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 « She may be a heaven or a hell. » / With Becki

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Valendra von Riesling
« Venimous Beauty » ~ Vampire
Valendra von Riesling


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MessageSujet: « She may be a heaven or a hell. » / With Becki   « She may be a heaven or a hell. » / With Becki I_icon_minitimeVen 6 Mar - 4:18

    La rentrée avait eu lieu il y a à peine un mois, et Valendra avait déjà été au centre de plusieurs rumeurs, toutes plus stupides les unes que les autres au début, mais avec le temps, devenant de plus en plus fondées. Et puis un jour la vérité avait éclaté au grand jour. Toute l’école était désormais au courant de sa relation avec le si séduisant professeur Hensworth. Cela faisait des années qu’il enseignait l’étude des Runes Anciennes au Collège de sorcellerie. Curieusement depuis qu’il était en poste, la matière avait retrouvé un certain attrait aux yeux des élèves. Plus curieusement encore, les étudiants qui choisissaient cette matière optionnelle étaient à 98% des étudiantes qui ne cherchaient rien de plus que d’être dans les petits papiers du professeur, et plus si affinités. Il fallait avouer que son apparence physique était en tout point parfaite et faisait se pâmer la totalité des demoiselles âgées entre 14 et 17 ans. Peut-être même ses collègues enseignantes également ?
    Ce que la plupart ignoraient, c’était qu’il leur était mortellement dangereux de s’approcher trop près de ce séduisant enseignant. Ce que la majorité ignorait également, du moins, jusqu’à septembre 1980 très exactement, c’était que le si beau professeur était engagé. Eh oui, il avait trouvé sa compagne idéale, sa moitié. Personne ne savait qu’il l’avait « créée » et épousée par la suite. Tous apprirent la nouvelle plutôt brusquement. Ce fut le choc. Mais ce choc fut encore plus grand lorsqu’il fut révélé par l’intéressé lui-même, que sa charmante et jusqu’à lors inconnue conjointe n’était autre qu’une élève. 7ème année à Serpentard. Valendra von Riesling.


    << Fin septembre >>

    Les étudiants étaient réunis dans la grande salle. C’était un soir tout à fait banal, mais soudainement, sans que personne, même pas les Préfets-en Chef ne soient au courant, la Directrice leva de son fauteuil et s’éclaircit la gorge avant de commencer un petit discours.

    « Chers étudiants. Vous n’êtes pas sans savoir que depuis quelques semaines, des rumeurs circulent sur l’un des membres du corps enseignant. Comprenez bien que je ne peux laisser colporter n’importe quel ragot, cela nuirait à la réputation de notre collègue. J’ai donc eu une discussion avec lui et il a décidé de vous faire connaître la vérité. C’est tout à son honneur. La parole est à Mr. William Hensworth »

    Le professeur se leva à son tour en un mouvement gracieux et fluide, pendant que dans la salle s’élevaient des « oh » « ah » d’impatience. Décidément, les ragots intéressaient vraiment beaucoup les jeunes, songea –t-il. Puis, se tenant immobile, scrutant la salle, il attendit que le silence se fasse de lui-même.

    « Bien, je n’irais pas par quatre chemins. Inutile de vous dire que je suis très surpris du regain de votre intérêt pour ma matière. Particulièrement votre intérêt mesdemoiselles puisque vous constituez la quasi-totalité de mes « effectifs. » Pour, je l’espère, couper court à toutes les petites histoires qui circulent sur mon compte, je vais vous dire la stricte vérité. Puisque nous en sommes réduits à cette extrémité, je vous le dirais franchement. Certains ont fait des assomptions correctes sur la nature de ma relation avec une de vos camarades. Miss von Riesling est mon épouse. »

    << Back to normal >>



    Inutile de préciser que suite à cette révélation, Valendra fut détestée de toutes ses camarades féminines qui la jalousaient. Comment une petite nouvelle avait pu leur voler leur professeur qui les faisait toutes rêver. Toutes sauf une. Ailyn de Longsdale. Sa meilleure amie et confidante. La seule hormis la directrice, qui connaissait les circonstances exactes de cette union.

    Les choses reprirent peu à peu leur cours normal. La haine des autres filles à l’égard de Valendra ne s’était pas estompée, mais elle était moins évidente.

    Un matin, faisant semblant de se réveiller, Valendra remarqua un hibou à la fenêtre de son dortoir. Elle ouvrit la fenêtre pour permettre au volatile d’entrer, dévoilant donc à qui s’adressait la missive accrochée à sa patte. L’animal se posa spontanément devant la belle « jeune fille » à une distance raisonnable. Sans doute avait-il senti l’odeur caractéristique des vampires.. l’instinct animal était rarement faillible pour ce genre de choses.

    Valendra détacha donc la missive. Elle fut étonnée d’y voir le sceau de la directrice. Que pouvait-elle bien vouloir lui dire par hibou ? Elle décacheta donc l’enveloppe de parchemin jauni par les années et parcourut son contenu.

    Ms von Riesling,

    Je vous contacte dans les formes officielles car j’ai à m’entretenir avec vous d’un sujet important, du moins qui me tient à cœur. Ayez l’obligeance de me retrouver dans mon bureau sitôt que vos cours seront finis.

    A très bientôt.



    Un rendez vous avec la directrice ? En quel honneur ? Valendra considérait beaucoup cette femme. Elle lui avait à plusieurs reprises sauvé la mise et l’avait en quelque sorte prise sous son aile.

    La journée se passa rapidement.. à 16h58, elle se trouvait devant les escaliers en colimaçon enfermés par les ailes d’un Phénix. Elle prononça le mot de passe « Toujours Pur » et l’escalier apparut. Elle grimpa les marches avec une agilité hors pair et se retrouva dans le bureau de la directrice. Celle-ci semblait plongée dans des papiers et ne la vit pas arriver. Elle se signala alors demandant de sa voix douce et mélodieuse :

    « Headmistress Beckett.. you wanted to see me ? »


Dernière édition par Valendra von Riesling le Dim 8 Mar - 0:49, édité 1 fois
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Wilhelmina M. E. Beckett
«TYRANNICfonda'» ~ director & potionsmaster sadic
Wilhelmina M. E. Beckett


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MessageSujet: Re: « She may be a heaven or a hell. » / With Becki   « She may be a heaven or a hell. » / With Becki I_icon_minitimeVen 6 Mar - 6:38



Spoiler:

      VALENDRA = « Headmistress Beckett.. you wanted to see me ? »


    Implacable. Ses iris ne dévièrent pas vers l’origine de cette voix mélodieuse à connotation féminine. Leur propriétaire sachant clairement à l’avance qui cela pouvait être. Ne cherchant pas même la silhouette élancée de miss Von Riesling ; occupés à leur propre contemplation et occupation du parchemin lui faisant face, posé sur le bureau. Une plume d’aigle en main et un petit bocal d’encre de chine tout près, de sa main droite, et de son écriture ombiliquée, élégante à l’aspect gothique, terminait d’écrire son nom complet. Entant que signature officielle. Juste avant d’appliquer son sceau. Ayant l’air totalement absorbée par sa tâche et son travail, juste un rictus désignable comme un demi-sourire s’afficha sur le visage indifférent et sombre de l’headmistress ; où un coin de sa bouche s’entrouvrit légèrement, et d’une voix presque semblable à un murmure, dicta ses mots ;

      BECKETT = « It’s exact, dear. » Sa plume stoppa net son action et de sa main la posa sur le côté, se levant brusquement pour prendre un petit socle qui lui servait à appliquer son sceau sur le dessus d’une enveloppe blanche. « I had wind of some rumours on your subject, which displease me strongly. » Poursuivit la mystérieuse trentenaire, d’un ton mi-figue mi-raisin. Entre la neutralité et la froideur. Peut-être avec une touche d’ironie qui lui était propre. « While attracting me strongly. » Son sourire s’agrandit légèrement au coin de sa bouche, son regard perçant et inquisiteur fixé sur celui de la jeune élève. « You interest me, miss Van Riesling. Absolutely. »


    Elle eut un léger rire amusé qui ne dura qu’une fraction de seconde, et plaqua ses mains sur le socle de son bureau, s’appuyant négligemment dessus, ne quittant pas les yeux de son interlocutrice ; détaillant son visage au rayon X. Comme voulant apercevoir l’ombre d’une émotion ou d’un quelconque sentiment, trahissant ses pensées. Beckett arqua un de ses élégants sourcils et plissa légèrement ses yeux, la tête penchée vers la droite, de quelques millimètres.

      BECKETT = « That’s why… » Reprenant son ton sec mais qui prévoyait une suite à sa phrase, une proposition à venir. « I have a small idea concerning your potential. » La directrice éloigna ses mains de son bureau et le contourna lentement, effleurant le socle de ses doigts au passage. « You have an magic potential, a head which lets see interesting objectives and interest for the power. You are ambitious, cunning, and decided to make the worst things. As the maids. » On pouvait désormais voir sa tenue vestimentaire, un tailleur assez court au niveau de la jupe mais sobre, d’un noir corbeau ; où une rose rouge se trouvait sur la droite du veston, un collier de petites perles blanches autour de cou. « I have choose. You are member of a club reserved for the elite of Poudlard. An elite consisted of students as you, intelligent, potentially talented and attracted by the black magic. Miss, do you accept my offer to join my private group ? Choice, is yours. »


    Groupe qui soi-dit en passant, restait dans l’intime secret. Peu de personnes pouvaient se vanter d’y faire partie, comme d’en connaître l’existence. Savoir un tel secret et savoir qui pouvaient le diriger, et le dévoiler au grand jour, aurait des répercussions sur sa place au sein du château. Mais elle s’assurait toujours, avant, de soumettre le plus de conditions et de possibilités à ne pas qu’on la trahisse. Tous les membres étaient des personnes d’ambition, attirés eux même par cette force obscure, et en apprendre plus, d’avantage…Leur était profitable. Alors pourquoi briser ce savoir qu’on ne pouvait leur enseigner que dans le plus grand secret. Les iris inquisiteurs de Beckett ne cessèrent de fixer les moindres gestes de son élève, qui était une de ses favorites. Elle avait comme qui dirait, des « chouchous » au sein de Poudlard, qui faisaient partis de son club privé. Et qui avaient droits aux avantages d’être un ou une préférée de la directrice de Poudlard. Les favorisant à ses cours, comme ne les réprimandant que très rarement dans les couloirs. Qui à dit que le favoritisme pouvait tuer ? Elle espérait au fond, que Valendra accepte. Car quelque chose la faisait tilter en cette jeune vampire. Oui, elle se voyait, plus jeune. Dire que Valendra aurait des airs de ressemblance avec Wilhelmina Beckett ; n’étais-ce pas surprenant ? Physiquement, non. Mais caractériellement…Quoique physiquement, le nez peut-être, et le regard déterminé. Voyant le silence de mort qu’elle avait laissé planer. Beckett soupira et se retourna, de ses talons traversa son tapis orangé pour se poser devant un placard teinté de noir aux reflets argentés. Elle l’ouvrit en parlant.

      BECKETT = « Maybe you want something, while we are there? » On apercevait plusieurs bouteilles, des boites de thé, et de café. « You are major. » Sourire. « So, you have the choice, my dear »


    Oui. L’immortalité était un don fascinant et facilement désirable par quiconque…Avouer que miss Beckett s’y intéressait fortement, serait pure folie. Du moins, c’est ce qu’elle vous dirait de son air froid et coupant comme de l’acier. Vous dissuadant de la questionner davantage. En réalité, on se pose toujours une question sur une personnalité, et une personne comme Wilhelmina, c’était au moins une bonne centaine de questions. Objectifs, ambition, buts, raisons valables ou non pour transformer ce château en terrain de chasse ? Une vulgaire chasse à l’homme, voilà sa motivation ? Quelle était la vérité, pourquoi tant de mystères, tant de décrets autorisant aux pires créatures de ce monde peupler ce château. Mais voilà. Ce château. Etait désormais le sien. Son, château. Et par le règlement intérieur, elle pouvait en faire ce qu’elle voulait, et ses motifs, ne resteraient qu’encore moins dévoilés aux plus impétueux. Ses fidèles membres, fidèles intimes qui avaient sa confiance, auraient peut-être l’exclusivité, un jour. Son regard verdâtre se reposa sur Valendra, comme réfléchissant ; mais aucun trait de son visage ne le démontrait, restant de marbre comme une statue de glace. Voilà son point fort, ne pas montrer ses émotions ni sentiments, de ce fait, personne ne pourrait la contredire à l’avance. Valendra, serait peut-être même une des seules à réellement comprendre ce que voulait l’headmistress. Et même à la comprendre, tout court, au fil du temps. Car quelque chose la poussait à croire que cette fille, deviendrait sa plus proche confidente, protégée, et seconde bras droite. A l’avenir…Ses yeux sourirent à sa place, un éclair de malice d'ambition passa sur ses pupilles noirâtres, en fixant sa disciple; sa pretty young lady.


      translate*
      { premier dialogue ;
      « C’est exact, chère. »
      « J’ai eu vent de quelques rumeurs à votre sujet, qui me déplaisent fortement. »
      « Tout en m’attirant fortement. »
      « Vous m’intéressez, mademoiselle Van Riesling. Absolument. » }

      { deuxième dialogue ;
      « Voilà pourquoi… »
      « J’ai une petite idée concernant votre potentiel. »
      « Vous disposez d’un potentiel magique, d’une tête qui laisse voir des objectifs intéressants et un intérêt pour le pouvoir. Vous êtes ambitieuse, maligne, et décidée à faire les pires choses. Comme les bonnes. »
      « J’ai fais mon choix. Vous êtes membre d’un certain club réservé à l’élite de Poudlard. Une élite composée d’élèves comme vous, intelligents, potentiellement talentueux et attirés par la magie noire. Mademoiselle, acceptez-vous mon offre de rejoindre mon groupe privé ? Le choix est votre. »

      { troisième dialogue ;
      « Peut-être voulez-vous quelque chose, pendant que nous y sommes ? »
      « Vous êtes majeure. »
      « Alors, vous avez le choix ma chère. » }

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MessageSujet: Re: « She may be a heaven or a hell. » / With Becki   « She may be a heaven or a hell. » / With Becki I_icon_minitimeSam 7 Mar - 2:59

    « I had wind of some rumors on your subject, which displease me strongly. »

    Des rumeurs avaient circulé à son sujet depuis l’annonce officielle faite par le professeur Hensworth. Les filles n’avaient pas pardonné à Valendra de leur avoir volé leur bien aimé professeur. Il était leur « proie » à toutes, toutes voulaient toucher son cœur, et leur chute avait été violente lorsqu’elles avaient appris qu’aucune d’elle ne pourrait atteindre leur objectif. Il leur restait cependant la vengeance, et Merlin savait de quoi des filles jalouses étaient capable. De ce côté de là, la belle ne se faisait pas trop de soucis, sa nature pouvant lui conférer quelques avantages.. cela la faisait d’ailleurs doucement rigoler.
    Elle était bien sûr parfaitement au courant de ces rumeurs, mais se pouvait-il que la directrice parle de ces mêmes enfantillages de petites pestes écervelées ? Cela ne pouvait être le cas.
    Valendra tenta alors de sonder l’esprit de sa directrice, de se concentrer pour écouter les pensées qui circulaient dans sa tête, mais rien. C’était le silence complet, le noir total. Elle avait beau essayer de se focaliser sur l’esprit de Ms. Beckett. C’était terriblement frustrant pour elle. Frustrant car elle se sentait comme aveuglée, ou plus exactement devenue sourde. Comment cela était-ce possible ? Avec aucun humain cela n’était encore arrivé et voila qu’elle se heurtait à un mur pour le moment infranchissable. En sortant de cette entrevue, elle se rendrait à la bibliothèque pour se renseigner sur les causes, de cette « surdité ». Peut-être en toucherait-elle également un mot à William.
    Dans le même temps, elle était soulagée, parce qu’entendre en permanence des voix dans un coin de sa tête n’était pas forcément de tout repos.

    « May I ask what rumors have displeased you so much ? »

    Pour qu’elle la convoque pour lui parler de ces rumeurs, si toutefois c’était le but de ce rendez vous, il fallait vraiment qu’elles aient été virulentes et peut-être même menaçantes.

    « You interest me von Riesling. Definitely. »

    Pourquoi lui portait-elle un tel intérêt ? A cause de son secret ? Ou y avait-il autre chose ? Cette dernière hypothèse semblait plus vraisemblable à Valendra. Car en effet, les créatures de la nuit : vampires comme loup-garous étaient admis à Poudlard et ce n’était pas réellement un secret, du moins pas pour le corps enseignant.

    Son visage restait insondable, tout comme l’était pour elle l’esprit de la directrice. La pâleur de son teint, la perfection de ses traits et leur immobilisme la faisait ressembler à une statue de glace. Elle n’avait pas bougé d’un millimètre depuis qu’elle était entrée dans le bureau de la jeune femme à la chevelure blonde argentée. C’était un des inconvénients de sa nature de vampire : elle avait des attitudes parfois figées qui menaçaient de la trahir. Heureusement qu’avec les années, et l’aide de William, elle avait appris à calquer l’attitude des humains, trompant ainsi à leur œil mal avisé, la différence qui les séparait.
    En y pensant, elle eut un léger sourire en coin, à peine perceptible. Qu’aurait-elle fait si après sa « naissance » elle n’avait pas eu à ses côtés un vampire plus expérimenté et ayant plus de capacité à se maîtriser. Elle lui devait tout ce dont elle était capable et sans lui, elle ne serait sans nul doute rien de plus qu’un meurtrier sanguinaire.

    Fréquenter des humains était un problème certes, car ils étaient pour la plupart des repas potentiels, mais elle avait appris à ne chasser que la nuit et à faire suffisamment de réserves pour ne pas sauter à la gorge de ses camarades. Quant à la directrice, elle avait une odeur toute particulière, une odeur qui n’était pas totalement semblable à celle des autres humains. D’ailleurs, elle n’avait que très rarement perçu ce type de senteur. Elle était quasiment sûre que c’était dû à un mélange.. que la directrice n’était pas totalement humaine. Cette dernière était donc relativement en sécurité lorsque Valendra se trouvait dans les parages. Du reste, ses yeux avaient en ce moment même une teinte iris, signe qu’elle était en pleine possession de ses capacités de self-control. Et par ailleurs, comment pourrait-elle faire le moindre mal à une personne qui lui avait à plusieurs reprises évité l’embarras.

    L’explication que la jeune fille attendait vint enfin. La directrice était intéressée par son potentiel et voulait la faire entrer dans un des clubs les plus privés de Poudlard. Un club uniquement réservé à la fine fleur des étudiants de ce brillant collège. L’idée était alléchante.
    Un silence s’instaura.. une seconde, puis deux.. puis trois… et ce fut une nouvelle fois la directrice qui le brisa en proposant à son élève quelque chose à boire. Refuser serait impoli, voire outrageant, mais l’idée de boire quelque chose d’humain, ne l’enchantait pas outre mesure. Elle accepta donc, se jurant de trouver un stratagème pour ne pas goûter de ces horreurs dont les mortels se délectaient.

    « A cup of tea should be perfect, Headmistress Beckett. »

    Même si face à la directrice elle n’avait pas besoin de cacher sa véritable nature, elle gardait toujours le masque humain qu’elle se composait durant les journées et passa une main dans ses cheveux pour en replacer une mèche correctement. Non pas que ce mouvement eut été d’une quelconque nécessité, mais il fallait à tout prix protéger son secret face aux humains et adopter leurs mimiques était devenu habituel pour Valendra.

    Puis, elle formula sa réponse à l’offre faite :

    « I find myself deeply regardful of your interest Headmistress Beckett and I shall accept you offer with great pleasure and honor. »

    Le Dark Bloody Club. Elle en avait entendu parler bien sûr, elle savait donc que personne ne pouvait y entrer sans avoir reçu une invitation d’un des membres les plus hauts placés. La directrice semblait y être intimement mêlée et son choix s’était porté sur Valendra. Elle devait soit vraiment l’estimer, soit être intriguée par elle, ses capacités?
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