dirait rien. Je sortis ma baguette magique, la plaçant au dessus de nos deux mains. J'allais être celle qui nous lierais, il le faudrait bien.
-Toi, sale chien répondant au nom de…Je le regardais, il me donna son nom. Erik Collins, consens-tu, en échange de mon aide pour éviter ta transformation en loup-garou ce soir de pleine lune, à obéir au moindre de mes ordres, de mes désirs, et ce sans faillir jusqu'à ce que je te libère? De ne jamais révéler à personne, de quelque manière que ce soit, que nous sommes liés par ce Serment Inviolable? Consens-tu à ces conditions en échange de mon aide indispensable?
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| | | | Erik L. Collins
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Ven 13 Mar - 5:11 | |
| Je savais que je faisais une erreur. Je n’avais jamais entendu parler de ce serment, mais j’avais tout de même un minimum d’instinct et tout ce qui venait d’elle jusqu’à présent n’avait rien d’une bonne chose. Mais j’étais perdu, j’avais toujours eu peur de ce que je pouvais faire en tant que loup-garou, j’avais tué une personne. J’avais tué le père de ma sœur. Une personne qui avait fait beaucoup de mal à ma mère, mais j’avais tout de même poursuivit cet homme dans la foret et je l’avait tué sans la moindre pitié. Le loup était particulièrement fort lorsque je perdais le contrôle. Possiblement que je n’étais pas toujours ainsi. Mais cette nuit, j’étais tellement faible qu’il aurait besoin de manger, et que cette fois, je ne pourrais pas l’en empêcher si il devait s’en prendre à quelque chose d’autre qu’une bête. Non, je ne voyais réellement pas d’autres solutions que de faire ce qu’elle me demandait, ce qu’elle exigeait de moi. Même si pour l’homme que j’étais, cela me demandait un effort surhumain. Cela demandait que je laisse ma fierté de côté au détriment de de ses petits désirs cruels et gamins. Elle allait m’humilier, me faire souffrir. D’Ailleurs, seulement à la manière où elle prit ma main dans la sienne et qu’elle m’arracha un gémissement, alors que j’étais sur le sol et sans défense, me prouvait qu’elle n’avait pas la moindre pitié.
Elle commença le serment. Le fait qu’elle utilise sa baguette ne m’annonçait rien qui vaille. Que ce passerait-t-il si je n’obéissais pas? Elle me traita une nouvelle fois de sale chien en me demandant mon nom. Je lui lançais un regard mauvais mais après quelques secondes je le disais finalement.
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Elle poursuivit en nommant mon nom. Ce qu’elle disait me semblait de plus en plus horrible. Ses désirs et ses désirs. En acceptant je consentais à accepter n’importe quoi. Sans jamais en parler. Et ce sort, il devait servir à éviter que le serment soit brisé. Je doutais fortement qu’elle se moque de moi. J’en aurais certainement bientôt la preuve de toute manière. Dès qu’elle m’aurait aidé, le sortilège serait lancé. Sans possibilité de retour en arrière. À moins qu’elle ne décide de le briser. Pour ça, je devrais user de stratégie… Elle me demanda si j’acceptais. Un regard vers la lune me poussa à accepter rapidement.
« Oui, je consens à ses conditions. » dis-je simplement et clairement. En quelques mots, elle concluait le sortilège. Je savais que si je n’avais pas accepté, elle ne m’aurait jamais laissé retourner à la cabane. Cette fois, j’avais l’impression d’être dans une impasse majestueuse.
« Aide moi maintenant! » dis-je d’une voix forte alors que je sentais la transformation très proche.
Et elle m’aida. Je savais que ce n’était pas par gentillesse. Maintenant si elle voulait que sont sort fonctionne, elle devait m’aider. Rapidement, nous fument dans la cabane. J’étais à l’abri et elle devait être très fière.
Je m’installais sur une chaise. Silencieux. Glissant une main sur ma joue blessée. Je n’avais plus vraiment mal, j’étais simplement épuisé. Je ne disais pas un seul mot durant plusieurs minutes. Jusqu’à ce que je lève ma tête vers elle et que je demande, curieux :
« Alors? Tu vas m’expliquer dans quel genre d’histoire je viens de m’embarquer? Que va-t-il m’arriver si je refusais de t’obéir? »
C’était la question la plus importante après tout. Puisqu’il y aurait certainement une conséquence. Je doutais que ce sort ne soit fondé uniquement sur ma parole. Même si je n’ai qu’une seule parole, je dois avouer que même moi, je n’accepterais pas d’être son petit esclave personnel. Quelle humiliation, j’étais enseignant après tout, la plupart des gens ignoraient quelle nullité j’étais en matière de magie. Je savais que cela ne plairait pas à tout le monde. Pour certains ce n’était rien, après tout, j’étais tout de même un bon enseignant. Dans la matière que j’enseignais. Je n’allais pas donner les cours de sortilèges quand même. Les gryffondor m’apprécient assez. Les serpentards me voient d’un mauvais œil.
« Donne moi un ordre alors, dit moi de dire quelque chose, je ne sais pas. » dis-je simplement. J’étais assied, j’étais épuisé, je comptais bien passer la nuit ici. Elle allait certainement partir bientôt. Mais probablement qu’elle voudrait bien me faire une petite démonstration de ce que j’allais devoir affronter. Mais surtout, je voulais tester le truc de « Je refuse » d’obéir… Elle allait m’expliquer non? J’étais persuadé qu’elle se ferait un plaisir de m’expliquer tout ce qui faisait que ce sort était réellement merveilleux! J’étais nerveux, mais encore simplement curieux pour le moment. Il était certain que je ne mesurais pas encore toute l’ampleur du sadisme de cette jeune femme, et du calvaire qu’elle allait me faire passer. | |
| | | | Ailyn E. de Longsdale
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Ven 13 Mar - 16:50 | |
| Un filet rouge, pareil à un cordon, s'échappa de ma baguette à chaque condition que j'émettais et s'enroula autour de nos deux poignets liés lorsque le professeur accepta. Ce fut avec un large sourire que je lâchais sa main, emplie d'une telle fierté, d'un tel sentiment de supériorité que je me sentais vraiment bien. Je l'aidais à se rendre jusqu'à la cabane où je le laissais tomber, dégoûtée de sentir le chien mouillé. Je passerais par la salle de bain des préfets avant de rentrer au dortoir…
Mais pendant qu'il parlait, mes yeux se voilèrent et je fixais le mur d'un air vague, le futur se profilant à l'horizon. Ayant rempli ma part du contrat, il était forcé d'obéir. D'ailleurs il allait obéir, je le voyais. Je me voyais l'humilier, parfois devant témoins –vampires-, je me voyais expliquer l'histoire à Edward et je nous voyais rire. Je me voyais lui ordonner de ne jamais retirer des points à Serpentard mais toujours à Gryffondor. Je me voyais parfois tester un ou deux sortilèges de notre invention sur lui, je voyais les vampires puissant à son cours, le dominant toujours –du moins ceux qui sont de mon clan.
Le futur s'annonçait fort agréable pour nous, et fort détestable pour lui. Il tenterait sans doute d'y échapper à un moment ou à un autre, mais la clause l'interdisant de trahir le secret le condamnerait alors à la mort. Et si cela arrivait, j'irais cracher sur sa tombe en riant, fière d'avoir expédier un sale chien puant dans la tombe après une longue et terrible agonie.
Oh oui j'étais sadique, mais j'avais les gênes pour ça de part mon père. Je n'étais capable d'aimer que ceux de ma propre race. J'étais indifférente aux humains comme eux sont indifférent aux animaux que l'ont tue pour les nourrir. C'est ainsi le cycle de la vie. J'aimais à peu près autant les vampires –ça dépend lesquels- que je détestais les loups-garous. Vous imaginez aisément le degré de sentiment de haine que j'étais capable d'éprouver. Et toute ma haine allait s'étendre sur cet homme, car je ne pourrais jamais leurs pardonner, les ignorer, ou toutes les variantes du style.
J'étais prête à les tuer tous de ma main, qu'importe si cela me prenait l'éternité. L'éternité, je l'avais devant moi! Et ils auraient au moins le mérite de me distraire de l'ennui que pourrait provoquer l'Eternel.
« Alors? Tu vas m’expliquer dans quel genre d’histoire je viens de m’embarquer? Que va-t-il m’arriver si je refusais de t’obéir? »
-Pour faire simple, disons que tu viens de t'embarquer dans ton pire cauchemar, dans l'enfer des Enfers, dans quelque chose que même le Diable ne désirerait pas tant tu souffriras à la fois physiquement mais moralement. Le Serment Inviolable, vois-tu, est un vieux sortilège qui permet à une personne de faire tenir une promesse à une autre. Et je suppose que même pour un chiot dans ton genre, tu connais la valeur des promesses faites sur l'honneur…La, en plus de perdre ton honneur si tu la rompt le pacte, tu perdras…La vie.
J'avais prononcé le mot comme on prononce une sentence. Je m'amusais de son regard qui semblait totalement effrayé tandis que le futur était de plus en plus net en ce qui le concernait.
-Tu comprends un peu mieux maintenant, dans quoi tu t'es embarqué? Oh je pourrais te donner un ordre, je pourrais te dire de te mettre immédiatement à genoux et de chanter les louanges des vampires, je pourrais te dire d'aller tordre le coup de Jacob Bleiddwin dans son lit, je pourrais te dire de danser la salsa sur la table des professeurs demain au petit-déjeuner…Oui, tu pourrais faire tout cela, tu es forcé à faire tout ce que JE veux au risque de mourir dans d'atroce souffrance, ton honneur perdu à jamais…Et qu'y a-t-il de pire que de perdre son honneur? Rien, bien évidemment…Ah ah! Je sens que toi et moi allons bien nous amuser…D'ailleurs n'oublie pas que tu es dans l'obligation de ne rien divulguer à personne de quelque manière que ce soit. Au risque de mourir bêtement, ce serait idiot n'est ce pas?
Je ricanais alors, fière de mon effet, fière de ce à quoi je l'avais condamné. L'humiliation ou la mort? A lui de choisir…Une vie de souffrance tant morale que physique ou une mort sans honneur?
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| | | | Erik L. Collins
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Dim 15 Mar - 6:16 | |
| J’étais pétrifié par toutes les horreurs qu’elle pouvait proférer. Jamais je n’aurais songé un seul instant tomber sur ce genre de personne. Elle n’avait que sa propre foi, sa propre loi et elle n’en n’avait cure des autres. Elle me détestait, me méprisais parce que je n’étais qu’un loup-garou. Une créature immonde certes, mais qui ne lui avait rien fait. Je devais la dégouter également parce que je ne savais pas me servir de mes dons de sorcier. Parce que j’avais grandis parmi les moldu, parce que je n’étais guère plus fort qu’eux. Je l’observais alors qu’elle me fournissait des explications qui me laissaient sans voix. Mon regard était fiché dans le sien, j’étais horrifié et apeuré bien sûr. Je ne cherchais nullement à dissimuler mes sentiments à son égard. Elle me dégoutait et à vrai dire, j’avais bien envi qu’elle soit au courant. Puisque c’était ma seule et unique arme en ce moment. J’étais épuisé, mais terriblement curieux. Je voulais savoir ce que j’allais ressentir, comment est-ce que je devrais vivre cette situation. Et vu ce quelle disait, cela risquait de ne pas être une partie de plaisir pour moi. Car elle, elle s’en délectait déjà d’avance.
« La, en plus de perdre ton honneur si tu romps le pacte, tu perdras…La vie. »
J’ouvris la bouche, sans dire un seul mot. Je l’avais pourtant ouverte dans l’espoir de m’exclamer. De dire quelque chose. Mais j’en étais incapable. Je devais assimiler ses paroles. Comment avais-je pu accepter un tel serment? Une telle horreur? Cela ne me faisait pas apprécier le monde magique, vous pouvez me croire. Bien sûr si j’avais été davantage renseigné je n’aurais probablement pas accepté… Au risque de devoir me transformer. Elle s’amusait de me voir aussi bouche bée, aussi perdu. Je le voyais dans son regard. Moi je n’avais qu’une seule envie; lui sauter dessus. Je m’imaginais bien lui foutre une raclée en tant que simple humain. Mais je n’avais pas la moindre chance. J’étais faible et épuisé et elle était en forme et en possession d’une baguette. Elle poursuivit, m’expliquant d’avantage ce que j’allais devoir vivre. Toutefois mon expression se modifia lorsqu’elle évoqua le fait que je pourrais très bien aller tordre le cou d’un élève si elle le désirait. Je me redressais vivement et d’un air agressif je crachais :
« Je préfère encore crever que de tuer quelqu’un pour tes propres caprices. Alors si tu veux garder ton « jouet » encore un moment je te conseille de ne pas me forcer à faire ce genre de chose. »
Tuer. C’était probablement l’une des seules choses que je refuserais cordialement de faire. Si la mort devait être la seule solution, soit je m’y confronterais en refusant d’obéir. Je M’approchais un peu d’elle. Écoutant la fin de ses paroles, de ses explications que je n’appréciais absolument pas.
« Montre moi!! Montre-moi alors! Je veux voir maintenant! Je veux savoir à quoi je dois m’attendre. Si je refuse? C’est la mort instantanée? Si maintenant je refusais d’obéir, je vais mourir devant toi? » dis-je furieusement. Je n’en pouvais tout simplement plus de l’entendre parler, en passant par plusieurs directions. Je voulais un exemple concret là et maintenant. Qu’elle m’ordonne de dire quelque chose. De chanter de danser si elle voulait. Mais je voulais voir quelle genre d’emprise cela avait sur mon corps, si il y avait quelque chose qui se passait tout d’abord. Si je refusais d’obéir? Est-ce que je mourrais sur le champ? Non elle avait évoqué énormément de souffrance non? Alors est-ce que j’avais l’occasion de me reprendre? Car il était évident que je devais être certain que c’était vrai, que toute cette histoire n’était pas bidon. Toutefois je ne lui laissais pas exactement l’occasion de m’ordonner quoi que ce soit. J’explosais et je laissais aller toute ma colère contre elle. Cette nuit, c’était beaucoup trop pour moi… Je craquais.
« Tu es complètement folle! Quel genre d’esprit tordu peut imaginer de telles choses? Si tu crois que tu n’auras pas d’ennuis!! » tonnais-je furieusement.
Mes yeux étaient sombres, je tremblais de rage et d’impuissance. Je n’étais même pas armé et elle pouvait m’ordonner n’importe quoi. Je me rendais compte de mon propre pathétisme bien évidement. Mais je ne l’avais pas encore accepté. C’était la prochaine étape n’est-ce pas.
« J’ai beau avoir juré, fait ton serment stupide. Je trouverais bien le moyen de te pourrir la vie également… » dis-je d’une voix basse et doucereuse.
Des menaces en l’air? Peut-être pas. Mais je n’étais pas le portrait même du sadique, aussi bien physiquement avec mon allure d’adolescent et c’était la même chose mentalement. J’avais de la difficulté à faire du mal à une mouche. Non, vraiment, je n’étais pas de taille. Mais croire que j’allais me laisser faire… Non … | |
| | | | Ailyn E. de Longsdale
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Dim 15 Mar - 15:56 | |
| « Montre moi!! Montre-moi alors! Je veux voir maintenant! Je veux savoir à quoi je dois m’attendre. Si je refuse? C’est la mort instantanée? Si maintenant je refusais d’obéir, je vais mourir devant toi? »
Sa décision venait de tomber: Plutôt mourir. Il n'imaginait pas ce qu'était la mort…Il ne pouvait pas savoir ce qu'était cette sensation…Sentir ses forces l'abandonner, ses poumons cesser d'accueillir de l'air. Etouffer lentement, pendant que le cerveau s'affolait à chercher de l'oxygène. Il verrai sa vue se troubler, il sentirait chacune de ses fonctions vitales s'arrêter, et la Mort viendrait peut être enfin le prendre, après l'avoir laisser souffrir de longues, très longues minutes qui lui paraîtront des heures.
C'était ça, la mort lente et douloureuse à laquelle il se condamnait. Il espérait peut être quelque chose d'aussi fatale qu'une balle ou qu'un sortilège de Mort? Quel naïf…Ce n'est pas pour rien si ce Serment est considéré comme une sorte de Magie Noire et qu'on nous l'avait enseigné au DBC. Mais il se rendrait vite assez compte de ce qui en retournait.
« Tu es complètement folle! Quel genre d’esprit tordu peut imaginer de telles choses? Si tu crois que tu n’auras pas d’ennuis!! »
Folle? Pour un esprit humain j'étais sûrement folle oui…Mais lorsque vous êtes l'enfant du Mal. Lorsque vous êtes sa descendante, si représentante, voir sa fille…Peut-on vraiment s'attendre à de la bonté, à un petit angelot tout de blanc vêtu avec une harpe à la main? Ne soyons pas stupide! J'avais le Mal au corps, au cœur et au plus profond de mon âme. Les vampires ne sont pas des êtres bons par nature et nous ne gagnons rien à le devenir. La bonté n'apporte rien, les bonnes actions gratuites n'apportent rien, l'amour désintéressé n'existe pas. Même ceux qui prêchent ces soi-disant vertus ne les respectent pas.
Le mauvais côté, côté obscur, le Mal, comme vous voulez, c'est cela le vrai choix, le bon choix. Car nous sommes tous mauvais dans le fond. Certains plus que d'autres, mais tous, nous sommes bâtis sur le même fond…Les adultères, les égoïstes, les tortionnaires, les abusifs, les menteurs et tous les autres…C'est du mal! Du mal sous une forme différente.
Alors quel genre d'esprit pouvait imaginer de telles choses? Un esprit pervertis par sa nature de vampire, de premier serviteur du Mal, un esprit que l'on a éduqué comme tel, un esprit qui se complait dans sa supériorité évidente. Et un esprit également intelligent, trop intelligent, qui sait qu'il parviendra à contourner les ennuis. Un esprit qui sait qu'il n'a rien à craindre du ministère comme de personnes d'autres. Aucun vampire ne me reprocherait mon action –on m'applaudirait au contraire!- et les autres…Seraient bien forcés de s'abaisser. Oui, je n'avais rien à craindre. Ses menaces ne me procuraient aucun sentiment de peur. Au contraire, elles étaient drôles, risibles…
Je m'approchais de lui, comme menaçante. J'étais plus puissante que lui, car j'étais en pleine possession de mes moyens. J'étais plus puissante que lui, car moi j'avais ma baguette et je savais m'en servir. J'étais plus puissante que lui, car j'étais une immortelle. Oh il pourrait me tuer s'il le voulait…Bien sur qu'il le pourrait. Mais il n'en était pas capable psychologiquement parlant, il était trop faible, trop pitoyable…Il ne valait rien.
« J’ai beau avoir juré, fait ton serment stupide. Je trouverais bien le moyen de te pourrir la vie également… »
Nos visages très près l'un de l'autre, j'avais cessé de respirer pour ne pas sentir son immonde odeur. D'une voix doucereuse, dangereuse, je lui murmurais:
-Vraiment? Me crois-tu assez idiote pour commettre une erreur? Me crois-tu assez bête pour laisser quoi que ce soit au hasard? Tu ne peux rien révéler, car la Mort t'emportera avant que le moindre mot ne sorte de ta bouche. Tes souffrances seront atroces avant de mourir, et je peux te donner un avant goût de ce que ce sera via le sortilège Doloris…A ta place, petit chiot pitoyable, je ne me provoquerais pas trop. J'ai déjà tué et ça ne me touche pas, parce que je suis un monstre, un Démon. Alors fait bien attention à ce que tu dis…Très, très attention.
Un vilain sourire s'étira sur mes lèvres et je m'éloignai de lui. A nouveau en position de supériorité physique, bien que je l'avais toujours été, je me mis à réfléchir à un moyen de lui montrer comment le sortilège fonctionnait.
-Le sort en lui même n'est pas comme le sortilège de l'Imperium, je l'ai déjà dis. C'est ton instinct de survie qui te poussera à m'obéir et chez un chien, il est très puissant…Tu devrais le savoir. Mais tu conserves un libre choix, bien qu'un refus entraîne une mort lente et douloureuse. Donc si par exemple je t'ordonne immédiatement de…T'assoire comme un chien et d'aboyer, tu devras le faire. Tiens d'ailleurs… Je souris à nouveau. Fais le donc…
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| | | | Erik L. Collins
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Mar 17 Mar - 5:39 | |
| Ce n’était pas compliqué, je ne m’imaginais pas capable d’obéir ainsi, sans preuve. Et c’était normal après tout. Qu’est-ce qui me disait qu’elle ne se moquait pas tout simplement de moi? Qu’un tel sortilège n’existait pas vraiment. Et moi j’aurais suivis ses ordres, je me serais ridiculiser jusqu’à ce que j’apprenne que c’était totalement bidon et qu’elle s’était affreusement moqué de moi. Je crois que j’en deviendrais fou. Elle avait raison. L’instinct de survie était très fort et c’était le loup-garou en moi qui me forcerait à obéir pour rester en vie. Je savais qu’elle avait raison et que cela me ferait obéir à ses moindres décisions. Quel horrible dénouement à cette nuit qui avait bien mal commencée. Je détestais tellement cet état dans lequel je me trouvais, elle ne faisait qu’ajouter une couche de merde en fait. Je lui avais fait des menaces. Parce que si elle croyait que je ne ferais rien, elle se fourrait le doigt dans l’œil. J’étais un homme plein de ressources. Je ne pourrais pas rester sans agir alors qu’elle se ferait un honneur de me pourrir l’existence. Non, je ferais quelque chose, même si elle me répondit que je ne pourrais rien révéler. Que si je le faisais, je mourrais.
« Ça j’avais bien compris vois tu… »murmurais-je furieusement.
Oui j’avais compris, je n’étais pas si con, même si elle se faisait un plaisir de me faire remarquer que je devais être affreusement stupide pour avoir accepté un tel pacte. Oui et bien je ne connais rien à la magie. J’avais sentis le danger, mais je ne m’étais pas imaginé que c’était la mort pure et dure qui m’attendait si n’obéissais pas. Qui avait bien pu imaginer un tel sortilège. Et moi qui ni connaissait rien, je devais peut-être modifier ma façon de voir les choses. Certainement que je devais faire quelque chose…Elle m’expliquait à quoi ressemblerait ma mort… Lente et douloureuse, comme si je devais mourir par le sortilège de doloris. Elle me proposa même de m’en faire une petite démonstration. Non sans façon merci, elle m’avait déjà fait gouter, une fois c’était bien assez. Elle m’insulta de nouveau et me fit comprendre qu’il valait mieux ne pas la chercher trop. Qu’elle n’aurait aucun problème à tuer de nouveau.
« Oui ça aussi je l’avais bien compris vois-tu… »dis-je d’une voix énervée.
Elle s’éloigna de moi, je la suivais tranquillement du regard, n’ayant pas du tout envi de lui tourner le dos. Elle pouvait très bien me faire un coup bas. Je ne la connaissais pas depuis longtemps certes, mais je savais à peut prêt à quel genre de personne j’avais affaire. Ce sourire voulait tout dire, de ceux dont il faut absolument se méfier surtout… Elle m’expliquait en quoi consistait le sortilège. Que ce n’était pas comme l’impérium et que j’avais une liberté de mouvement.
« Oui oui je sais, en somme si je n’obéis pas je crève… Tu as déjà tout dit ça! »m’exclamais-je d’un ton toujours aussi furieux et agressif. J’étais rarement ainsi mais je n’en pouvais tout simplement plus. L’attente était en train de me tuer et j’étais déjà bien assez faible comme ça. Elle poursuivit toutefois, avec un sourire, me disant que si elle devait m’ordonner de m’asseoir et d’aboyer comme un chien, je serais forcé de le faire.
fais le donc
« Jamais! » crachais-je furieusement.
Je restais interdit sous mes paroles instantanées. Je n’avais pris aucunement le temps de songer à ma décision. Mais le résultat ne tarda pas. La douleur me fit lâcher un hurlement plaintif et me fit tomber à genou. Je ne tins pas le coup longtemps, je me redressais alors que la douleur me foudroyait, je m’installais comme un chien et dès que je me mis à japper, elle me quitta. La sensation avait été atroce. Ce n’était pas une simple douleur, c’était autre chose. C’était la mort. Une impression effroyable.
Mon regard était hagard alors que je jappais sur le sol. Ma première humiliation. Je sentis mes joues se teintés de rouge tellement j’étais gêné et furieux. Je restais un homme très timide et si j’étais aussi coincé devant une seule personne, qu’est-ce que ce serait devant d’autres. J’étais prêt à parier qu’elle s’amuserait énormément avec moi… Lorsque ce fut assez, comme si j’avais remplis le petit contrat. J’arrêtais de le faire. Je me laissais aller contre le mur, et je fixais le sol d’un air rageur.
« C’est bon… J’ai compris maintenant. J’ai compris… » dis-je d’une voix faible.
Qu’elle horrible perspective… Je sentais que l’envie de me présenter en public allait rapidement me passer…
« Et ensuite … Tu vas tenir ce sortilège durant combien de temps? » demandais-je d’une voix inquiète. Je craignais réellement la réponse. Elle ne pouvait pas me faire plus peur, car visiblement, nous n’avions pas mit de délai au sort, alors elle pouvait certainement le garder tout le temps qu’elle le voudrait. | |
| | | | Ailyn E. de Longsdale
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| | Sujet: Re: Une mauvaise idée Mar 17 Mar - 20:59 | |
| Il avait compris. Je me répétais. Je n'étais pas sans le savoir, mais cette espèce était si stupide que je tenais absolument à m'assurer qu'il comprenait chacun de mes mots. C'était clair, c'était simple…
Lire en lui n'avait rien de compliquer, ses yeux dévoilaient trop de choses et son esprit me semblait simpliste à l'extrême. Je ne dis pas par là qu'il était simple d'esprit, mais plutôt simple à déchiffrer. Il devait être horrifié, il se demandait qui pouvait inventer de tels sorts, comment on avait pu les valider…Oui, sans doute se demandait-il tout cela, comme n'importe qui à sa place se le serait demandé.
Cela prouvait que les connaissances servaient toujours. Lui, il ne savait rien ou du moins pas grand chose, en matière de magie. Il nous l'avait brillamment prouvé ce soir! Il ne devait pas être bien meilleur en préparation de potions –sinon il se confectionnerait une potion Tue Loup pour chaque soir de pleine lune histoire de pouvoir garder tout son contrôle. Les sortilèges n'étaient pas son fort et il ne connaissait que les bases, et encore peut être pas, de la magie. Le seul domaine dans lequel il devait excellé c'était sa matière. Je l'aurais bien vu enseigné quelque chose d'inutile comme l'astrologie, mais je savais que ce n'était pas son domaine –et pour cause, je connaissais le vrai professeur de cette stupide matière. Non il devait être au Soin des Créatures Magiques. J'avais entendu des quatrièmes années , enfin deux troisièmes années, de notre race, pester contre le fait qu'il soit loup et qu'ils seraient obligé de suivre ses cours jusqu'aux B.U.S.E.
C'est vrai qu'il était inutile d'être un sorcier parfait pour enseigner cela. Même pas sorcier tout court, ou alors à peine…J'avais eu droit à son prédécesseur moi, une humaine qui ne m'énervait pas de trop, tout allait bien…Mais qu'importe. Ce n'était pas à l'ordre du jour et me rappeler de ces futiles détails me répugnais. Tout cela pour renforcer ma théorie, pour ne pas dire l'évidence, que cet homme ne valait rien, à peine mieux qu'un humain, et qu'il aurait fais une proie délicieuse s'il n'empestait pas autant.
Mais à défaut d'être une proie, il serait un esclave. Un esclave qu'il fallait éduquer. Un esclave qu'il fallait convaincre, à qui il fallait démontrer son impuissance. Il devait savoir qui était le maître. Son instinct de loup devait connaître ses informations pour le forcer à m'obéir. Instinct de survie. Le plus fort de tous…Quelle que soit l'espèce. Et frôler la Mort, même sous cette forme, était un extraordinaire stimulant…
« C’est bon… J’ai compris maintenant. J’ai compris… »
-Et bien, mieux vaut tard que jamais. Je vais vraiment finir par croire que vous possédez un cerveau de la taille de celui d'un chien…M'enfin quel que soit sa taille, s'il ne fonctionne pas ça importe peu…
Il était à l'agonie. J'allais le détruire…Détruire la moindre parcelle de lui-même, jusqu'à le réduire presque au même niveau qu'un vulgaire elfe de maison. Son mental ne s'en remettrait jamais, son physique non plus. S'il ne mourrait pas au sens propre, il serait dans le même état qu'un corps soumis au baiser du Détraqueur.
« Et ensuite … Tu vas tenir ce sortilège durant combien de temps? »
En voilà une excellente question. La réponse était fort simple à vrai dire…L'espace d'un millième de seconde, je réfléchis à la manière la plus effrayante de lui répondre.
-Le temps…Est une valeur complexe, une chose que je n'ai jamais connu car il n'a jamais commencé pour moi. Alors puisque le temps n'a aucun effet…Que penses-tu d'une…Eternité?
Je ris, ravie de la tête qu'il affichait en cet instant précis.
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