Caelia Taylor Warrens. - Simple and Stupid Human. (uc)

Nom & Prénom(s) :
Caelia Taylor Warrens. Pourquoi un nom aussi long ? Et bien parce que dans ma famille c'est comme une tradition, il faut toujours que les enfants portent deux noms. Moi j'ai héritée de celui de ma grand-mère; Taylor. Ma sœur elle a très étrangement hérité du mien; Caelia. Nos parents ont voulut faire dans l’originalité je pense. J’ai eu de la chance en ce qui me concerne car au début je devais me nommer : Estrella Georgie Warrens, vous voyez un peu le truc, on se serait foutu de moi avec un nom pareil. Mais bref, qu’importe, je déteste mon nom même si on me dit souvent que je le porte très bien.

Date de naissance & Lieu de naissance & Âge :
Je suis née le 2 Juin en Angleterre et j'ai 18 ans.

Race:
Une simple humaine.

Maison:
Toute ma famille est passé à Serpentard, depuis des générations, d'ailleurs ça remonte si loin qu'on peut véritablement utiliser le mot «Toujours». Ainsi j'aurais dut également passer par là mais je suis une exception, bien la seule d'ailleurs puisque ma jumelle est passé a Serpentard aussi. Je n'est jamais était une fille simple a suivre et j'ai donc toujours était celle un peu hors norme, qui faisait rien comme les autres. Je suis dans la maison des Gryffondor bien que ça déplaise a ma famille, d'ailleurs j'en suis fière même si je sais que je risque a tout moment d'être tuer par quelqu'un.

Pouvoirs spéciaux:
Je dirais bien que j'ai le pouvoir d'attirer toute sorte d'ennuis, que je suis un véritable aimant à malchance mais ce n'est pas là un don, en fait je n'en ai pas, étant une simple humaine faible et fragile. Par contre, si j'avais pu en avoir un j'aurais pris...celui de faire revenir les morts à la vie oui, pour ma mére...

Spoiler:

« Caelia ? Une bonne petite, qui vit parmi les morts. Comme si le lien qui la séparait de sa mère ne s’était jamais rompu, même dans l’au-delà. Les larmes sont taries depuis longtemps. Il ne reste plus qu’une carcasse vide, qui tente, tant bien que mal, de survivre. Pauvre enfant. Je voudrais lui dire de ne pas s’en faire, que c’est pas sa faute et qu’à douze ans, on est pas responsable d’un amas d’horreur. Je voudrais lui dire que la mort est douce, parce qu’elle nous délivre de la pensée de la mort. Mais je me tais, comme tout un chacun. Trop pleine de pudeur. Je me raisonne, je baisse les yeux. Je me dis qu’en fin de compte, elle n’est pas la première et malheureusement pas la dernière non plus. Je le dit, pauvre gamine, si fragile et si douce, je me demande parfois ce qui la retient dans ce monde fou...

Mme Joly - Boulangére.


« Warrens ? Oui je la connais. C’est une fille bizarre si vous voulez mon avis. Introvertie. Toujours le nez dans ses bouquins. Un tempérament fort lunatique, qui ne joue pas toujours en sa faveur. Elle est toujours seule et elle a pas vraiment d'amis. C’est une fille fantôme. On en dit pas de mal. Pas beaucoup de bien non plus. Elle passe inaperçue, se fond dans la masse à la cafétéria. Quoique plutôt joli brin de fille, elle ne semble guère porter d’intérêt aux garçons du bahut. Peut être qu’elle préfère les filles, allez savoir. Personnellement je traîne pas avec elle mais elle a l'air plutôt intelligente. Sonprobléme c'est qu'elle est maladroite et quelque peu inconsiente si vous voyez ce que je veut dire. C'est le genre de fille qui passe son temps dans les rues et en pleine nuit donc euh.... Bref. Désolé mais je ne peux pas vous en dire plus. Difficile à cerner cette fille.

Lunea Summers - Collégienne.


« Ma soeur ? Oula, vous savez elle a trés mal réagit a la mort de maman, si je vous jure, elle a même cesser de se nourrir, de dormir, heureusement que je l'ai soutenu sinon elle serait plus là. Elle et moi on est trés différentes, elle c'est plutôt la bizarre qui a toujours pas fait son deuil et moi je suis la fille sympa qui repense parfois au passé mais qui va de l'avant. La pauvre quand même, elle est plus jeune et fragie c'est normal, surtout qu'elle croit que c'est de sa faute si tout a brûler. Malgré les apparences vous savez ma soeur est pas méchante, loin de là même, elle a toujours besoin d'être caliner. Je l'aime tellement, elle est mon sang et une partie de moi même, je ne sais pas ce que je ferais sans elle, vraiment.

Evidence C. Warrens - Soeur.


« La mort est fin et principe de vie. C’est une dimension fort difficile à accepter pour une fillette de douze ans. Je me souviens de son arrivée comme si c’était hier. Elle était hébétée, immobile. La bouche close, elle suppliait du regard. Je n’ai jamais su ce qu’elle tentait de me dire ce soir là. Peut être un « pardon » qui n’avait pas lieu d’être. Tout s’est passé trop vite, comme si le temps reprenait une course folle, suspendue le temps du drame. L’assistance sociale la déposé ici même a midi pile. Elle était secouée. Je lui est servit à boire. Elle venait d’avoir douze ans, je me souviens m’être dit qu’elle était bien jeune pour se découvrir une maturité précoce. On m’expliqua plus tard qu’un incendie avait été déclenché par Caelia. Un accident. Une histoire de bain avec des bougies. On veut faire la grande, être comme sa maman et voilà ce qui arrive. Quel malheur. Une infime bêtise qui malheureusement aura couté la vie de sa mère. Quand a son père, cet enfoiré excuser moi le terme, la abandonner, je trouve cela injuste, ce n'était pas de sa faute après tout. Ah et j'oublie sa sœur ! Pauvre enfants, elles ont étaient séparé. Parfois Evidence venait la voir et je voyais les larmes inondés son visage poupin de quinze années à peine, je vous jure, qu'elle injustice ! Ces gamines n'aurait jamais du subir ça. Elles ne seront plus jamais les mêmes....

Mme Scofield - Directrice de l'orphelinat.

Quelques temps plus tôt à l'école.

_ Oh, mais c'est Caelia !

La petit Warrens, âgée de neuf ans, continua son chemin en ignorant royalement le groupe de garçons présents dans le couloir. Du moins, avait-elle essayé avant que l'un d'eux ne lui fasse un brusque croche-pied. Cealia s'étala contre le sol, lâchant son cartable, et ses livres s'éparpillant autour d'elle. Les gloussements stupides ne firent que s'accentuer, tandis que C. retint ses larmes à grande peine. Ses boucles brunes cachant son visage, elle mordit rageusement la lèvre inférieure. Ne pas craquer. Ne pas pleurer à chaudes larmes, car c'est ce qu'ils désiraient ardemment. Ces abrutis ne devaient pas gagner.

_ Alors, Caelia, on ne se relève pas ?

_ Laisse là, elle a l'habitude. Mademoiselle Warrens adore lécher le sol à nos pieds.

Nouvel éclat de rire général.

_ Ohhhh, regardez ! Ces bouquins là, ça ferait un bon feu de joie non ?

_ Non !

Pas ses livres. Pas la prunelle de ses yeux. Ces garçons pouvaient la frapper, l'insulter constamment si ils le souhaitaient tant qu'ils ne touchaient pas à une page de ses livres. Malheureusement, le visage de Blanche-Neige si effrayée, ne donnèrent que davantage l'envie de détruire ses précieux manuscrits. Depuis quelques années, l'innocente surdouée n'avait jamais manifesté la moindre faiblesse devant ce groupe de vipères, les empêchant ainsi de jouir de la preuve tangible du mal qu'ils infligeaient à leur victime. C'était la politique de Caelia : ne jamais montrer que toutes ces horreurs l'a touchée d'une manière quelconque. Or, elle semblait avoir échoué, en gémissant une prière implicite de ne pas toucher ses livres.

_ Pourquoi ? Murmura-t-elle.

Pourquoi tant de haine alors qu'elle ne leur avait jamais rien fait de malencontreux, au contraire. Pourquoi la persécutait-on, alors qu'elle ne faisait que vivre dans l'ombre ? Alors qu'elle était incapable de faire du mal à une mouche ? La réponse s'imposait toujours clairement à son esprit : l'intelligence. Caelia était affligée lorsqu'elle pensait à ce genre d'individus, qui enviaient et détruisaient pour satisfaire leur ego démesuré. Elle devait subir les frais d'une immaturité dont témoignait la plupart des enfants de son école. C'était profondément injuste. Ce n'était aucunement de sa faute si certains professeurs affichaient clairement leur satisfaction à chaque bonne réponse formulée par la petite Warrens. Si elle avait eu le choix, la brunette aurait renié avec satisfaction sa nature d'intello, ne serait-ce que pour passer inaperçue. Ne serait-ce que pour avoir une vie normale.

_ Ohhhh...Mademoiselle Warrens n'est pas contente.

_ Elle pleure....Pauvre Mademoiselle Warrens !

_ Peut-être que Mademoiselle Warrens veut assister à la destruction des livres ?

_ Ohhh...tu as raison, Andrew ! Ce ne serait pas correct si Mademoiselle Warrens n'assistait pas à la mort de ses uniques amis !

_ Lâcher là bande d’abrutis !

Caelia. se releva à la vitesse de l'éclair, faisant face à ses tortionnaires. Elle arracha le livre des mains de l'idiot n°1 en la poussant violemment par terre. Les deux autres crièrent, indignés que Caelia ait osé toucher leur leader. Ils se précipitèrent vers le chef, et prit profit de cette diversion afin de récupérer ses livres avec hâte, ainsi que son cartable. Avec le peu de courage dont elle faisait preuve, C. s'enfuit en tenant par la main sa grande sœur qui avait fait son apparition. Ses pas martelèrent le sol dans un bruit sourd, tandis qu'elle entendait les gémissements de l'idiot n°1 et les insultes des autres s'éloigner au fur et à mesure qu'elle se rapprochait des toilettes des filles. Elle y entra, avant de s'y enfermer. Evidence la regarda, une grimace sur le visage, dégouté a l’idée que ces idiots l’ai touché puis elle serra dans ses bras sa petite sœur .

FIN FLASH BACK

Je secouais légèrement la tête, mes boucles brunes virevoltant quelques instants autour de mon visage. J'avais été si absorbée par cet épisode de ma vie en primaire, que j'en avais oublié ma "mère" qui hurlait. Encore.

_ Tu conduiras Evidence chez le médecin. Mais sache Caelia, que tu n'es rien. Sois un peu réaliste, ma chérie. Tu ne vaux rien, vraiment.

_ Bien sûr. Je te vois tout à l'heure. Répondit-je, lasse et trop peureuse pour oser s'opposer à l'aristocrate.

C'est ce moment que choisit ma sœur pour apparaître dans la pièce, tel un rayon de soleil illuminant un ciel sombre et nuageux. Elle s'approcha doucement de moi puis, me prit instinctivement la main. Nos regards s'accrochèrent, et la, je me sentis soudainement en sécurité. J’étais avec elle, et c'était tout ce qui comptait.

_ Ou étais-tu ?

_ Evie...je suis si désolée, je n'ai pas réfléchi. C'est la première et dernière fois que je fais ça.

_ Cae', je ne comprends strictement rien.

_ Il en vaut mieux ainsi.

Ma sœur cadette me contempla pensivement. J’eus un sourire en coin rassurant, ne voulant alerter ma tendre Evie. L'amour que je lui portais était tout aussi puissant que l'amour qui m'avait reliée à ma défunte mère. Je ne pensais pas survivre à l'absence de ma sœur, un moment pénible comme le jour de la mort de notre mère, qui était une crainte que je nourrissais au plus profond de mon être.



Je n’osais pas détacher mon regard du hibou qui se tenait juste devant moi, à l’endroit exact où aurait normalement du se trouver mes toasts qui avaient visiblement servis de repas à l’oiseau nocturne. Qu’est-ce que tout ça voulait dire ? Pourquoi tenait-il une lettre à mon nom dans son bec ? Quelque chose n’allait visiblement pas et pourtant, je n'arrivais pas très bien à cerner quoi. En me réveillant ce matin, le jour de mon seizième anniversaire, j'étais descendue normalement dans la grande salle à manger du l'orphelinat, comme à mon habitude. Et c’est là que j’avais trouvé l’oiseau, qui patientait tranquillement entre la confiture et le café chaud, semblant attendre. Pire : semblant m’attendre. J’avais tout d’abord vainement tenté de faire sortir le volatile, mais à chaque tentative, il ne bougeait même pas d’un pouce et continuait de me fixer presque avec insolence, si tant est qu’un hibou puisse avoir ce genre de réactions. Maintenant, j’hésitais entre hurler ou courir dans la chambre de ma surveillante pour la prévenir de l’intrusion d’un animal dans la salle à manger. Etrangement, la seconde proposition me paru la meilleure ou, en tout cas, la plus appropriée. Néanmoins, je n’eu même pas besoin de faire quoique ce soit puisque Mme Scofield venait de me rejoindre. Elle semblait mal réveillée mais, en apercevant le hibou, son visage s’éclaira. Je ne pu m'empêcher de constater qu’il y avait un problème. J'avais connu cette femme plus sanguine, surtout si tôt le matin. Si elle acceptait qu’un hibou pose ses pattes sur le pain frais, c’était que quelque chose clochait.

_ Alors, tu n’ouvres pas ta lettre ? Il me semble qu’elle t’est adressée.

Pardon ?

_ Mais Mme Scofield… c’est un hibou. Un HIBOU, en PLEIN JOUR, dans L'ORPHELINAT.
_ Je ne suis pas idiote. Tu comprendras si tu te décides à lire ce qu’il y a d’écrit dans cette enveloppe.

Elle accompagna ses paroles d’un grand sourire et la je cru qu’elle était tout simplement devenu folle. Mais bon, si ça pouvait faire plaisir à ma surveillante… Je retirais nonchalamment la lettre du bec du hibou et celui-ci s’envola immédiatement par la fenêtre ouverte. De plus en plus étrange. Je parcouru le parchemin et cru que j’allais m’évanouir. Je la relu plusieurs fois, tentant de comprendre. Pendant ce temps, Mme Andrews une autre surveillante, les larmes aux yeux, avait rejoint son amie qui affichait toujours un sourire fier. Un silence pesant s’installa, tandis que je tentais de comprendre ce qui m’arrivait. Alors comme ça, j’étais une sorcière qui devait rejoindre une école de sorcellerie nommée Poudlard. Etait-ce une blague de mauvais goût ? Avais-je manqué un épisode ? Jamais, au grand jamais n’avait ne serait-ce qu’exécuter un seul acte de magie. Je ne pouvais même pas dire si j’y croyais ou non, pour la simple et bonne raison que je ne m’étais jamais posé la question. Alors je voulais bien croire à tout mais là, c’était trop gros et trop difficile à avaler en une fois. Je me tournais vers les deux femmes, l’incompréhension se lisant grandement sur mon visage.

_ Je… je n’ai pas tout compris… Qu’est-ce que c’est Poudlard ? Et puis non, enfin je veux dire, je n’ai jamais fait de magie… et à la rentrée prochaine, je passe juste au lycée, je ne peux pas aller dans une école de sorcellerie ou je ne sais quoi…

Ce n’est pas que ça m’aurait dérangé, bien au contraire. Mais seulement, j’étais persuadée de ne pas être sorcière du tout et que l’on s’était certainement trompé de personne.

_ Je pense que tu as beaucoup de choses à lui expliquer… , remarqua Mme Andrews.

Celle –ci acquiesça et me fit signe de m’asseoir sur une chaise. Décidément, je comprenais de moins en moins ce qui se passait ici.

_ Comme tu viens de le lire, Poudlard est la plus grande école de sorcellerie de toute l’Angleterre. On y forme des sorciers et des sorcières, pour qu’il puisse apprendre à se servir de leurs pouvoirs. Eh oui, la magie n’existe pas que dans les contes ! Tout comme ta mère, tu es donc une sorcière. Ton père, par contre, était un moldue, ce qui signifie qu’il n’avait pas de pouvoirs magiques comme toi, ta mère et…ta sœur.

_ Et pourquoi ne m’en avez-vous pas parlé avant ?

_ Parce que l’on n’était pas sûr que tu tiennes de ta mère pour le côté magique. D’habitude, il y a quelques signes précurseurs, comme des vases qui se brisent quand les enfants sorciers sont en colère, ou des choses comme ça. Seulement, il n’y a rien eu de tout ça avec toi, ce qui explique que l’on ne t’ai rien dit. Je pense que c’est pour ça que tu es si surprise.

Il y eu un long silence, pendant lequel je tentais tant bien que mal d’assimiler toutes ces nouveautés qui s’annonçaient quelques peu déplaisantes.

_ C'est pour ça que je suis plus "intelligente" que les autres, c'est mon pouvoir, c'est quoi ?

_ Je dois t’avouer que je n’en sais rien du tout… peut-être que tu a un pouvoir, qui sait ? Sincèrement, je ne sais pas.