Ysobel │ pretty or dumpy ?

{{ Physical and Psychological Descriptions

.:: Physical Description.



Tous ceux qui disent que les vampires sont beaux, parfaits, merveilleux, sont des menteurs. Un vampire, c’est un être humain qui, dans sa mort douloureuse, a été sublimé. Mais quand humain, on est déjà pas très joli, pourquoi donc serait-on beau, parfait, merveilleux une fois mordu, avec en prime un teint cadavérique ? Est-ce qu’une morsure ça soigne des dents de travers, un nez en trompette ou je ne sais quoi encore ? Je le répète encore une fois, tous ceux qui disent que les vampires sont beaux, parfaits, merveilleux, sont des menteurs.

Ysobel, encore vivante n’était déjà pas très belle. Un nez trop long hérité de son père et des joues trop creuses héritées de sa mère. Ses lèvres boudeuses, néanmoins, c’est bien les siennes. Des lèvres aux commissures tombantes qui lui donnent un air pas content, une bouche qui a pour seule beauté des lèvres d’un rouge sang. Ses lèvres, bien rouges, elle les as gardées, après sa transformation. Tout comme son nez trop long et ses joues trop creuses. Ce n’est pas la mort qui allait lui raboter son museau et remplir un peu ses joues. Tout ce que la mort lui a apportée de plus, c’est ce teint de craie sublime qu’elle n’avait pas avant. Auparavant, comme la plupart des adolescentes, sa peau était grasse et sèche à la fois, mais surtout boutonneuse. Là, plus rien. Une peau de pêche, douce, froide, dure, mais sans imperfections. C’est sa petite joie à elle que d’avoir cette si belle carnation, bien que tous ceux qui tout comme elle partagent le sort d’avoir des canines démesurées l’ont. Mais elle a tellement peu de chose pour elle qu’il faut bien qu’elle tire de la joie de quelque chose, non ? Parce que vraiment, Ysobel n’a pas été gâtée par la nature.

Maigre et grande, elle ressemble à un bout de bois sec et torturé. On voit ses os, ses muscles rachitiques rouler sous sa divine peau et son mètre quatre-vingt, elle s’en saurait bien passée. Pourquoi donc n’est t-elle pas née avec de jolies boucles blondes, toute potelée et de grands yeux bleus gourmands ? C’est que sur cette terre, il faut bien des sorcières. Avec de longs cheveux bruns qui font des nœuds, des grands yeux tous noirs enfoncés dans leurs orbites et une moue sévère. Mais ses cheveux sont lisses et brillants, ses yeux sont un abîme de malice et sa moue sévère parfois se déride en un charmant sourire. Ysobel n’a beau pas avoir la délicatesse de ses compatriotes, elle n’en reste pas moins l’une des leur et tire de cela un certain avantage. Oui, quoi qu’on dise, elle semblera, même avec son grand nez et ses joues creuses, plus jolie que la plupart des humains. C’est qu’il y a quelque chose qui attire le regard. Serais-ce la finesse de sa taille, la douceur de ses gestes, sa façon de pencher la tête ou ses sourcils qui se froncent quand elle se concentre ? Tous en elle trouvent un petit détail qui la rend charmante et tous s’accordent sur le fait que sa voix est superbe. La voix d’une chanteuse lyrique, le tintement du cristal, l’écoulement d’un fleuve. Mais cette voix, même vivante elle la possédait et c’est à présent, tout comme sa peau et ses cheveux, un trésor qui fait d’elle une perle des plus brillante. Ce qui rend unique quelque chose, ce sont ses petits défauts. Plus on accumule des petits défauts, plus on est unique.

.:: Psychological Description.



Belle, tendre, vertueuse. Trois mots qui pour bien des gens suffisent à résumer Ysobel. Sa beauté est physique, mais son âme est tout aussi noble. Aimante, ses nombreux amis savent qu’ils peuvent aller vers elle si ils ont un souci ou besoin de vider leur sac. Ysobel aime s’occuper des autres, les câliner, les embrasser, les encourager, les faire rêver. Certes, parfois la demoiselle préfère leur tirer les cheveux ou les griffer, mais ce n’est que de simples taquineries qu’il faut prendre avec humour. Même si cela fait mal. Mais avant de pouvoir se pelotonner dans ses fins bras, il faut aller vers elle. Secrète, on ne peut pas dire qu’Ysobel aille véritablement vers les autres. Bien qu’elle soit curieuse, elle reste en retrait, ne sachant pas véritablement comment se comporter avec les autre. Certains disent qu’elle est sauvage, farouche, et n’ont pas faux. On ne sait jamais comment elle va réagir, si elle va s’enfuir ou se jeter à votre cou, tout sourire. La demoiselle donne une impression de fragilité, certainement par la faute de son corps frêle et de ses longs silences. Parfois, elle répond à vos questions d’un simple regard, ou d’un timide sourire, sans dire un mot. Un haussement d’épaules, parfois. Parfois rien, aussi. Elles n’est pas très bavarde, Ysobel, et s’exprime seulement avec son corps, ses gestes.

Derrière cela se cache une fillette qui toujours joue. Joue avec vous, avec la vie, la mort. Elle pense bien plus qu’elle n’observe et tente de faire aller les gens là où elle veut sans que personne ne s’en rende compte. Il semblerait que ce soit elle qui se plie aux autres, mais ce sont les autres qui se plient à elle et ses désirs. Sois gentil, apporte-moi donc cela… Ne fais donc pas cette bêtise, ou tu vas me rendre triste… Ou alors une main qui caresse votre joue, un long regard langoureux. Comment y résister ? Ysobel est d’un charme fou et doux qui a de quoi rendre jaloux. C’est qu’en plus, elle est malicieuse, aime rire, vivre. Et cela, avec n’importe qui. Même un loup, si elle le trouve amusant. En elle, la dernière chose que l’on verrait est bien un vampire… Elle n’a rien de leur grandeur hautaine, juste sa simplicité qui réchauffe les cœurs les plus froids. Et les seules fois où elle pleure, c’est pour vous. Ce n’est pas le genre à se lamenter sur son sort, mais plutôt à vaincre ce qui se dresse devant elle, qu’importe ce que cela lui coûte. Avec elle, on a l’impression qu’on peut aller partout, sans frein. Que faut-il de plus ?

La politesse, peut-être. Toujours une courbette, un merci, une gentillesse. C’est un ange, tous le disent et cela en agace plus d’une. Mais ce n’est pas pour cela que les hommes lui courent après, loin de là. On la voit plutôt comme la bonne amie, dans le dos de laquelle on peut taper sans l’offusquer, la bonne amie avec laquelle on peut se battre un peu, sans avoir peur qu’elle ne vous en veuille. Ysobel tient plus du garçon manqué que de la femme pour un grand nombre d’eux, qu’importe la douceur de ses gestes et la beauté de ses grands yeux.


.:: Like / No like.



Ysobel aime rire, jouer. Etre libre et insouciante. Si il y a bien un clown, c’est elle. Toujours prête à faire une farce, une pitrerie, qu’importe si cela lui vaut une punition. Evidemment, ce n’est souvent rien de bien méchant et elle s’en sort le plus souvent indemne, avec juste une reproche, pour la forme. Elle aime aussi les gens qui ont de l’esprit, qu’elle peut écouter et avec qui elle peut discuter, sans qu’ils aient la grosse tête non plus. Ysobel a toujours soif d’apprendre, dans n’importe quelle matière et ne dit jamais non à une nouvelle expérience. Les loups-garous, venons-en. Bien que tout dans son être lui dit de les haïr, de leur arracher les poils et leur crever els yeux, elle se retient. Parce qu’elle est curieuse, veut s’approcher d’eux et en savoir plus. Jamais elle n’en avait croisé, avant d’arriver à Poudlard.
Au niveau de ce qu’abhorre la demoiselle, il y a tout d’abord ceux qui se croient supérieurs dans un monde où tout change très vite. La vampire n’aime pas qu’on la prenne de haut où qu’on ne lui laisse pas sa chance, ou qu’on lui fasse des réflexions en public. Qu’on l’a mette dans l’embarras, tout simplement. C’est quelque chose qu’elle ne supporte pas car la demoiselle sait qu’elle manque cruellement de répartie et ne peut parer aux attaques verbales. Alors elle rougit, tourne les talons et s’en va voir ailleurs. Ce n’est pas du genre à chercher la bagarre, mais pas non plus couarde. Gare à la revanche, on ne sait jamais ce qui peut vous tomber sur la tête ! Ysobel n’aime pas les petites cachotteries, sauf quand il s’agit de fêtes surprises ou de bêtises. Elle est des vôtres, si vous souhaitez faire la fête !

.:: Famille : Quelle est ta famille, Ysobel ? En voilà une question bien indiscrète, vous répondra t-elle. Sa mère était une bonne qui mourut en couche, laissant l’enfant sans père, étant un homme de passage. Elle fut donc élevée par la famille où travaillait sa mère en tant qu’apprentie cuisinière, mais cela ne dura pas longtemps. Son sale caractère fut tel que quand deux vampires vinrent pour la prendre avec eux, l’affaire fut vite prête et Ysobel changea de famille. Elle eut donc deux parents avec de longs crocs et un gamin vampire aussi méchant qu’elle, nommé Bezêth. Ce ne fut pas la fête tous les jours, mais elle en garde un bon souvenir.

.:: Story of my life. :

Acte I
"Petit vampire et moi"

Le jeune Bezêth était un petit vampire bien turbulent. Né de deux parents vampires, il fut comme un cadeau pour eux, tant c’était rare pour un couple comme eux d’avoir un enfant. Il fut donc choyé et à ses caprices on ne connaissait pas de limites. Parfois, cela embarrassait ses parents, mais qui, ne pouvant rien lui refuser, cédaient à toutes ses demandes, même les plus saugrenues. Quand il la croisa, dans la rue, ce fut comme un choc pour lui. Ce fut comme un nouveau caprice pour ses parents. Une petite fille d’environ sept ans, habillée tout de noir et portant un lourd panier remplis de fruits et légumes, suivant en claudiquant une forte dame à la taille ceinturée d’un tablier. Le regard gourmand qu’il posa sur cette enfant fit sourire ses parents. Certes, elle ne semblait pas très jolie, mais sa jeunesse était appétissante. Bezêth la voulait. Non pas pour la manger. Etrangement, il n’en avait pas envie. C’est qu’il était curieux, voilà tout. Des autres enfants, il en voyait rarement, toujours enfermé dans la grande villa de ses parents, et lors des sorties en villes, toujours très tard le soir, le garnement ne croisait aucun autre bambin. Mais là, cette petite humaine, traînant son fardeau en osier, si tard le soir ! Il s’échappa d’entre ses parents et courut après la toute petite. Ne sachant pas comment s’y faire, il ne trouva rien de mieux que lui bondir dessus comme si c’était sa proie. Il faisait un peu plus âgé qu’elle, environ neuf ans, et n’eut pas de mal à la renverser en un cri sauvage. La petite eut peur, laissa tomber son panier en un cri alors qu’il la plaquait au sol. La femme qui l’accompagnait se retourna, surprise alors que les parents du vampire accouraient. Les rares passants se retournèrent, puis passèrent leur chemin. La petite tenta de repousser Bezêth, assise sur elle. Agacé, il lui mordit la main et se reçut en retour une claque magistrale de la part de la demoiselle. Certes cela ne lui fit pas mal, mais le surprit. Puis un bras fort le souleva. Son père. Sa mère s’excusa de son comportement, glissa un billet dans la main de la servante qui se lamentait devant les légumes étalés par terre, puis tous trois repartirent, Bezêth encore sous le choc, à présent encore plus interloqué par cette enfant si méchante.

Le lendemain, il s’échappa tout seul, prit un cheval et alla jusqu’à la ville. Il chercha son odeur, ses cheveux bruns, mais il y avait tant d’odeurs humaines et tant de chevelures brunes ! Il la chercha, la chercha partout, puis la trouva, sur les marches d’une maison, décortiquant une orange avec ses mains froides. Il s’approcha et descendit de son cheval. Lui n’avait pas froid mais elle grelottait. Avant qu’elle ne put se rendre qu’il était à ses côtés, Bezêth lui prit l’orange qu’elle tenait, et l’observa. La gamine leva ses grands yeux noirs. Sûrement l’avait-elle reconnu, mais ne laissa rien voir.

« C’est une orange. »

Sa voix était douce, et Bezêth en rougit. Sa vois était plus belle que celle de sa propre mère ! Sa mère, qui dans son esprit était la plus belle d’entre toutes ! Elle se leva et reprit son orange, puis en sépara les quartiers et en tendit un au tout jeune vampire. Il le prit et l’observa, ne sachant pas à quoi cela servait.

« Ca se mange. »

Et accompagnant ses mots d’un geste, elle mangea un quartier. Bezêth, suivant son exemple fit de même. Première fois qu’il mangeait de la nourriture humaine, et, l’avalant de travers, se mit à tousser, comme s’il allait s’étouffer. La petite pointa son doigt sur lui et se mit à rire, un rire méchant. Comment osait-elle rire de lui, cette humaine ? Le vampire se jeta sur elle, crocs dehors mais la jeune enfant lui donna une seconde claque, ce qui l’arrêta, tout comme la première fois. Elle le regarda, triomphante, un sourire satisfait aux lèvres.

« On ne s’en prend pas aux femmes, ni aux enfants, vilain garnement ! »

Bezêth alors, eut terriblement envie de pleurer. De rage. Personne avant n’osait lever la main sur lui ! Se servant de sa force et de sa vitesse anormale, il l’attrapa par le bras et l’envoya valser par terre. L’orange qu’elle tenait roula par terre, et, impitoyable, il l’écrasa. Hors d’elle, la gamine se releva. C’était noël aujourd’hui, et c’était son cadeau ! Toutes griffes dehors elle lui bondit dessus avec un cri d’attaque. A ce moment là la porte s’ouvrit et une femme, la même et grosse femme qui l’accompagnait le jour dernier se tenait dans l’entrebâillement de la porte, l’air sévère. Etrange comme cette vision les arrêta tous les deux. Alors deux fortes mains les tirèrent par le bras et les emmena dans la maison. On cria quelques mots et de la pièce d’à côté surgit une femme, habillée avec beauté. La bonne qui maintenait les deux garnements prit alors la parole, d’une voix pleine de colère.

« Elle se battait encore ! Cette enfant est une plaie, madame ! Mieux vaudrait l’abandonner sur le perron d’une église ! »

Et là, sans prévenir, Bezêth mordit le bras qui le tenait, arrachant un cri de douleur et de stupeur à la bonne qui le tenait et, sous le choc le lâcha. Ne voyant que pour seule cachette le dessous de la table, il s’y faufila. La gamine, se servant de son exemple, mordit la dame qui la lâcha à son tour et vint rejoindre Bezêth sous la table. Elle prit sa main, et, tous deux déterminés à ne pas bouger de là, regardèrent, furieux, les deux adultes face à eux. Ils avaient un ennemi commun, à présent. La femme, habillée avec goût se pencha et avec un sourire bienveillant tendit sa main, invitant les deux enfants à sortir de leur cachette. Mais Bezêth se mit à grogner, dévoilant ses longues canines, ce qui fit pâlir celle qui se tenait en face de lui. Elle se releva, et chuchota quelques mots qu’entendit toutefois le vampire.

« C’est le fils des O'Dea… Envoyez quelqu’un jusque chez eux, dites que leur fils est ici. »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Une bonne heure plus tard arrivèrent les parents de l’horrible môme, resté planqué sous la table, l’air mauvais. Quand il entendit les pas de son père, il frissonna, et la mioche à ses côtés, s’en rendant compte, ne put s’empêcher d’avoir un sourire en coin. C’est que n’ayant pas de parents, elle ne pouvait pas les craindre ! Mais ce fut le visage de sa mère qui apparut alors aux deux enfants, le père restant en retrait. Le vampire alors se jeta dans les bras qui lui étaient tendus, secoué par sa journée. Elle le tira de dessous la table, mais la demoiselle qui l’avait accompagnée dans sa lutte le tirait de son côté par la jambe. Son regard si déterminé séduisit la vampire, qui se dit que cela ferait certainement plaisir à Bezêth de l’avoir à ses côtés… Il s’était tout de même enfui de la maison pour la retrouver ! De sa voix claire, elle s’adressa à l’enfant toute vêtue de noir.

« Comment t’appelles-tu ? »

« Ysobel. »

« C’est très joli comme prénom ! Et où sont tes parents ? »

« J’en ai pas. »

« Tu n’as jamais rêvé d’en vouloir ? »

« Oh, ça, non ! Ce sont des êtres mesquins qui vous empêchent de sortir le soir et vous privent de dessert. »

La vampire rit. Ysobel lâcha la jambe de Bezêth, qui, les paupières closes se laissait porter par sa mère. Les deux vampires quittèrent la cuisine, laissant seule Ysobel. Elle s’assit sur un tabouret et regarda le bouton de manche qu’elle avait arrachée à la veste de l’autre garnement, ainsi que la trace de sa morsure dans sa main. Le temps passa. Elle s’ennuyait, quand donc viendrait la bonne pour la punir ? Ah, la voilà ! On poussa la porte, Ysobel prit un air renfrogné, prête à recevoir sa correction. Mais ce fut Bezêth qui surgit, triomphant.

« Tu viens avec moi, Ysobel ! »

Sans trop comprendre, la gamine se laissa tirer par la manche de sa robe. Elle venait d’être vendue en tant que dame de compagnie à un vampire ! la petite n’en avait pas encore conscience. Elle eut à peine le temps de dire au revoir à ceux qui l’avaient toujours entourés qu’elle fut juchée sur le cheval sur lequel était arrivé Bezêth, qui s’amusa bien de la voir décontenancée d’être sur cette gigantesque bête. En réponse à ses rires, elle lui tira les cheveux.



Le temps passa. Bezêth grandissait si lentement qu’il semblait avoir à peine douze ans alors que la demoiselle en avait à présent vingt. Ils s’entendaient merveilleusement bien, se crêpant le chignon sans cesse pour un oui ou pour un non. Qu’il soit vampire avait tout d’abord repoussé un peu la jeune enfant qui par la suite s’était faite à cette idée. Tout comme le fait qu’ils se nourrissent de sang humain… Mais dans le cœur de Ysobel, les autres humains, ils n’avaient pas de place et cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Pour les vacances d’été, vint la cousine de Bezêth. Une vampire qui avait l’apparence d’une adolescente de dix-sept ans. Bien que l’une soit humaine et l’autre vampire, elles se mirent en tête d’embêter toutes deux le pauvre Bezêth qui n’avait rien demandé. Ysobel, incapable de lutter contre les coups du vampire, se contentait de l’attirer dans leurs pièges. Le bord d’un ruisseau, par exemple. Ensuite, surgissait sa cousine, Béatrice, qui le poussait dans l’eau. Et toutes deux riaient, et lui remontait la rive, se jetait sur elle avec toute sa haine. Ysobel fuyait, mais Béatrice restait, capable de lutter à forces égales contre le jeune enfant. L’humaine les regardait alors, planquée derrière un arbre, se trouvant fort démunie envers ces deux individus. Avant, elle pouvait frapper Bezêth presque d’égale à égale, profitant de sa stupeur à chaque fois. Mais le temps avait passé, et à présent, elle ne l’impressionnait plus du tout. Béatrice s’en rendit bien compte, de cela. Chaque été elle venait, et depuis le temps qu’elle les observait, elle vit le rapport de force entre les deux évoluer. Ysobel, petit à petit, avait cédé du terrain. Et se sentant acculée, seule mortel parmi tous ces immortels, elle semblait disparaître, petit à petit. Alors Béatrice un soir où elles veillaient ensembles, lui proposa de devenir vampire. Béatrice avait été transformée par un autre vampire. Cela lui avait fait très mal, horriblement, mais elle ne le précisa pas à Ysobel, de peur que cela l’arrête. C’est qu’elle voulait que cette dernière reste pour toujours avec elle, à courir après son cousin, et pas seulement. Elle s’était véritablement attachée à elle. Alors elle ouvrit sa bouche, et Ysobel y mit son cou, de son propre gré. Le sang coula. Ce fut merveilleux. Béatrice s’arrêta avant la dernière goutte, se mordit le bras et fit goutter son sang dans le bouche de l’humaine, qui se mit alors à convulser. Béatrice fut étonnée. Elle, sa transformation ne l’avait fait souffrir que quelques heures, et pas autant ! Bezêth, alerté par les cris d’Ysobel surgit et la regarda se rouler sur le sol. Il l’appela, cria son prénom, vint vers elle et tenta de l’immobiliser. Son front était brûlant de sueur, son teint livide, tout son corps crispé et prit de spasmes. Ses parents finirent par arriver, et les contemplèrent, tous les trois. Béatrice dans un coin, Bezêth retenant Ysobel hurlant. Ils comprirent ce qui venait de se passer. D’une voix tonitruante, le père demanda qui était le responsable de cela. Il savait qu’un jour cela finirait par arriver mais ne s’y attendait pas de sitôt. Aucun des deux vampires à l’aspect juvénile ne répondit. Il arracha Ysobel aux bras de son fils, et la conduit dans sa chambre. Elle s’agrippait à ses vêtements, se tordait dans tous sens, demandait qu’on l’achève. Rien de beau en tout cela. Son supplice dura cinq jours, et à l’aube du sixième, elle semblait calmée. Elle avait juste très faim…

Ce fut Bezêth qui lui apprit à se nourrir. Elle fut tout d’abord dégoûté par le fait de tuer, puis finit par voir cela comme quand elle devait évider les lapins alors qu’elle était servante. C’était tout aussi dégoûtant, mais il fallait bien se nourrir. Béatrice, à la fin de l’été, repartit. Ce fut la dernière fois qu’Ysobel la vit. Mais cette vampire lui avait fait le plus beau cadeau qu’il soit. Elle était magnifiée et avait a présent le pouvoir de lutter à armes égales avec Bezêth, qui regretta bien vite qu’elle soit devenue vampire. Qui de plus est, elle était sorcière, ses pouvoirs étant étrangement restés latents toute sa jeunesse.

Une fois eut-elle découvert ses pouvoirs, elle en profita. Envoyer couteaux, livres, meubles vers celui qu’elle considérait à présent comme son frère était terriblement amusant, surtout qu’en envoyant valdinguer le buffet de la salle à manger sur lui, elle était sûr de lui faire ne serais-ce qu’un peu mal, et surtout, peur. Cela devint problématique pour les parents du vampire. Elle ne maîtrisait que mal ses pouvoirs… Fut donc prit un professeur pour l’éduquer. Qu’il fut surprit qu’une vampire ait des pouvoirs magiques ! Mais cela était de plus en plus courant, semblait-il. Ysobel apprenait vite et bien. Sa vivacité d’esprit charma son professeur, qui vint à parler d’elle autour de lui. Que ce soit en Histoire de la Magie, en Botanique ou en potion, elle excellait. Et ne parlons pas de vol… Pour lui faire plaisir, son professeur avait ramené de la ville un balai. Oh, qu’elle s’amusait avec, entraînant Bezêth avec elle vers les cieux, lui criant et elle riant ! Puis un jour, une lettre lui parvint, de Poudlard. C’est son professeur qui la lui donna, en mains propres. Les rumeurs à son sujet étaient venues chatouiller les oreilles de la directrice qui avait décidé de lui donner une place. Au début, elle n’y crut pas. Entrer à Poudlard, comme ça, entre deux années et en étant vampire ? Mais quand on lui dit qu’elle n’était pas la seule enfant sanglante à y aller, son choix fut fait… Difficilement. Elle devait pour cela laisser Bezêth derrière elle. Bezêth, son frère, son chéri, son adoré. Malgré toutes les insultes et vacheries qu’ils se faisaient entre eux, ils s’adoraient. Mais elle avait l’occasion de faire des études, et cela prit le dessus. Bezêth s’y opposa, tapa du pied, finit par accepter. Il alla même avec elle acheter a baguette et choisir son hibou. Une baguette en bois d’aubépine, symbole de pureté et un hibou strié. Quelques jours plus tard, elle s’en alla. Bezêth eut beau courir sur le quai, il ne put la suivre jusqu’au bout. Ysobel s’en était allée.

L’entrée à Poudlard fut difficile. C’était un environnement tout nouveau pour elle, où elle devait cacher le fait d’être vampire. Bien qu’elle fut envoyée chez les poufsouffle, et se sentit vite seule, ne s'étant pas encore rangée dans un clan (mais étant bien suceuse de sang humain) bien qu’elle eut une place au sein de l’équipe de quidditch, en tant que batteuse. Sa force et sa hargne fut admirée par ses comparses et elle fut connue comme l’une des femme les moins féminine de Poudlard, frappant comme une brute, visant de préférence la tête des adversaires… Semblait-il aussi qu’elle prévoyait où ils allaient surgir. Avec ses succès lors des match et son aide précieuse pour certains pour les devoirs, le vent semble changer de sens et souffler à présent en sa faveur, mais peut très vite changer de nouveau de sens. Surtout que face aux loups-garous, Ysobel est totalement démunie. Elle ne sait pas trop ce qu’ils sont, étant plutôt un sujet tabou au sein de sa famille et bien qu’elle sache qu’ils sont dangereux, elle ne peut s’empêcher, par curiosité, de tenter de les approcher.



{{ All about...

.::Votre patronus: Un sarcosuchus imperator. Ou plus simplement, un crocodile géant. Immense, rapide, redoutable. On se serait plutôt attendu à une fleur ou quelque chose de plus élégant pour Ysobel.
.::Votre sortilège fétiche: Sectusempra, ou plutôt diffindo, qui lui permet de découper n’importe quoi. Quand Ysobel est en colère, vexée ou quoi que ce soit d’autre négatif, elle l’utilise jusqu’à réduire ne charpie quelque chose. Qu’elle réduise en charpie quelqu’un n’est pas encore arrivé, mais sait-on jamais.
.::Votre potion fétiche: Veritasérum. C’est la potion qu’elle a eu le plus de mal à faire mais a réussi. Bien qu’elle ne s’en serve jamais, il lui arrive d’en fabriquer et d’en donner à ceux qui en ont besoin, ce qui donne lieu à un véritable marché noir au sein même de Poudlard. Méfiez-vous de ce que vous buvez…
.::Votre animal fétiche: Bezêth, son frère, répondrait-elle, juste pour le taquiner.
.::Votre matière favorite: La botanique ! Pour faire des potions, il vaut mieux savoir ce qu’on met dedans et pourquoi pas, comment cela pousse. Aussi, notre délicieuse vampire aime regarder les plantes, jour après jour, pousser.
.::Votre thème musical: March Of the Pinguins, The Voyage, Emilie Simon.



{{ You. Under your Mask.
.:: Votre nom ou pseudo? >) Nihihihih. Secret.
.:: Votre âge? Bonne question…
.:: Comment avez-vous découvert Maelificarum? Par l’admin toute puissante.
.:: Que pensez vous du design? Du contexte? Bref, du forum? Merveilleux, merveilleux, juste l’écriture un peu trop sombre… *s’enfuit*
.:: Note de présence sur 10 : 8/10
.:: Code du règlement. : Vérifié par Lou !
.:: Célébrité sur l'avatar? Alana Zimmer ♪