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| The end starts here [Ailyn] | |
| | Auteur | Message |
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Dante H. Corrino No Fangs Allowed
Nombre de messages : 128 Age : 41 localisation : Là où ton regard ne peut porter. âge rp : 18 sortilège — potion fétiche : Diffindo race : — humain(e) animal de compagnie : Ares, un corbeau au plumage noir. petit message : On ne peut absoudre celui qui ne se repent pas. Date d'inscription : 26/04/2009
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| Sujet: The end starts here [Ailyn] Dim 17 Mai - 23:08 | |
| Dante qui ne quittait désormais quasiment plus son uniforme des Corrino, gravit les quelques marches menant de son dortoir à la salle commune. La veille il avait, avec divers partisans, lancé le Mouvement de Libération de Poudlard. Il avaient tous par leur sang versé, prêté le serment de ne jamais céder face aux canidés et de poursuivre le combat tant que Poudlard hébergera encore ces infants du malin. La pièce était éclairée par divers bougies réparties un peu partout sur les tables et torches fixées aux murs. Sans compter bien évidemment l'âtre du feu qui rougeoyait au centre de la salle. Il ne fallut que quelques seconde au jeune homme pour repérer l'objet de sa visite, elle était là comme à son habitude, assise à une table. Son port de tête faisait penser à une personne de haute naissance mais Dante savait pertinemment qu'elle n'était rien de plus qu'un zombie doué de conscience. Sa "cour" l'entourait comme de coutume, l'héritier devrait faire face à ces tas de terreau en bloc s'il voulait marquer les esprits. Il allait le faire non seulement pour indiquer à sa rivale que les choses allaient changer mais aussi pour rallier s'il était possible d'autres élèves à sa cause. A cœur vaillant rien d'impossible, avait un jour dit un moldu avisé et Dante comptait montrer que de vaillance il n'en manquait aucunement. Le MLP devait avoir un premier geste fort et indiquer ses intentions dès le départ, s'il venait à perdre la face devant ces canidés alors il saurait que le rôle de fer de lance du mouvement échoirait à un autre ou plus probablement une autre, Svetlana saurait continuer sur le chemin qu'il avait tracé. Mais les choses n'en étaient pas encore là, aujourd'hui dans cette pièce Dante avait l'intention de lancer les hostilités avec un geste symbolique qui cristalliserait la volonté de ses partisans de vaincre. Il s'approcha donc de la jeune femme et de ses compagnons, une bougie unique trônait au centre de la table qu'ils occupaient. A les voir ainsi on aurait pu penser qu'ils étaient les maîtres de Serpentard, ils se comportaient en tout cas comme tel et cela provoquait des hauts le cœur au jeune Corrino. Il s'avança et vînt prendre place en face de celle qu'il considérait comme la tête pensante du mouvement vampire dans sa maison et peut être même dans tout le château. Il s'était assis comme s'il y avait été invité mais son visage ne montrait aucune empathie pour ses voisins de table, bien au contraire Dante ressentait un profond dégout pour ces créatures, mais aussi plus insidieusement une certaine peur primaire à se trouver face à ces vampires tout en sachant ce qu'il s'apprêtait à faire. Son regard bleu acier se riva sur celui de la jeune femme. Il l'observa quelques seconde avant de se lever de nouveau. IL ôta le bouton de manchette qui maintenait sa veste au niveau du bras droit, il retroussa dans le même geste la chemise qu'il portait en dessous et tendit sa main au dessus de la flamme qui se trouvait entre eux, à aucun moment son regard ne quitta celui de la vampire. Il commença à sentir la chaleur de la flamme lui entamer la peau, la douleur il le savait allait être des plus insupportable mais s'il voulait marquer cette rencontre d'un geste fort il lui faudrait endurer la douleur sans ciller. Il commença donc à parler gardant sa main en contact avec la flamme.
- Ailyn... si je ne me trompe pas tu es en quelque sorte la reine de cette petite trompe de non mort ou non vivant... enfin ne nous attardons pas sur la sémantique. Je me présente pour ma part je suis Dante H. Corrino. Je suis ici pour t'informer que la domination de tes semblables et de vos chiens de compagnie sur Poudlard est désormais arrivé à son terme. Je représente un mouvement qui ne cesse de s'amplifier, dont l'ultime but et de tous vous bouter hors de l'enceinte de cette institution.
Des gouttes de sueur commençaient à se former sur son front alors que la flamme avait commencé sont œuvre et dévorait peu à peu les chaires de sa paume.
- Il ne sera pas dit qu'un Corrino ne se sera pas battu pour la supériorité de la race humaine. Et chacun des membres du Mouvement de Libération de Poudlard me vaut en terme d'abnégation. Nous sommes légion et ne faiblirons pas avant d'avoir atteint le but fixé.
Son ton se voulait assuré et impérieux mais la douleur commençait à devenir insoutenable. Ses pupilles s'étaient rétrécis au minimum possible ne laissant quasiment plus aucune trace sombre dans ses yeux bleus. Lorsque la flamme finit enfin par percer les chaires de Dante pour ressortir de l'autre coté de sa main, le jeune homme la retira sans pour autant précipiter son geste. Il nous voulait en aucun cas montrer une quelconque faiblesse devant ces prédateurs. Il tourna sa main et en présenta le dos paume ouverte à la reine des damnés. On pouvait désormais voir au travers sans aucun soucis, les chaires noircies et cautérisées dégageaient une forte odeur de brulé.
- Votre impunité est terminée, Nous ne vous laisserons plus agir à votre guise. Je ne renoncerais jamais au serment que j'ai prêté et ma main meurtrie en sera le symbole. La flamme est à toi désormais, feras tu de même ou le feu te terroriserait plus que de raison ?
Cette fois-ci et seulement maintenant Dante s'autorisa un sourire narquois et provocateur. Il avait fait preuve de son abnégation et de sa force de volonté, son but était atteint, sa démonstration avait été assez théâtrale pour que chaque élève présent dans la pièce puisse suivre ses dires et que son geste reste gravé dans les mémoires, quant à savoir si Ailyn allait réagir violemment et bien il lui fallait prendre le risque mais il savait pertinemment que dans le cas où il devait tomber ce soir les siens ne cesseraient jamais le combat et son souvenir leur servirait de catalyseur.
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| | | Ailyn E. de Longsdale «. Bloody&Devil Admin. » ~ Slytherin Vampire.
Nombre de messages : 994 Age : 31 localisation : Dans le cimetière de tes rêves. âge rp : 117 ans., bien qu'il soit impolis de demander. Mais j'en parais 17. sortilège — potion fétiche : Sectumsempra & Veritaserum race : — vampire animal de compagnie : Mon serpent Nagini =) photo d\'identité : petit message : « My heart is a Devil's creation. » Date d'inscription : 22/02/2009
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| Sujet: Re: The end starts here [Ailyn] Lun 18 Mai - 20:07 | |
| - Spoiler:
J'ai l'autorisation des joueurs pour tous les persos que je fais parler x)
« Infernal! C'est mon royaume… Plaisir dans la douleur, Bienvenue au théâtre des horreurs! Bienvenue dans le théâtre du vampire… Cette nuit, tu seras notre victime. » Theatre of Horrors, Theatres des Vampires. La froide température extérieur était à l'image de l'ambiance intérieur. Dans notre propre salle commune, nous nous sentions mis à l'écart. Oh bien sur certains nous observaient encore avec cette crainte mêlée d'admiration profonde, mais nous lisions aisément le dégoût dans celui des sangs les plus pur. J'avais naïvement cru que ce bal ne nous entacherait pas, que nous n'avions aucun danger à courir. Mais dans bas d'Edward, lorsque la Mort avait enfin disparus, mon esprit s'était éclairé…Les dommages, qu'ils soient voulu ou pas, viendrait plus tard, découlerait… C'était comme si on nous forçait à prendre les armes. Nous étions donc dans la salle commune. J'affichais mon arrogance naturelle, assise sur une table avec les bras glacés d'Edward autour de ma taille. Mais aucun de mes congénères vampires n'étaient dupe. Nos esprits cherchaient des réponses, dans ce silence de mort. Entourée de Melena sur les genoux de Sevan, d'Effilie, de Valendra et de Leah, nous gardions tous le silence. Tous, jusqu'à ce que Valendra parle. Si bas, que personne à part l'ouïe aiguisée d'un vampire ne pouvait l'entendre. C'était du niveau de l'ultrason. | Valendra | -Se murer dans le silence n'arrangera rien…Elle avait raison. Cela ne servirait à rien du tout de continuer sur la voie du silence. Tout était contre nous et il fallait bien que l'on se défende. Tuer des humains ne nous gênaient pas, mais les fantômes des soulèvements passés hantaient encore nos actions…Il y avait eu des morts, dans le sang et dans la purification des flammes…Mon propre père avait failli en périr. L'évolution des temps nous immuniserait-elle contre cette barbarie? Mon pessimisme naturel me soufflait que non. Dans cette assemblée, qui regroupait mes plus proches « amis » si je puis dire, deux étaient humains. Melena & Sevan restaient néanmoins des atouts précieux car le futur se profilait loin…Très loin, pour la première. Quand au second…Il était tellement floue qu'il valait la peine de s'y intéresser de près. C'était des personnes loyales, incorruptible. Car goûter au mal absolu une seule fois suffisait…Humains…Les évènements nécessiteraient peut être une transformation plus rapidement que ce que j'avais pu prévoir. | Melena, qui avait perçu les paroles grâce à sa proximité | -Ce n'est pas si compliqué…Les humains possèdent des centaines de faiblesse alors que vous n'en possédez qu'une.| Edward | -Certes, une seule faiblesse, mais quelle faiblesse! Mais plus que ça j'aimerais savoir pourquoi…J'écoutais, mais mon esprit vagabondait dans le futur. Les yeux mi-clos, je cherchais à voir l'issue tout en sachant que s'était futile, sans espoir. Je la verrais quelque seconde avant la fin, pas avant…Quel pouvoir stupide! Vraiment stupide…Pas si stupide que ça. Je vis l'un de nos condisciple arriver. L'un de ceux que l'on reconnaissait sans peine, un sang pur, un anti-vampire, un anti-lycans, un esclave qui reniait ses maîtres naturels…J'échangeais un regard avec Valendra –car elle était en face de moi- tandis que le jeune homme prit une chaise. Nos regards rouges démoniaques se posèrent sur lui comme celui d'un maître sur son vassal. Nous suivions ses mouvements, sans curiosité apparente. Quel faisait-il avec cette bougie? Imperceptiblement, je tressaillis quand il mit sa main au dessus de la bougie. Le feu… « - Ailyn... si je ne me trompe pas tu es en quelque sorte la reine de cette petite trompe de non mort ou non vivant... enfin ne nous attardons pas sur la sémantique. Je me présente pour ma part je suis Dante H. Corrino. Je suis ici pour t'informer que la domination de tes semblables et de vos chiens de compagnie sur Poudlard est désormais arrivé à son terme. Je représente un mouvement qui ne cesse de s'amplifier, dont l'ultime but et de tous vous bouter hors de l'enceinte de cette institution. » Mon visage d'immortelle ne traduit rien. En revanche mon âme s'indignait. Cette chose osait m'appeler par mon prénom? Me tutoyer? Moi? La noble héritière du nom des Longsdale?! Qui depuis l'Antiquité avait évolué sans jamais se perdre encore aujourd'hui? Ce même nom qui avait l'honneur de qualifier le sang démoniaque le plus pur de toute la Création?! Quel culot vraiment…Il parlait comme si nous étions égaux. Non pire…Il parlait comme s'il m'était supérieur. Hors rien sur cette terre ne m'est supérieur! Il se présentait comme le chef d'un mouvement pour nous bouter hors de l'école. Un rapide coup d'œil aux autres m'informa sur leurs réflexions: Etais-ce une plaisanterie? « - Il ne sera pas dit qu'un Corrino ne se sera pas battu pour la supériorité de la race humaine. Et chacun des membres du Mouvement de Libération de Poudlard me vaut en terme d'abnégation. Nous sommes légion et ne faiblirons pas avant d'avoir atteint le but fixé. » Je ne pus m'empêcher de sourire en coin. « Nous ne faiblirons pas avant d'avoir atteint le but fixé. ». Beaucoup avait affirmé cela…Beaucoup s'était juré nous tenir tête jusqu'à la mort. Beaucoup avaient assurés qu'ils resteraient toujours pour nous anéantir. Et qui des deux camps étaient anéantis aujourd'hui? Une menace supplémentaire, une guerre à ajouter dans l'histoire immortelle. Une de plus…S'il y tenait tant! Je gardais mes yeux loin de la bougie. Ce n'était pas une terreur, c'était plutôt…En fait je ne sais pas. Peut être que le feu était la seule chose capable de provoquer un sentiment de prudence dans mon cœur démoniaque. Alors, il leva sa main dans notre direction. Elle était percée par les flammes… « - Votre impunité est terminée, Nous ne vous laisserons plus agir à votre guise. Je ne renoncerais jamais au serment que j'ai prêté et ma main meurtrie en sera le symbole. La flamme est à toi désormais, feras tu de même ou le feu te terroriserait plus que de raison ? » Etais-ce un défi? Certes, cela y ressemblait beaucoup…La main d'Edward pressa mon bras, prêt m'empêcher de le relever. Deux forces s'affrontaient en moi, mais pour une fois, ce fut la raison qui emporta. Au lieu de réduire ma main en poussière et d'absorber le sang de Melena ou Sevan pour m'en remettre, j'allais simplement lui répondre sur le même ton. -Tu ne te trompes certes pas. Mais jusqu'à nouvel ordre, il me semble que les esclaves ne tutoient pas leur maître, ainsi je te serais gré de respecter cette politique. Tu es un humain, et un humain assez stupide pour te dresser sur mon chemin. Tu devrais plutôt baisser les yeux et prier pour ne pas être ma prochaine victime. Ma domination est arrivée à son terme? Pourquoi maintenant et non dés mon arrivée, je te le demande…A moi seule je réduirais cette école en morceau si l'envie m'en prenait! Quelle folie de vous dresser ainsi devant la plus puissante des sangs-purs.Sans compter mon père bien évidemment, et ma mère. Mais en prononçant ces mots, j'évoquais ma propre génération et non celle de mes géniteurs qui remontaient à presque deux millénaires…Mon discours, prononcé avec le ton digne de mon rang, s'accompagna des sourires satisfaits et fiers de ma « Cour » comme certains se plaisaient à l'appeler. -Crois-tu que le fait de laisser le feu te mutiler va m'impressionner? Je te trouve surtout d'une stupidité effroyable. Tu n'as pas le pouvoir de guérir, tu souffriras ainsi pendant de longs mois pour une broutille. Mais sans doute cet acte a-t-il une quelconque symbolique humaine qui m'échappe…Vous êtes tellement futile, tellement inférieurs. Tu parles de symbolique, moi je parle de stupidité…Et je ne m'abaisserais pas à un niveau humain. Cette flamme ne me terrorise en rien, et je n'ai pas à le prouver. Sauf si tu souhaites que ces canines que tu hais tant se plante dans ton cou si tendre et aspire ton sang si…Sucré?Ma langue caressa mes lèvres fines, tandis qu'une étincelle s'alluma dans mes yeux rouges. Je sentais monter en moi l'envie du jeu, l'envie de mort…Ce petit impertinent s'en sortirait-il indemne ou me servirais-je de lui comme exemple pour tous les pseudo-résistants? Devinez…
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| | | Dante H. Corrino No Fangs Allowed
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| Sujet: Re: The end starts here [Ailyn] Lun 18 Mai - 20:46 | |
| - Spoiler:
J'ai l'autorisation de parler en mon propre nom...
Des mots, elle n'avait fait que prononcer des mots et aucune action. Certes elle était entourée de sa "Cour", elle était intrinsèquement plus puissante que lui, mais le prédateur tant redouté par tous n'avait fait que parler. Aucune action d'éclat, pas de crocs fendant l'air pour lui prélever son sang. Ni même un geste pour relever son défit, elle avait pourtant raison sur un point et un seul, Dieu que ça faisait mal et Dante savait qu'il ressentirait la brulure pendant de longues semaines, peut être ne retrouverait-il jamais la mobilité complète de sa main mais la principale erreur de cette agrafeuse bipède était sur la symbolique. Là où elle n'avait fait que voir de la stupidité, lui voyait un acte fort et fondateur incarnant l'abnégation d'une espèce pour sa survie et la victoire. Ce la n'avait l'air de rien mais bien souvent face à l'adversité les humains, ceux qui possédaient encore une once d'humanité puisaient leur force de ce type de symbole. Le rôle d'un chef n'étant pas d'être le plus courageux de son groupe mais de pouvoir inspirer le courage à tous les autres.
Le regard de Dante se porta sur l'entourage de Ailyn, il y avait là ses comparses classiques, la peau diaphane révélant leur condition. Mais il reconnu aussi certains des pur souches qu'il avait pré sélectionné et à qui il avait d'ores et déjà envoyé une missive. Cela le dégouta, comment des sorciers humains pouvaient se conduire comme les laqués de ces infants du malin ? Ne savaient-ils pas où était leur place ? A qui devait aller leur allégeance ? L'héritier Corrino eu un sourire amer et reprit place sur la chaise qu'il occupait quelques instants plus tôt. Sa peur avait quelque peu disparut, la douleur occupant une grande partie de son esprit, il savait que s'il tombait aujourd'hui, il continuerait de se battre, du-t-il pour cela le faire à genoux. Gardant des gestes calmes et agiles, il tira un mouchoir de soie de la poche intérieur droite de sa veste et banda sa main meurtrie à l'intérieur. La symbolique était une chose, le risque d'infection en était une autre. A force de mots, Ailyn montrait la principale défaillance de son clan, mis à part bien entendu leur condition de suceur de sang et de mort-vivant, leur ancienneté et le soutient indéfectible de l'ancienne directrice, cette catin nécrophile, leur avait fait perdre de vue leur propre vulnérabilité et la possibilité d'être vaincu. Surement pas sur le plan physique. Dante n'avait pas la prétention de tuer ces monstres mais Ailyn oubliait le fait que la société magique n'était tout simplement pas encline à permettre aux canidés de vivre au grand jour et encore moins de frayer au milieu des normaux.
Une fois sa main correctement bandée dans le tissu soyeux, le jeune homme leva de nouveau les yeux vers son adversaire. Elle avait eu la prétention de le qualifier d'esclave, certaines créatures ne connaissaient décidément pas la place qui était la leur. C'est avec un large sourire qu'il reprit la parole.
- Il est grand temps pour vous de comprendre que l'humanité n'est pas prête à vous accepter, votre place n'est pas à la lumière et encore moins parmi nous. Là où tu vois des esclaves ou un garde manger. Moi j'y vois des élèves plus valeureux que vous ne le serez jamais, quand bien même vous vivriez des siècles à essayer. La mortalité de ces femmes et hommes et leur éphémérité les rend plus courageux que n'importe quel canidés de ta suite ou même de ces chiens difformes qui sont arrivés en même temps que vous.
Dante se mit à jouer avec l'anneau qu'il portait à l'index droit, la douleur irradiait encore de sa main et il nota dans un coin de son esprit de requérir les soins de Parker ou encore ceux de Zlatkine pour l'apaiser.
- Ton principal soutient dans l'enceinte de ce château, est passé de l'autre coté du voile et n'en reviendra pas. Elle au moins à eu la descence d'accepter la mort lorsqu'elle s'est offerte à elle. Tes appuis sont plus ténus qu'auparavant et une résistance organisée s'est mit en place. Je ne doute pas un seul instant que tu puisses me vaincre ici même et me vider de mon sang. Mais j'espère pour ta propre sécurité que tu n'auras pas la stupidité de franchir cette ligne. Ma mort de ta main ou de celle d'un de tes gentils petits sous-fifres ne ferait que créer un martyr de plus, je serais alors dans l'impossibilité de garantir la sécurité d'aucun des tiens. Poudlard deviendrait le théâtre d'affrontements sanglants ou votre infériorité numérique vous serait fatal. C'est une chose que de se nourrir d'inconscients parcourant la forêt la nuit, mais t'en prendre à un héritier d'une grande maison devant toute la salle commune en est une autre et toute reine des perforeuses que tu es, je ne te pense pas aussi stupide. Quant à cette flamme, je pense effectivement qu'elle te terrorise...
La peur avait définitivement quitté Dante, sa mort serait peut être la meilleure chose qui puisse arriver au Mouvement. Mais s'il pouvait s'en tirer à moindre frais il fallait tenter le coup, d'autant que les sacs de terreau n'étaient pas les seuls ennemis à vaincre pour libérer Poudlard. Il lui fallait encore s'opposer aux roquets hirsutes.
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| | | Ailyn E. de Longsdale «. Bloody&Devil Admin. » ~ Slytherin Vampire.
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| Sujet: Re: The end starts here [Ailyn] Mar 19 Mai - 19:42 | |
| - Spoiler:
Sans commentaire Et je tiens à te rassurer, tu ne mourras pas ce soir x) Et tu ne deviendras pas vampire non plus, sauf si tu le veux...Tu auras de bonnes raisons de la haïr personellement sur le coup...
L'odeur de chair brûlé déclencha l'équivalent d'un frisson. Sauf que ma peau ne frissonnait que sous les caresses attentionnées de l'amant qui m'enlaçait en cet instant, protecteur. Nous ne craignions pas les rayons solaires, ils nous affaiblissaient simplement mais la différence était minime. Notre seule crainte était le bûcher, car les flammes nous renverraient en Enfer. Oh bien sur en cela ce n'était pas un grand drame, l'Enfer c'était comme une bacchanale grandeur nature. L'équivalent du Paradis pour les chrétiens, version diabolique. La Mort en elle-même ne m'effrayait pas, je m'en fichais à vrai dire…Je m'inquiétais d'avantage pour mon honneur qui serait entaché, au cas où un humain me battrait. Où une révolution humaine me tuerait. De toute façon l'idée en elle-même était stupide. Je me serais mise une claque si je m'écoutais. Je n'avais même pas à douter un instant de mon absolue supériorité et j'avais déjà l'idée du comment. Je ne lui fis même pas l'honneur de le regarder bander sa main, les autres m'imitèrent. Ses paroles étaient, pour nous, comme le début d'un spectacle comique. One man show peut être? Bah. « - Il est grand temps pour vous de comprendre que l'humanité n'est pas prête à vous accepter, votre place n'est pas à la lumière et encore moins parmi nous. Là où tu vois des esclaves ou un garde manger. Moi j'y vois des élèves plus valeureux que vous ne le serez jamais, quand bien même vous vivriez des siècles à essayer. La mortalité de ces femmes et hommes et leur éphémérité les rend plus courageux que n'importe quel canidés de ta suite ou même de ces chiens difformes qui sont arrivés en même temps que vous. »
Mais quel tissu d'ânerie…Notre but n'a jamais été de nous intégré. Nous étions dans cette école parce que nos parents respectifs nous avaient assuré que c'était une bonne chose et qu'on n'a jamais assez d'armes pour combattre l'ennemi. Alors si les Longsdale y vont, les autres possédant ces dons s'y rendront également…C'est ainsi que tout était arrivé. Mais nous n'avions jamais cherché à nous intégrer. Pourquoi s'intégrer à une race si lâche, si pitoyable? Ce serait ternir notre honneur, notre sang, notre rang. Nous étions une race supérieur…Et si les humains avaient tellement de mal à l'admettre, c'est qu'ils détestent et sous-estiment tout ce qu'ils ne comprennent pas. L'Enfer était une notion trop complexe pour leurs petits cerveaux…Je me fichais pas mal de ce que ses yeux pouvaient voir. Seul ma vision importait, et ma vision me montrait un troupeau de proie tentant un dernier soulèvement face aux prédateurs. Ils n'étaient pas courageux, ils étaient stupides…Le courage, c'était une valeur que nous avions acquise bien avant eux. Le courage se gagne à la guerre, et la guerre coule dans nos veines depuis des lustres. « - Ton principal soutient dans l'enceinte de ce château, est passé de l'autre coté du voile et n'en reviendra pas. Elle au moins à eu la décence d'accepter la mort lorsqu'elle s'est offerte à elle. Tes appuis sont plus ténus qu'auparavant et une résistance organisée s'est mit en place. Je ne doute pas un seul instant que tu puisses me vaincre ici même et me vider de mon sang. Mais j'espère pour ta propre sécurité que tu n'auras pas la stupidité de franchir cette ligne. Ma mort de ta main ou de celle d'un de tes gentils petits sous-fifres ne ferait que créer un martyr de plus, je serais alors dans l'impossibilité de garantir la sécurité d'aucun des tiens. Poudlard deviendrait le théâtre d'affrontements sanglants ou votre infériorité numérique vous serait fatal. C'est une chose que de se nourrir d'inconscients parcourant la forêt la nuit, mais t'en prendre à un héritier d'une grande maison devant toute la salle commune en est une autre et toute reine des perforeuses que tu es, je ne te pense pas aussi stupide. Quant à cette flamme, je pense effectivement qu'elle te terrorise...»
Ce misérable humain me menaçait-il? A la fin de son discours, je ne puis m'empêcher de rire. Ce rire moqueur, narquois, éclatant. Vraiment, qu'avais-je à craindre de ÇA? Il sous-entendait que j'avais besoin de LUI, pitoyable humain, pour assurer la sécurité des miens. Il sous-entendait que je n'oserais pas planter mes canines dans sa chair tendre…Pire, il sous-entendait que cette flamme me terrorisait. Je n'en avais pas peur, je m'en méfiais…Mais une idée germa dans mon esprit tordu de détraquée confirmée. Je repris mon sérieux, avec malgré tout un petit sourire suffisant au coin des lèvres. -Je t'ai déjà prévenu: Adresse-toi à moi sur un autre ton, je ne le répèterais pas. Vous les humains…Vous êtes tellement pitoyable. L'Histoire ne vous a-t-elle rien appris? Nous vous avons forgé! Votre civilisation serait toujours à l'état de rien sans nous. Le fait de vouloir nous exterminer romprait un équilibre instable et te précipiterait totalement à l'inverse de ce que tu souhaite en réalité. Pour faire simple, car je doute que ton cerveau minuscule ne comprenne ces informations complexes, je dirais que je peux t'écraser comme un insecte sans entacher le cycle…Mais que tu ne pourras jamais me tuer sans précipiter tes précieux amis humains dans un chaos sans nom. Tu peux me regarder avec mépris, tu peux regarder ceux de ta race qui m'ont rejoint avec ce même mépris, mais tu ne sauras jamais rien faire. Tu es impuissant…Et misérable. Tel un esclave, encore une fois. Ton sang-pur n'a aucune valeur à mes yeux, en dehors d'une possible nourriture.Mon regard glissa sur la bougie. Je pris la cire blanche en flamme et l'approchait de ma main. Edward et Valendra voulurent m'en empêcher d'un même mouvement. Je lisais les mots dans leurs yeux: Tu n'as rien à prouver. Non, je n'avais rien à prouver, mais je savais ce que j'avais à faire. Il voulait des actions, de la symbolique? J'allais lui laisser une marque indélébile. J'approchais mes doigts de la flamme, et repris la parole. -Tu penses que je crains cette flamme? Elle est comme toi…On en parle beaucoup, mais on sur-estime sa puissance. Sache que je n'ai aucune crainte. La peur est un sentiment d'humain, un sentiment de faible…De la peur découle le courage, me diras-tu sans doute. Mais ça, ce sont vos valeurs…Nous avons les nôtres.Il se passa quelque chose de tout à fait différent. Au lieu d'imiter la peau de l'héritier Corrino et se transpercer, la mienne noircit et devint cendre. Je devais me retenir d'hurler, j'avais l'impression qu'on me brûlait toute entière et que le Mal s'enfuyait pour faire place à un vide. Mais non, c'était une simple illusion…Je vis Melena et Sevan, d'un même geste, détacher le haut de leur blouse pour découvrir leur cou. Le sang me guérirait de cette meurtrissure en un clin d'œil, mais ce n'est pas le leur que je voulais. -Notre corps ne réagit certes pas de la même façon, mais au moins tu auras compris que ton numéro ne m'impressionne pas. Tu veux de l'action symbolique? Tu veux un acte pour marquer les esprits? Quelque chose d'indélébile? Permet moi de t'offrir ce que tu souhaites…Edward avait compris une demi seconde avant que je m'élance et avait ôté ses bras de ma taille. Vive, invisible, je passais de sur la table à face à lui. De ma main valide, je lui attrapais le cou et le plaquais contre le mur le plus proche. Mes ongles s'enfoncèrent un peu dans sa gorge, le blessant. Le sang s'écoula, titillant mes instincts meurtriers. -Ce que j'appelle une action d'éclat, misérable être, c'est ceci…Si tu ne crains pas la Mort, peut être crains-tu la damnation? Ah ah…Je découvris mes canines meurtrières dans un large sourire avant de découvrir correctement son cou et de lui offrir le baiser du damné…Je doute qu'un « Anti-canidés » apprécie. Ça, c'était une action d'éclat…Ça, c'était symbolique. Car jamais les deux petits trous que je laisserais derrière moi ne disparaîtrais. On était en plein milieu de la salle commune, certes, et alors? Il ferait un exemple.
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| Sujet: Re: The end starts here [Ailyn] Mer 20 Mai - 3:01 | |
| Vaniteuse... Puissante certes, cela ne faisait aucun doute mais comme tout être ayant vécu assez longtemps à la tête d'un groupe et n'ayant jamais rencontré d'obstacle, Ailyn se croyait invincible. Sa vanité la perdrait, c'était d'ores et déjà le cas. Les informations sur les vampires étaient rares dans la bibliothèque et bien que l'héritier ai passé de longues heures à y faire des recherches les rares informations qu'il avait pu déniché étaient pour ainsi dire toutes tirées de superstitions moldues. Comme un voile de mystère entourait l'existence de ces êtres fourbes et haïssables. Il n'était sur de rien et n'avait pu que sélectionner quelques connaissances, ne sachant si elles étaient véridiques ou non. Bien entendu il était au courant du fait que le soleil ne les faisait pas griller sur place, il avait déjà vu Valendra se promener au dehors en journée et elle était toujours là. La tête d'ail qu'il portait dans sa poche de pantalon ne semblait pas non plus provoquer un quelconque effet sur les perforeuses. Il lui fallait tenter le feu et en poussant Ailyn comme il l'avait fait il espérait bien que cette dernière lui apporterait la réponse qu'il attendait. Cela lui avait couté une douleur atroce mais si ses soupçons étaient fondés, le bénéfice en vaudrait largement la peine. Il n'avait pas fallu la pousser énormément pour que la séduisante reine des damnés relève le défi pourtant lancé par un être qu'elle considérait, d'après ses propres dires, comme un esclave. Summum de satisfaction pour Dante, elle le fit avec le sourire et en riant même. Lorsqu'elle mit sa main au dessus de la flamme, la réaction ne se fit pas attendre, là où celle de l'humain s'était consumé petit à petit pour ensuite créer un trou au centre de sa paume, celle de la morte vivante s'était littéralement carbonisé en un instant. Ailyn ne montra aucun signe de douleur mais cela ne pouvait pas être vrai, une telle réaction devait obligatoirement provoquer une sensation forte et peu agréable. En tout cas et qu'importe la douleur, sa main avait belle et bien disparut pour se réduire en cendre. Dante esquissa un sourire, le feu fonctionnait donc à merveille, il était amusant de remarquer qu'un simple élève de seconde année aurait été capable de réduire en cendre un vampire grâce à un simple sort comme Incendio. Le rapport des forces en présence ne faisait que se déséquilibrer en faveur des humains. Si tous les élèves sachant maitriser un sort de feu pouvait être des guerriers alors la victoire serait assurée mais Dante revînt rapidement aux faits, les vampires n'étaient pas les seuls à pousser vers la sortie. Les lycans seraient sans doute plus dur à percer. Ils n'avaient pas cette vanité induite qui les pousserait à se découvrir sans même qu'on ai à leur demander. Trouver leur faille sera d'autant plus difficile. Dante n'eut pas le temps de fanfaronner sur le fait qu'effectivement elle n'était pas impressionnée mais que lui l'était notamment par les qualités de bois de chauffage qu'offraient les vampires, qu'il sentit plus qu'il ne vit Ailyn passer par dessus la table et venir le saisir à la gorge et le plaquer contre le mur d'enceinte comme s'il n'était qu'un fétu de paille. Elle était très forte et par tous les enfers vermillons incroyablement rapide. Il n'avait eu le temps de ne rien voir et était désormais à sa merci, mais comme tous leader Dante n'est jamais aussi lyrique que lorsque la défaite est proche. Chose qu'il n'avait pourtant pas prévu c'est qu'elle se nourrisse de lui. Elle le marqua au fer rouge comme un moldu marque une de ses tête de bétail. Elle avait bu une partie de son sang certes peu mais une partie tout de même et Dante trouvait cela obscène en tout point. Il tenta tout de même de garder une certaine grandeur, à partir du moment où cela est possible lorsqu'un vampire vient de faire de vous un encas...
- Alors ça fonctionne... Le feu fonctionne sur vous. Et ma parole tu brûles plutôt bien, pas aussi bien que du bois de cagette certes, mais drôlement bien tout de même.
Il tira difficilement de sa poche arrière sa baguette de bois d'ébène qu'il pointa vers le ventre de son adversaire.
- LACHLABASQUE !
Lorsqu'Ailyn fut détachée de lui Dante brandit sa baguette de manière plus assurée, se passant une main contre l'endroit où la vermine s'était insinuée, ses doigts se couvrir de sang frais et Dante esquissa une grimace.
- Maintenant que je sais qu'Incendio fonctionne tentons autre chose si tu le veux bien.
- AVADA KEDAVRA !
L'éclair verdâtre vînt frapper le vampire en pleine poitrine, mais l'effet escompté ne se fit pas pour autant, pas de corps désarticulé qui s'effondre sur le sol, et pas de regard qui s'éteint comme une ampoule qui ne recevrait plus de courant. Rien des effets habituels de ce sort si prisé. Le cerveau de Dante tourna aussi vite qu'il lui été humainement possible. La mort ne les touche pas parce qu'ils sont déjà morts... Il eu alors un sourire de dépit, plus un rictus qu'un véritable sourire de fait.
- Bien... Au moins j'aurais tenté le coup...
Dante rangea sa baguette à la place qui était la sienne depuis le début de la soirée et se focalisa plus particulièrement sur sa gorge, il posa sa main bandée et meurtrie sur les deux poinçons qui le suivraient désormais jusqu'à la fin de ses jours. Il estimait à juste titre que son numéro était proche de son terme, il avait montré à Ailyn qui il était et ce qu'il avait l'intention de faire mais très vite la pensée qu'elle puisse se venger sur d'autres élève par simple frustration comme une enfant qui aurait cassé son jouet lui vînt à l'esprit, il ne pouvait laisser les choses de la sorte sans aller plus avant dans l'explication de ses intentions. La vie de nombreux élèves étaient en jeu.
- Tu as gagné la première manche Ailyn, cela ne fait aucun doute... Maintenant sois sur qu'il y en aura d'autres. Car même si je n'ai aucune intention de vous chasser comme les animaux que vous êtes et d'essayer de vous tuer. Soyons francs vous m'êtes physiquement supérieur, en tout cas pour le moment, je n'aurais de cesse de trouver le moyen de vous faire exclure de Poudlard. Au moins mes intentions sont claires et les protagonistes de notre affrontement déclaré comme il est de bon ton entre personnes de haute naissance, même si je doute qu'une entité comme toi puisse être né autrement que dans la fange...
La phrase ayant à peine franchit ses lèvres le jeune homme se fit la réflexion suivante: *Ca elle va pas aimer*. Il se tînt donc prêt à recevoir un nouvel assaut, portant négligemment une main à sa poche arrière, prêt à enflammer cette reine maudite si il le fallait.
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| | | Ailyn E. de Longsdale «. Bloody&Devil Admin. » ~ Slytherin Vampire.
Nombre de messages : 994 Age : 31 localisation : Dans le cimetière de tes rêves. âge rp : 117 ans., bien qu'il soit impolis de demander. Mais j'en parais 17. sortilège — potion fétiche : Sectumsempra & Veritaserum race : — vampire animal de compagnie : Mon serpent Nagini =) photo d\'identité : petit message : « My heart is a Devil's creation. » Date d'inscription : 22/02/2009
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| Sujet: Re: The end starts here [Ailyn] Mer 20 Mai - 22:16 | |
| - Spoiler:
Excuse moi pour la qualité médiocre mais je suis vraiment crevée. J'ai essayé de te faire un bon truc malgré tout, au pire je recommence demain si ça t'inspire pas, t'en fais pas =)
Ce qu'ignorais le leader du MLP, c'est qu'un simple Incendio ne suffirait pas à venir à bout de nous. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle j'avais accédé à sa requête en brûlant ma propre main: C'est le feu par la main de l'homme, le feu issu de la terre que nous hantons qui peut venir à bout de nous. Certes, ce feu magique m'avait brûlé la main –car le feu de la bougie n'était certainement pas allumé avec une allumette, vu le nombre de bougie dans l'école- et il pourrait me brûler toute entière! Seulement, une bonne rasade de sang et mon corps reprendrait de sa superbe. Je ne craignais rien…De plus mes visions du futur me prévenait automatiquement, quoi que je fasse, lorsque ma vie courrait un danger. Peu probable que ce simple sortilège suffise…Ce n'est pas pour rien que notre espèce avait survécu pendant des millénaires…
Seulement, je préférais lui laisser le plaisir de penser qu'il m'aurait aussi facilement. Je ne pouvais qu'en bénéficier plus tard…Il me prenait pour une idiote présomptueuse, mais c'est bien mal me connaître. Personne ne pouvait se vanter de vraiment me connaître…Même Valendra qui lisait mes pensées, même Edward qui était mon compagnon de toujours depuis plus d'un siècle, même pas propre sœur, mes propres parents…Personne ne savait qui était Ailyn Elwë de Longsdale, dans le tréfonds de sa personne…De son âme.
Mais revenons à la situation présente. Je venais de plaquer cet humain contre un mur, l'étranglant à demi avant de le mordre. Il me lança un sortilège qu'on utilisait d'ordinaire contre les strangulots mais qui m'ordonna, si je puis dire, de le lâcher. De toute façon j'avais bu assez de sang pour régénérer ma main, réveiller mes instincts et me donner envie de le finir. Il disait que je brûlais bien, je le pris comme un compliment! Après tout, j'étais maîtresse dans tous les domaines…N'est ce pas? Ne répondez pas, je sais déjà que oui.
« - Maintenant que je sais qu'Incendio fonctionne tentons autre chose si tu le veux bien. »
Je ne pus m'empêcher d'avoir un petit sourire face à sa crédulité. Mais ça, j'en ai déjà parlé…Par contre j'eus une demi surprise face au sortilège interdit qu'il eut le culot d'utiliser. Il aurait été bien bête que je tombe raide morte comme ça…Quoi que, c'est lui qui se serait pris les ennuis. Un meurtre reste un meurtre, quel que soit la créature…Avada Kedavra. Laissez moi rire! D'ailleurs c'est ce que je fis. Je me moquais, je riais, et je n'étais pas la seule. Il venait de se ridiculiser lui qui manquait déjà de crédibilité à nos yeux…
Il fit l'intelligente remarque qui souligna parfaitement son échec puis rangea sa baguette. De toute façon elle ne serait pas très utile si je décidais de le tuer…Dire qu'il était aussi fragile qu'une brindille…Que je pouvais le briser d'une pression…D'un souffle…D'une morsure. D'ailleurs ma morsure ne semblait pas lui avoir plu…Quand on pense qu'elle est si jouissive pour certains…Et encore, le mot est faible.
« - Tu as gagné la première manche Ailyn, cela ne fait aucun doute... Maintenant sois sur qu'il y en aura d'autres. Car même si je n'ai aucune intention de vous chasser comme les animaux que vous êtes et d'essayer de vous tuer. Soyons francs vous m'êtes physiquement supérieur, en tout cas pour le moment, je n'aurais de cesse de trouver le moyen de vous faire exclure de Poudlard. Au moins mes intentions sont claires et les protagonistes de notre affrontement déclaré comme il est de bon ton entre personnes de haute naissance, même si je doute qu'une entité comme toi puisse être né autrement que dans la fange...»
Au moins il avait le mérite de reconnaître que j'avais gagné la première manche. Bien sur il aurait du également me déclarer vainqueur de la guerre, mais ça ne tarderait plus…Il voulait d'autres manches? Bien. Je les gagnerais toutes quoi qu'il arrive. Il parlait de chasse, d'animaux. Il n'avait pas l'intention de nous chasser COMME des animaux, hors c'est ce qu'il était en train de faire. Il nous mettait hors d'un territoire largement conquis, il essayait de nous exterminer pour conserver la précieuse pureté de son sang. Que craignait-il? Les élèves dont je prenais le sang étaient consentant. Regardez Melena et Sevan…Ils avaient déjà déboutonné chacun leur chemise pour m'offrir leur liquide vital afin que je guérisse. De leur plein gré, je n'avais jamais rien demandé…C'est eux qui avaient embrassé les ténèbres, et ils ne s'en plaignaient pas.
Il admettait également ma supériorité physique mais restait sur son idée de me faire exclure avec les autres. Pff…La plupart d'entre nous terminait cette année et une fois que je serais sortie, il resterait encore Effilie durant deux ans. Après bah! Poudlard serait débarrassé des Longsdale jusqu'à ce que je porte un enfant, qui lui-même devrait attendre un siècle et quelques années avant de venir à Poudlard si tant est que je juge utile de l'y faire venir…Donc il serait tranquille! Et les autres vampires cesseraient d'envoyer les enfants immortels. En même temps nous étions tellement peu de pure souche…Les autres étaient « impurs » comme Edward, transformé par un autre…Sans un leader ici, ils seraient moins puissant. Même si vous ne saisissez pas les notions complexes de puretés vampirique, ce n'est pas important…Tout ça pour dire que son action était futile.
Par contre, je pris affreusement mal sa dernière remarque. Née dans la fange? Me prenait-il pour une bouseuse de basse campagne?! J'avais du sang noble qui coulait dans mes veines, le sang le plus pur, issu d'un des premiers êtres de notre race créé par Lucifer lui-même! Et il osait me comparer à une humaine campagnarde? A une pauvre idiote appartenant au bas peuple alors que lui se situait au plus haut? Stupide.
-Née dans la fange? Ah ah, quel sens de l'humour…Sache que le sang le plus pur que tu trouveras sur cette fichue terre coule dans mes veines. Le tiens à côté est comparable à celui d'une poule fermière dans une région reculée de l'Angleterre. Tu n'es rien comparé à moi…D'ailleurs tu ne peux te comparer à moi, pour la simple et bonne raison que ce serait m'insulter gravement. Je t'ai déjà dis plusieurs fois de cesser tes familiarités, la prochaine ton corps retournera à sa poussière originelle sans que tu n'ais eu le temps de comprendre ce qui t'arrive. Lâche donc ta baguette, elle ne te sera d'aucune utilité. Tu auras à peine entamé ton geste que mes canines te videront de ton sang…Sang qui entre nous est exquis. On sent ta pseudo-noblesse…Agréable, vraiment. Il serait dommage que je sois la seule à en profiter…
Un sourire malsain s'afficha sur mes lèvres. Par habitude et expérience, je savais qu'une éclat de ravissement brillait déjà dans les pupilles rouges de mon amant tandis qu'une excitation quasi palpable devait secouer mon amie. Ma sœur avait faim, elle n'était plus sortie depuis le bal, comme nous tous. Idem pour Leah, alors nous n'hésiterions pas à partager ce piètre repas au milieu de cette salle commune.
-Je serais même seule contre tous, tu ne m'auras jamais…Pour la simple et bonne raison que je suis intouchable. Tu me crois présomptueuse? Tu ignores quel mal je peux répandre…Il y a pire que la Mort. C'est ce que vous avez tendance à ignorer, vous, les humains…Tu peux encore éviter le massacre…Car ce sera un massacre, mais pas celui que tu espères. Essaye d'imaginer à quoi tu vois de condamner ta race…Et si tu es assez convainquant dans tes remords et tes supplications, j'envisagerais d'abréger ta douleur…
J'étais d'une clémence folle aujourd'hui, vraiment. Je m'impressionnais moi-même!
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| | | Dante H. Corrino No Fangs Allowed
Nombre de messages : 128 Age : 41 localisation : Là où ton regard ne peut porter. âge rp : 18 sortilège — potion fétiche : Diffindo race : — humain(e) animal de compagnie : Ares, un corbeau au plumage noir. petit message : On ne peut absoudre celui qui ne se repent pas. Date d'inscription : 26/04/2009
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| Sujet: Re: The end starts here [Ailyn] Ven 29 Mai - 11:53 | |
| - Spoiler:
Désolé pour le temps que j'ai mis à répondre je sais que c'est particulièrement énervant d'attendre une réponse pendant aussi longtemps et franchement je tiens à te présenter mes excuses. En tout cas j'espère que ça te plaira et que tu n'auras pas attendu pour rien...
Effectivement elle n'avait pas aimé la petite réflexion sur ses origines, qui aurait pu l'en blâmer en même temps, une entité aussi vaniteuse et orgueilleuse ne pouvait que mal accueillir ce type de considération. Mais cela ne changeait en rien l'opinion qu'avait Dante de la provenance de ces déchets de l'humanité. Elle crut alors bon d'argumenter sur ses origines oh combien pures et le fait qu'elle était tellement mieux que ces pauvres humains dont le jeune Corrino était un représentant de haut rang. Il est amusant de constater que lorsque l'on se pense supérieur et que cela n'est pas évident il devient alors très important pour la dite personne de se perdre en formules alambiquées pour tenter de prouver la supériorité en question. Mais mal grès tout ce qu'elle pouvait dire sur son rang ou la pureté de son sang, elle pouvait tout autant dénigrer les origines de Dante cela n'enlevait en rien le fait qu'elle et toute sa clique de perforeuses ,n'étaient que des corps morts doués de conscience et de mobilité. Dante l'écouta donc avec attention et silence car il semblait très important pour la défunte de clarifier certaines choses. La remarque qu'elle fit sur sa rapidité et le fait qu'il n'aurait certainement pas le temps de jouer de sa baguette avant qu'elle ne soit implanté dans ses veines était surement la moins absurde qu'elle fit, elle était effectivement très rapide, trop peut être. Lorsqu'elle fit une réflexion sur la qualité gustative de son sang, le sang d'un Corrino, Dante porta la main à sa gorge, il pouvait sentir sous ses doigts les marques laissées par Ailyn. Il les porterait surement à vie et devait d'ores et déjà commencer à leur trouver une utilité pour son œuvre. Il entrevoyait bien la manière dont il pourrait se servir de tels reliques pour endoctriner encore plus de partisans. Il avait affrontait seul une poignée de vampires, dont leur chef tant redoutée et en était sortit vivant. Bon techniquement les choses étaient surement plus simples et moins héroïques mais le pouvoir appartient à ceux qui écrivent l'histoire et pour le coup, cette morsure deviendrait rapidement le symbole de sa résistance et de son abnégation, tout autant que le trou que ornait dorénavant sa main droite. Savoir se servir de chaque avantage que l'ennemi vous octroie, tel avait été l'un des enseignements de Jessica la matriarche des Corrino. Ne jamais laisser passer une occasion de renforcer la fidélité et le soutient de ses hommes, cela venait de son père Paul. Lorsqu'elle eut enfin terminé son monologue d'autosatisfaction et de propagande stalinienne, Dante se permit une courte remarque.- Un cadavre reste un cadavre, qu'il marche, parle ou se nourrisse de sang, vous n'êtes que des rebuts tout droit sortit d'un film de Romero, peut être plus vifs d'esprit je te l'accorde mais de là à faire de vous des êtres supérieurs il y une limite qui ne peut être franchit. Si réellement vous souhaitez vous élever dans cette société, dans ce monde très bien mais faites le par vos propres moyens. Vous voulez une école, créez la votre, un gouvernement, faites donc ce qu'il faut pour avoir votre propre système et ne venait pas vous greffer sur les nôtres comme des parasites ne pouvant vivre ou plutôt survivre sans l'assistance de cette humanité dont tu souhaites tellement être supérieur, ce n'est pas parce que certains d'entre nous sont assez stupides ou ignorants pour vous idolâtrer qu'il faut croire que nous vous laisserons tous faire sans réagir. Si vous voulez vraiment sortir de votre clandestinité, donnez vous les moyens d'y arriver et prenez votre destin en main comme l'humanité l'a fait il y a bien longtemps de ça et construisez votre propre système. Là où tu semble voir une supériorité je ne vois que des cadavres agonisants vivant aux crochets d'un monde établis sans eux. En fait vous vous comportez comme une maladie, mortelle certes, mais rien de plus qu'un virus devant vivre parmi des cellules saines pour continuer son existence aussi pitoyable soit elle. Elle voulait des remords voir même des excuse... bien là on ne pouvait pas vraiment dire qu'il avait été dans le bon ton pour ce faire néanmoins sa remarque lui arracha un sourire narquois mais il devait garder d'autres choses en tête. Il jeta un regard vers le reste de la Cour de la jeune défunte et le compte des forces en présence fut assez rapide à faire, l'héritier n'avait ni la force physique ni même la virtuosité magique pour venir à bout d'autant de sangsues à lui tout seul et il ne fallait pas compter sur les moutons présent dans la salle commune pour lui venir en aide, il avait un instant espéré que certains réagiraient lorsqu'elle avait attaqué mais il n'avait vu que des visages apeurés et couards. Aucun partisans de valeur ici, au moins les choses étaient clairs, il ne seraient qu'une poignée mais il leur faudrait être les plus valeureux possible. La sélection des membres du MLP devrait donc être des plus rigoureuse, des animagus, il lui fallait des animagus eux peut être auraient la force physique pour affronter cadavres et chiens... Bernadotte était le premier qu'il avait recruté mais il allait lui en falloir d'autres et vite, même s'il ne cherchait pas l'affrontement frontal il fallait qu'il ai dans ses rangs des individus capables d'affronter ces bêtes sur le plan de la vitesse et de la force, même s'ils ne seraient pas au même niveau, le fossé serait tout de même moins grand qu'entre lui et la Reine des Damnés. Considérant son entrevue avec la chef des vampires terminés et ne voulant pas lui donner l'occasion de s'en prendre une nouvelle fois à son fluide vital, Dante fit une courte révérence durant laquelle il releva légèrement la tête et fit un clin d'œil à Ailyn en affichant un large sourire. En se redressant il reprit une dernière fois la parole. - L'époque où tu te pavanais en toute impunité dans les couloirs de cette institution touche désormais à sa fin, alors profites en autant que tu le peux ma grande. Il fit volte face et se dirigea vers un fauteuil confortable près de la cheminée. Le col de son uniforme des Corrino était souillé de son propre sang, il allait falloir qu'il voit ça avec Parker, elle devait bien connaitre un moyen efficace pour faire disparaitre de tels tâches et préserver ainsi cette veste à laquelle il tenait particulièrement. Il se fit la réflexion qu'il allait devoir écrire au Castel pour réclamer plus de ces uniformes s'il tenait à se vêtir ainsi chaque jours. Il prit place dans le fauteuil et laissa échapper un soupir, si la reine des perforeuses pensait qu'il quitterait cette salle après leur affrontement, elle se faisait de fausses idées, Dante comptait bien leur imposer sa présence encore un peu, le temps de reprendre ses esprits. IL avait certes anticipé le fait que sa rencontre avec l'entité Ailyn ne serait pas de tout repos mais il n'avait pas prévu qu'elle perdrait le contrôle d'elle même et s'en prendrait à lui physiquement. Une idée germa dans son esprit mais il la repoussa bien vite, il devrait peut être sacrifier Poudlard pour venir à bout de ces infants du démon. Brûler l'enceinte serait son dernier recours...
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| | | Ailyn E. de Longsdale «. Bloody&Devil Admin. » ~ Slytherin Vampire.
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| Sujet: Re: The end starts here [Ailyn] Ven 29 Mai - 15:25 | |
| - Spoiler:
Je n'ai pas la vanité de croire d'être ta seule partenaire de rp ni la chose la plus importante de ta vie ( Irait bien mal –") donc ne t'inquiète pas pour l'attente, elle vaut le coup =) PS: Dans ce poste, je ferais intervenir les autres également, histoire qu'elle ne te saute pas à la gorge x) Dis moi quand tu jugeras ce sujet terminé ^^ « - Un cadavre reste un cadavre, qu'il marche, parle ou se nourrisse de sang, vous n'êtes que des rebuts tout droit sortit d'un film de Romero, peut être plus vifs d'esprit je te l'accorde mais de là à faire de vous des êtres supérieurs il y une limite qui ne peut être franchit. Si réellement vous souhaitez vous élever dans cette société, dans ce monde très bien mais faites le par vos propres moyens. Vous voulez une école, créez la votre, un gouvernement, faites donc ce qu'il faut pour avoir votre propre système et ne venait pas vous greffer sur les nôtres comme des parasites ne pouvant vivre ou plutôt survivre sans l'assistance de cette humanité dont tu souhaites tellement être supérieur, ce n'est pas parce que certains d'entre nous sont assez stupides ou ignorants pour vous idolâtrer qu'il faut croire que nous vous laisserons tous faire sans réagir. Si vous voulez vraiment sortir de votre clandestinité, donnez vous les moyens d'y arriver et prenez votre destin en main comme l'humanité l'a fait il y a bien longtemps de ça et construisez votre propre système. Là où tu semble voir une supériorité je ne vois que des cadavres agonisants vivant aux crochets d'un monde établis sans eux. En fait vous vous comportez comme une maladie, mortelle certes, mais rien de plus qu'un virus devant vivre parmi des cellules saines pour continuer son existence aussi pitoyable soit elle. »
Il nous voyait comme des êtres inférieurs, comme de simples cadavres, alors que pour ma part, j'étais née de la même façon que lui. J'étais sortie du ventre de ma mère, certes en lui déchirant les entrailles car nous ne sortons pas par la voix naturelle, mais le principe était la. J'avais été conçue, je portais les gênes de mes deux parents, j'avais grandis –même si ma croissance se stopperait la durant quelques siècles. Un cadavre peut-il en faire autant? Bien sur que non. Il serait bon pour lui de revoir sa définition de « cadavre » et surtout d'être supérieurs. Dans cette pièce, nous étions les seuls à valoir quelque chose. Lui…Il n'était rien. Un simple déchet. Je ne pus m'empêcher de sourire moqueusement lorsqu'il évoqua l'idée de créer notre propre société si nous tenions tellement à nous y élever. Croyait-il que nous avions attendu son idée pour posséder un système social au sein de notre race? Nous en avions un, et un bien plus recherché que le leur. Notre race survivait bien mieux que la leur. Les maladies ne nous touchaient pas –même si nous buvions du sang de malade, c'est juste moins bon- le temps n'avait aucun effet sur nos êtres, nous resterions beau pour l'éternité. Des êtres parfaits, comme une phase ultime de l'évolution. Sauf que nous n'appartenions pas à la race humaine. Et ceux que nous transformions encore moins. Ils avaient été humain mais ils ne devenaient pas des cadavres pour autant. Des cadavres ne bougent pas…Nous étions non-mort, ça dit bien ce que ça veut dire que je sache. Ou peut être étais-ce trop subtile pour sa petite tête… Quelle prétention…Pensait-il vraiment que notre but était de parasiter leur minable société? Nous voulions simplement le sang qui nous était du. Nous voulions vivre pour les desseins de nos pères et non s'adapter à la société. Ça, c'est bon pour les végétariens et les loups! Heureusement qu'il restait une majeure partie de vrais vampires. Et nous ne vivions pas dans la clandestinité: Nous préférions vivre la nuit comme eux vivaient le jour. Qui était le clandestin de l'histoire? Tout dépend du point de vue… Il nous traitait de virus et je n'appréciais pas la comparaison. Quoi que…Après tout, les humains succombent aux virus. Les virus sont une entité puissante de ce monde envoyé par l'une ou l'autre puissance Supérieure dans le but de punir cette misérable race de leur conduite, de leur égoïsme, de tout ce qui faisait d'eux des humains. Dans l'histoire, c'est eux qui ne méritaient pas de vivre…Et s'ils nous cherchaient, je leurs donnerais moi-même le coup de grâce. « - L'époque où tu te pavanais en toute impunité dans les couloirs de cette institution touche désormais à sa fin, alors profites en autant que tu le peux ma grande. »Il avait raison. L'époque où je me « pavanais » dans les couloirs de cette institution touchait à sa fin. Bientôt c'est face au monde que je me pavanerais! Il voulait la guerre? Il l'aurait! Et nous vaincrons, comme nous avions toujours vécu jusque la. Je lui ferais ravaler chacune de ses impolitesses et je lui ferais voir son monde en déclin, sombrer dans les ténèbres…La bible évoquait une Apocalypse. Dante Corrino venait de la déclencher. | Valendra | -Tu y vas peut être un peu fort…Elle parlait trop bas pour qu'il l'entende, mais ça me fit tout de même sursauter. J'avais oublié qu'elle pouvait lire dans mes pensées…Je grognais et répetais « A voix haute » pour les autres qui s'interrogeaient. -S'il veut la guerre, il va l'avoir.| Edward | -Ce ne sont que des humains après tout. Un bon passe temps, comme ils l'ont toujours été…-Et bien passons le temps comme nos ancêtres l'ont fait avant nous. Défendons-nous et montrons lui que les virus ont depuis longtemps leur propre société. Je n'ai pas besoin des leçons d'un être aussi pitoyable que lui…Je me contenterais simplement de son sang.Si je m'écoutais, je l'aurais transformé en « cadavre » comme il le disait, mais deux choses m'en empêchèrent. La première: Je ne voulais pas user mon sang Pur pour une larve dans son genre. La seconde: Un nouveau né possédait une force physique assez impressionnante et il risquait de poser problème dans l'immédiat à moins de le garder enfermé au moins un an. Bien sur UN nouveau né ne poserait pas problème, mais s'il lui prenait la fâcheuse idée de mordre tout le monde…N'empêche, ça m'amuserait beaucoup. | Valendra | - Je confirme, cette idée est mauvaise. Ne leurs offrons pas cet avantage. Elle jeta un œil à Sevan et Melena. Gardons le pour nous.-Mh. En tout cas…D'un œil humain, on jurerait m'avoir vu disparaître pour réapparaître derrière le fauteuil de monsieur le grand sorcier au sang pur. Je tenais juste à mettre quelques petites choses au point et surtout ne pas lui laisser le mot de la fin. J'approchais mes lèvres de son oreille pour lui murmurer: -Tu as raison…Cette époque est finie. Et elle va laisser place à une époque bien plus grandiose pour moi et ceux de ma race…Dans un avenir proche, je me pavanerais devant le cachot où on t'aura enfermé pour assister à l'Apocalypse que tu auras déclenché…J'espère que le spectacle te plaira…Et après qui sait…J'achèverais peut être ce que j'ai commencé aujourd'hui…Ces traces de morsure resteraient indélébiles. La marque de l'Enfer ne s'ôte pas. Il la porterait comme une souillure et pourrait s'en servir contre moi si ça l'amusait…Comme ça, il montrerait à ses petits amis que je n'ai pas peur de m'attaquer aux « chefs » de leur ridicule révolte.
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