Silently the senses abandon their defenses... [ft. Dante

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L'ambiance était des plus raffinée et chacun trouvait sa place instinctivement dans cette pièce modelable à souhait. Dante avait en grande partie réunit les élèves qu'il sentait sensibles à ses théories et sa propagande anti-crocs. Il s'agissait en très grande majorité de membres de sa propre maison, Serpentard. Bien que reniant de plus en plus ses condisciples, de plus en plus nombreux à se lier avec les canidés, Dante n'avait pas pour autant perdu tout espoir de sauver autant de vert et argent que possible. Une seule personne n'était pas de sa fratrie, il s'agissait de Zlatkine, la jeune femme que l'héritier avait toujours en tête de séduire et ce quoi qu'il puisse se passer autour de lui. La mort elle même pouvait bien prendre la grande salle comme terrain de jeu que cela ne détournerait pas le jeune homme de ses buts à savoir débarrasser Poudlard de cette engeance malsaine et faire de Zlatkine sa prochaine conquête. Bien que les évènements de la soirée de gala furent en tout points graves et affligeant pour une bonne partie des élèves, ils n'en avaient pas moins fournis à Dante l'élément déclencheur qui avait rallié à sa cause bon nombres de pensionnaires de l'institution magique et parmi les plus âgés et instruits ce qui ne gâchait rien, bien au contraire.
C'est avec délectation qu'il observait la salle pleine de futurs partisans de ce qu'il concevait mentalement comme un mouvement fondateur de la libération de Poudlard. Dante avait dans l'idée de se servir de la peur millénaire inspirée par la mort et ses infants pour rallier à lui le plus de partisans possible. Il put à loisir observer les groupes se former, et les premières discussions à voix basses commencer. Les choses allaient exactement dans son sens et sous peu chacun des élèves présents viendrait grossir les rangs de la rébellion. Cependant il ne pouvait détacher son regard de la silhouette finement dessinée de l'héritière russe. Jouant avec sa chevalière, portée comme un anneau ducal à son index droit, Dante se déplaça pour venir s'arrêter au centre de la pièce, stoppant par la même toutes les messes basses et attirant le regard de tous. Il leva une main impérieuse pour demander un silence qui était d'ores et déjà là.

- Mes amis... mes amis. Si je vous ai demandé de venir ici ce soir ce n'est pas seulement pour partager avec vous tout les bienfaits de quelques bons verres ni même pour le plaisir de votre compagnie, mais parce que l'heure est grave... Il ménagea un petit temps de silence afin de donner plus de poids à ses mots avant de reprendre... Comme certains d'entre vous le savent surement déjà, les canidés, chien et mort-vivants y compris ont dépasser toutes les limites en s'en prenant directement à certains d'entre nous, en effet durant le bal d'Halloween, notre directrice fut lâchement assassiné ainsi que plusieurs de nos condisciples, ces actes de guerres car il faut les considérer comme tel, croyez moi! Ne sont que les prémices d'un futur bien plus sombre, où la survie de notre espèce est en jeu! Chacun d'entre nous est aujourd'hui un obstacle à la domination des canidés sur les sorciers et nul doutes n'est fait sur la manière dont ces infants du malin vont s'y prendre pour régler ce problème. Nous parlons ici de monstres se transformant en chien difformes et de mort-vivants se nourrissant de sang humain, et je ne parle pas ici de moldus mais de sang de sorcier tout aussi nobles que nous le sommes. Beckett et les élèves tombés au champs d'honneur il y a de ça quelques jours méritent que nous nous battions pour leur mémoire, pour que leur mort ne soit pas vaine. Dante marqua une pause regardant chaque convive dans les yeux pour appuyer ses dires et les faire se sentir honteux et concernés par les mots qu'il venait de prononcer.
Certains diront que les canidés n'y sont pour rien, que la mort elle même était présente ce soir là et qu'elle a prit ce qui lui était du, que personne n'y pu quoi que ce soit, mais ne croyez pas ces adorateurs des crocs, j'étais présent en cette funeste soirée et ce que j'y ai vu n'avait strictement rien à voir avec ces fables. La seule pulsion meurtrière que j'ai pu voir était dans les yeux sans vie des vampires et dans ceux des chiens qui les accompagnaient.
Il apparait évident aujourd'hui que les hostilités tant redoutées, à juste titre, par vous tous en apprenant l'arrivée de ces hybrides parmi nous ne font que débuter. Les canidés veulent notre place dans ce monde ! Il sveulent faire de nous des parias vivant là où ils auraient du rester ! Et bien moi Dante Corrino, héritier de la famille du même nom, je dis NON.
NON, les sorciers de sangs purs ne se laisseront pas faire, nous savons comment mener une guerre et nous savons comment la gagner. Il ne sera pas dit que nous sommes resté bras ballants alors que l'existence même de notre civilisation était en jeu. Je vous invite donc à me suivre sur le chemin dangereux mais au combien glorifique de la lutte contre l'envahisseur canidé.
Dante observa longuement Svetlana dont il apprécia une nouvelle fois la beauté. Il scruta de nouveau chaque participant avant de reprendre
S'il est une chose que je souhaite emprunter aux moldus en ce jour c'est surement cette citation:

Nous sommes moins de soixante ici présent,
opposés à toute une armée,
leur masse nous écrasera,
la mort plutôt que le courage,
abandonnera ces sorciers de sang pur.
En ce jour j'en fait le serment.

Dante ponctua sa citation en sortant un petit couteau de la poche de sa veste et en s'entaillant la paume de la main droite, laissant couler le sang sur le salle parqueté de la pièce. Il passa l'arme à l'élève à sa droite qui fit de même avant de la transmettre au suivant. Lorsque chacun eurent réalisé le serment sur le sang de combattre l'engeance du mal, Dante sortit un mouchoir d'une seconde poche qu'il attacha autour de sa blessure superficielle.

- Je vous en prie mes amis et alliés, soyez mes hôtes pour cette soirée, buvez et manger autant que vous le souhaitez. Car demain commence notre combat et l'écho de notre triomphe résonnera dans les années à venir.

Dante sourit à tout le monde et se dirigea vers Svetlana d'un pas plus libre, une fois aux cotés de la jeune femme. Il lui sourit plus tendrement qu'il ne l'aurait souhaité.

- Je suis heureux que tu te sois joint à nous, j'aurais préféré pouvoir te consacrer une soirée en tête à tête comme tu le mérite mais il est des devoirs auxquels un Corrino ne peut se soustraire et guider les masses sur le chemin de la liberté en fait partie.

Dante savait que la jeune femme était présente lors du fameux bal et qu'elle devait sans aucun doute avoir vu l'incarnation de la mort se manifester tout comme lui l'avait vu mais il espérait qu'elle n'en dise rien, qu'elle reconnaisse l'intérêt de réunir des esprit forts derrière sa personne pour mener une lutte menant à la libération de Poudlard. Si elle savait reconnaitre cette impératif alors il saurait... il saurait qu'elle pouvait être différente des autres, voir même différente de Parker, qu'il n'avait pas invité à cette soirée car elle avait été souillé par ce chien, ce gryffondor...

« Nous sommes d’accord sur ce point… le devoir passe en premier. »

Devait-il lui parler des libertés qu'il avait pris avec la réalité des évènements du bal ? Dante n'y croyait pas vraiment, Zlatkine avait passé sous silence cela et ne semblait pas s'en formaliser. Même s'il n'était pas sur de pouvoir faire confiance aux élèves présents ce soir, Dante n'avait aucun doute quant à l'héritière russe, il voyait brûler au fond de ses yeux, par ailleurs magnifiques, la même volonté qu'il pouvait observer dans les siens lorsqu'il faisait face à un miroir. Il avait pu admirer la jeune femme répéter le geste qu'il avait initié et s'entailler la paume de la main, chacun dans cette pièce avait fait de même et ils étaient désormais tous liés par le sang versé. Même si les marques sur le plancher disparaitraient lorsqu'ils auraient tous quitté la salle, Dante pensait pouvoir faire revenir cette pièce et ces marques à chacune des réunions, s'il y pensait assez fort.
Zlatkine avait l'air moins revêche que lorsqu'il l'avait approché pour la première fois dans la grande salle. Les conditions n'avaient elles non plus rien à voir, à l'époque Dante ne la voyait que comme un nouveau trophée à accrocher à son tableau de chasse. Aujourd'hui elle était une alliée dans sa lutte pour la libération de Poudlard. Sa place était en tout point différente, même Parker ne pouvait se tenir à ses cotés dans l'affrontement qui allait sans l'ombre d'un doute les opposer aux canidés. Dante se voyait comme un leader dans une rébellion des plus incertaines et il lui fallait une femme de confiance à ses cotés, Zlatkine pourrait remplir ce rôle. Par moment et ironiquement il lui arrivait de faire un parallèle entre le mouvement qu'il voulait mettre sur pieds et le concept de couple alpha d'une meute de loup. Le jeune homme avait déjà en tête plus d'un service à demander à la jeune russe comme transmettre le mouvement à d'autres au sein de sa maison, notamment à ce Vattic qu'il avait déjà repéré mais qu'il n'avait pas encore pu approcher. Cependant la première chose à faire et en réalité la seule qui lui faisait véritablement envie, c'était de séduire Svetlana. Le jeune homme qui portait désormais de manière quotidienne l'uniforme des Corrino, un pantalon sombre à liseré rouge ainsi qu'une veste tout aussi sombre, au col Mao dont le revers était orné de la tête de faucon rouge stylisée des Corrino, se leva et alla prendre deux verres qu'il remplit de whisky pur feu avant de revenir vers la belle. Il tendit un verre à la jeune femme avec un large sourire. L'héritière Zlatkine semblait intuitivement comprendre l'importance pour quelqu'un de leur statut social de savoir prendre la tête de ceux qui en avaient besoin, bien que son ton pouvait laisser sous entendre le contraire. Dante ne ressentait toute fois pas le besoin de fermer son esprit face à sa nouvelle alliée. Il nota d'ailleurs dans son esprit de transmettre ses nouvelles directives à Ares et lui intimer l'ordre de ne plus suivre la russe où qu'elle aille, mais de focaliser son attention sur Parker désormais.

- Certes, nous avons un rôle à jouer dans le combat qui s'annonce mais cela ne doit pas nous empêcher de jouir de la vie. Je suis désolé que les évènements de la soirée d'halloween ne nous ai pas permis d'avancer plus avant dans notre discussion. Mais je compte bien remédier à cela dès ce soir.

Dante trempa ses lèvres dans le nectar alcoolisé que contenait son verre. Le breuvage était à la fois fort et doux lorsqu'il atteint sa gorge. Les gens autour d'eux se restauraient sans pour autant prêter attention à ce couple sommes toute important pour la suite des évènements. L'héritier était assis aux cotés de la jeune russe et un bras sur le dossier du petit canapé, il joua sans même y prêter attention avec les boucles brunes de cette dernière. Il se sentait détendu et confiant dans l'avenir, certes la guerre serait rude et la victoire incertaine mais au moins il aurait tenté quelque chose, cependant il se fit intérieurement le serment de ne jamais montrer le moindre doute face aux autres, il leur fallait un leader sur de lui et qui saurait leur faire croire à une victoire assurée. Le but était de les mener sur le chemin de la guerre, qu'avec lui à leur tête ils ne voient pas la défaite, qu'en tout état de cause ils ne l'imaginent même pas. Et s'il parvenait à faire de Svetlana sa dame de cœur, ses partisans les suivraient jusqu'au bout, sans jamais faillir.

« Il est vrai que les évènements étaient peu propices à une discussion… quel dommage, la soirée aurait pu être réussie. »

Elle avait complètement raison, la soirée aurait pu être tout à fait magique si la mort elle même n'avait fait son apparition et encore mieux si les chiens et autres sacs d'engrais sur pattes n'avaient été présent. Dante esquissa un sourire amer, ou le regret venait se joindre à la satisfaction. Le jeune homme ne savait pas s'il pouvait d'ores et déjà laisser la belle russe voir toutes ses cartes, s'il devait lui avouer que finalement les évènements du bal n'auraient pu plus le satisfaire, la mort d'une directrice amoureuse des crocs, la perte somme toute infime d'un Serdaigle et d'un Poufsouffle, les pertes avaient été minimes mais les bénéfices, eux, furent grandioses. Si Dante affichait tout de suite son esprit calculateur et manipulateur, il ne pouvait être certains que la jeune femme le suivrait toujours et surtout il redoutait de ne plus pouvoir la séduire.

Bien qu'en contact avec la chevelure de la jeune femme, Dante se sentait encore trop loin de cette dernière, il était de ce genre de séducteur qui aime à toucher les femmes. Il trouvait particulièrement sensuel d'être en contact direct avec l'objet de sa convoitise. L'héritier trempa une nouvelle fois ses lèvres dans le breuvage alcoolisé, il en bu cette fois ci une longue rasade, vidant d'un trait le reste de son verre. Il le déposa sur la petit table basse juste en face de lui et se tourna de nouveau vers Zlatkine, réfléchissant à la manière dont il pourrait se débrouiller pour poser ses mains avides sur son corps. Il pensait avoir marqué des points depuis leur première rencontre, pour lui la jeune femme n'était plus qu'à deux doigts de céder mais il lui fallait finir le travail et concrétiser son avantage. En ce lieu il était en territoire conquis, certes mais Zlatkine restait tout de même hors de portée, elle lui avait permis de jouer avec ses cheveux, cela voulait bien dire qu'elle n'était pas insensible à son charme mais comment faire pour aller plus loin et passer définitivement le cap de la première étape. Ses pensées allaient à toute allure dans son esprit, tel un joueur d'échec il imaginait différents coups possibles et les éventuelles réactions de la jeune femme. Puis lui vînt comme idée qu'ils étaient dans la salle sur demande et qu'elle était relié à son esprit, il avait créé cette pièce après tout, il devait donc pouvoir la modeler à sa guise. Il se concentra un instant et eu la satisfaction de voir le fauteuil sur lequel était assise Zlatkine prendre une dimension tout juste bonne pour deux personnes. Dante se leva et vînt d'un pas désinvolte s'assoir aux cotés de la jeune femme, son bras trouvant automatiquement les épaules de la jolie russe. Bras qu'il dégagea un instant, le temps de remettre en place un mèche de cheveux de Zlatkine derrière son oreille, par la même occasion l'héritier caressa doucement l'ovale de son visage, laissant courir le bout de ses doigts sur la peau délicieusement douce de son alliée.

- Effectivement la soirée aurait pu être des plus réussit mais il ne tient qu'à nous de réussir celle-ci qui ne fait d'ailleurs que commencer... Au moins nous sommes sur de ne pas être interrompus par des canidés ou même d'autres entités plus sombres encore.

Dante venait de faire directement allusion à la mort elle même qui avait fait irruption dans leur soirée et avait prélevé son quota de cadavres, comme un chasseur le fait d'une espèce nuisible. Sa main quitta le visage de la jeune femme pour venir recueillir sa main qu'il porta à ses lèvres, il l'effleura du bout des lèvres.

- il ne fait aucun doute que l'on puisse trouver un moyen de rendre cette soirée encore plus agréable qu'elle ne l'est d'ores et déjà.

Dante s'était exprimé d'un ton doux et confiant, comme si ses mots ne pouvaient être remis en question, il avait mainte fois observé que si on donné à ses paroles valeur de faits acquis son interlocuteur le prenait comme tel et ne cherchait pas à remettre en cause cet état de fait établit artificiellement. Il gardait son regard plongé dans celui de la jeune femme ne rompant à aucun moment le contact visuel qu'il avait établit.

« Ah oui … Vraiment ? »

La belle avait l'air d'humeur mutine et un simple coup d'œil aux autres convives confirma à Dante que plus personne désormais ne portait attention à leur couple. Chacun semblait prit dans sa propre soirée et échafaudait des plans plus ou moins efficaces pour affronter les canidés. Dante savait que la plus part d'entre eux n'avaient aucune valeur réelle, que les véritables membres du mouvement n'avaient pas encore été recruté. Les choses devaient aller à leur rythme. Et cette soirée, tous ce cinéma qu'il avait fait, même le serment qu'il avait porté devant tous les élèves ici présent, n'avait eu pour but que ce seul instant, tout avait été mis en place pour séduire Svetlana. Tous des figurant dans la pièce qu'il avait écrite et monté pour elle. Le vrai combat lui commencerait lorsqu'il aurait été voir Ailyn, si les choses se passaient comme il le souhaitait alors sa main aurait bien plus de dégâts qu'une simple entaille faite au couteau. Tout ici n'était que mascarade, tiens encore un parallèle avec les vampires... Dante deviendrait-il comme ces monstres qu'il exécrait ? Son seul regret était d'avoir menti à la jolie slave même s'il le savait, comme sa grand mère le lui avait si souvent répété, il faut savoir se donner les moyens de ses ambitions et ce soir son ambition était de séduire Zlatkine. Non plus uniquement pour en faire un trophée des plus satisfaisant mais parce qu'il la désirait.

Mais c'est elle qui entama les hostilités, le défiant presque d'aller au bout de ses pensées. Le jeune homme sourit et sa main droite, toujours bandée, tînt délicatement le visage de la Serdaigle, l'attirant un peu plus vers lui. Il se pencha de quelques centimètres approchant ses lèvres de celles, si tentantes, de la jolie russe. Et dans un soupir.

- Oui vraiment...

Il scella ses lèvres à celles de Zlatkine. La soirée lui avait demandé énormément de préparation et de manipulation mais les résultats étaient là, quelques uns des élèves présents feraient surement de bons partisans mais plus important, il était arrivé à ses fins ou au moins à la première étape d'entre elles. Ses lèvres étaient douces et pulpeuses, elle avaient un gout suave et sucrés, ainsi qu'il fallait bien l'admettre un coté alcoolisé qui ne gâchait rien. Il se recula légèrement de la jeune femme prenant désormais de nouveau la main de la jolie slave. Il ne connaissait pas autant de sortilèges informulés que Parker mais cette dernière lui en avait apprit quelques uns et il put faire venir à eux de nouveaux verres emplis de whisky pur feu. Ils traversèrent les quelques mètres jusqu'à la desserte de chaque coté du petit canapé. Dante ouvrit deux boutons de sa veste et en tira sa baguette de la main gauche, il la pointa vers le plafond et d'un geste rapide créa un cône de silence sur eux, ainsi ce qu'ils se diraient resterait entre eux et les sons des autres convives ne viendraient plus les perturber. L'héritier Corrino n'était pas particulièrement pudique ni même sujet au trac devant la foule mais il savait d'expérience qu'une jeune femme de bonne famille n'appréciait pas forcément de paraitre se donner à la vue de tous. Passant son bras droit autour de la taille de la jeune slave et l'attirant délicatement contre lui, il posa sa tête sur l'épaule de cette dernière avant de reprendre.

- Si tu le souhaites je peux tous leur demander de nous laisser. Leur participation n'est plus nécessaire et leur soirée est terminée alors que la notre...

Il déposa un doux baisé dans le cou de Svetlana, effleurant du bout des doigts sa nuque si joliment dessinée. Il pouvait voir son épiderme réagir instinctivement à ce contact à peine prononcé. Cette vision présageait pour Dante un corps incroyablement réactif et avide. IL avait encore plus envie de la jeune femme et cela allait être des plus difficile à garder discret s'il la gardait blottit contre lui de la sorte. Il aurait voulu faire disparaitre tous les figurants présents pour ne se concentrer que sur ce corps si réceptif à ses caresses.

- La notre ne fait que commencer.

« Leur départ ne pourrait rendre cette soirée que plus agréable. »

« J’en suis sûre. »

Les choses sérieuses vont enfin commencer. Tant de travail et de plans mis en œuvre pour arriver à ce simple moment, celui où Svetlana séduite par la soirée et par Dante lui même abonde dans son sens en demandant à ce que les autres s'en aille pour qu'ils puissent avoir une plus grande intimité. Le jeune homme eu un sourire ravi lorsqu'elle lui dit qu'il serait bon effectivement que les autres partent, celui-ci ne resta qu'un instant sur son visage, Dante ne voulant pas afficher une mine trop conquérante de premier abord. Il se reforma un air séducteur et dominateur avant de reprendre la parole. Sa chance étant que la jeune femme n'était pas placée de manière à pouvoir observer correctement son visage.

- Le seul truc qui me gêne avec le fait de devoir les virer c'est qu'il va falloir que je me lève et quitte cette position oh combien agréable.

Pour le coup Dante ne mentait absolument pas, le simple fait de devoir quitter la belle slave pendant un court instant pour mettre tous ses invités dehors lui répugnait. Il se sentait bien à ses cotés et ne souhaitait pas rompre cette intimité qu'ils avaient créé de toute pièce certes mais qui semblait tellement naturelle alors que quelques jours seulement avant cette réunion, Zlatkine l'avait quasiment envoyer paitre. Bien qu'il était presque certains que si la jeune russe avait su que tout cela n'était qu'un coup monté pour permettre à l'héritier d'arriver à ses fins, Dante pensait sincèrement qu'ils avaient un lien particulier, en tout cas c'est de cette manière qu'il ressentait la chose en cet instant.

- Mais bon ce que femme veut, Dieu le veut alors je vais te laisser quelques instants.

Dante prit soin de ne pas trop déranger la jeune femme en quittant le confort du canapé. Il déposa tout de même un nouveau baiser sur les lèvres de cette dernière avant de se tourner vers les autres invités. Acteurs involontaires d'un plan qui avait marché parfaitement comme réglé sur du papier à musique. Le jeune homme se dirigea vers le centre de la salle afin de capter l'attention de tout le monde. Le simple fait qu'il refasse surface au milieu de la pièce attira les regards des hôtes de la soirée. Ils étaient tous si prévisibles mais à la fois incroyablement utiles. L'héritier Corrino leva une main impérieuse pour intimer le silence, une fois cela fait, il pinça ostensiblement le haut de son arrête nasale son pouce et son index faisant pression de chaque coté à la naissance de ses yeux. Cela le détendait et atténuait quelque peu ses migraines même si ce soir aucune n'avait fait parler d'elle, chose qu'il appréciait au moins tout autant que son alliée assise sur le canapé.

- Mes amis, votre présence ici ce soir fut fort appréciée, vous avez montré que vous étiez de la race des battant, de ceux qui ne se laissent pas mené à l'abattoir sans réagir et cela est tout à votre honneur. Je suis fier d'avoir des condisciple tel que vous et de les compter, je l'espère parmi mes amis. Cependant et comme toute bonne chose cette soirée s'achève pour vous. Il est des choses qu'un gentleman ne fait que dans l'intimité et le moment est arrivé où Mademoiselle Zlatkine et moi même avons besoin de la dite intimité. Mais soyez certains que je vous recontacterai sous peu pour que l'on mette au point les prochaines actions du Mouvement.

Dante serra la main de tous ceux qui voulaient lui tendre la leur. Il esquissa de nombreux sourire, des rictus entendus et quelques clins d'oeils. Lorsque les figurants furent enfin partis et qu'il referma la lourde porte derrière, il laissa échapper un long soupir. Il se tenait tête baissée une main à plat sur la porte. Il prit soin de refermer son esprit avant de penser qu'ils étaient tous bien naïfs et vaniteux, de simples paroles venant d'un héritier de sang pur et ils avaient tous accouru dans cette pièce sans même savoir ce qui les attendait, si il avait été un de ses vampires buveur de sang sans qu'ils le sachent il aurait put se repaitre de leurs fluides sans même que personne ne puisse les entendre crier. Des moutons que l'on mène à l'abattoir. Il se tourna et sourit à la jeune femme. Il dégrafa les deux premier boutons de la veste de son uniforme de la maison Corrino et se rapprocha du canapé, à cet instant une lueur de concupiscence dans brillait dans son regard et un sourire de satisfaction s'afficha cette fois ci ostensiblement sur ses lèvres. Il mit ses mains de chaque coté de la tête de la belle russe et se pencha sur elle. Ses mains agrippées au dossier du fauteuil allongé. Dante se demandait si Svetlana ferait le chemin restant pour venir unir ses lèvres aux siennes. Si elle le faisait alors il saurait que le combat était d'ores et déjà gagné et que les choses allaient avancer plus avant sans l'ombre d'un doute.

- Et voilà ma belle, tes désirs sont exaucés, en tout cas certains d'entre eux...

Pour le reste il s'agissait peut être plus de ses désirs à lui mais cela est une autre histoire. Ce qui comptait désormais c'était le corps de Zlatkine et sa réceptivité aux caresses du Serpentard.

« Merveilleux. »

Lorsqu'il la vit se rapprocher de lui, Dante s'attendit à sentir de nouveau le gout suave et oh combien délicieux de ses lèvres mais elle n'en fit rien et préféra lui planter une nouvelle banderille. Elle reprit sa position initial non sans ajouter de la sensualité et de la grâce à son mouvement. C'est qu'elle était joueuse la petite gallinacée, pas de soucis se dit-il, à ce jeu il ne pouvait sortir que vainqueur. D'une main gauche peu habile ou en tout cas moins que la droite, Dante fit jouer les boutons de sa veste et la dégrafa entièrement. Il fit de même avec sa chemise et se retrouva bien vite torse nue, un torse orné d'un tatouage non moins imposant puisqu'il représentait un ange rédempteur en armure et ailes ouvertes, chacune d'elle finissant à la jonction entre ses pectoraux et ses épaules. L'ange tenait en ses mains jointes une épée lame vers le bas, renforçant ainsi la symbolique chrétienne de l'image. Ses pieds joints s'arrêtaient juste au dessus de son nombril. Dante tenait son prénom de la forte croyance chrétienne de Jessica la matriarche Corrino et des origines italiennes de sa famille. Il n'avait jamais vraiment porté une attention particulière à son prénom mais aujourd'hui il lui semblait tout à fait approprié car ce qui l'attendait en voulant affronter les vampires et autres lycans allait être comparable à la descente des neuf cercles de l'enfer. Un affrontement dont il n'était pas sur de sortir indemne, quand bien même il s'en sortait. Quelque chose lui disait qu'Ailyn, la Reine auto proclamée des perforeuses, allait lui faire subir mille tourments avant de déposer les armes, si jamais elle finissait par les déposer un jour. L'avantage des tatouages magiques, outre leur réalisme impressionnant, était indubitablement le fait qu'ils étaient, tout comme les tableaux, doués d'une personnalité propre voir d'une certaine forme de conscience. Ainsi, Uriel comme l'avait nommé Dante, pouvait se déplacer à son grès sur le corps de ce dernier et par moment faire profiter le jeune homme de sa sagesse, bien entendu ses possibilités de réflexion étaient assez limitées et se cloisonnaient à une conception en rapport avec sa condition, c'est à dire les conseils d'un archange gardien du paradis terrestre, mais Dante appréciait ses opinions. Lorsqu'il fut torse nue, Uriel du sentir que la situation allait devenir tendancieuse pour des yeux comme les siens et fit battre un instant ses ailes pour aller se fixer dans le dos de l'héritier, reprenant sa position initiale d'attente, tête baissée. Cette réaction fit de nouveau sourire Dante mais son esprit se focalisa bien vite de nouveau sur la belle slave qui gisait lascivement sur le canapé. Le combat qui les attendait contre les hordes impures allait être... dantesque et ce moment d'intimité partagé avant le début des hostilités était le bien venu, premièrement parce que le jeune homme avait une envie folle de Zlatkine mais aussi parce que cela leur ferait du bien de se perdre quelques instants dans le plaisir le plus absolu.
Il se pencha donc sur la jeune femme et approcha ses lèvres des siennes.

- Créons nous quelques bons souvenirs...

Il posa sa main droite sur la hanche de Zlatkine, de fait, elle était si fine qu'il pouvait aisément la tenir par la hanche. Sa main gauche alla doucement dégager une mèche de cheveux du front de la belle et Dante scella ses lèvres à celles de l'héritière russe. Cette fois ci il ne la lâcherait pas.

Spoiler:

« Créons-nous quelques bons souvenirs.. »

L'uniforme de la jeune femme se changea sous les yeux ébahis de Dante en un déshabillé plus qu'alléchant. Il pouvait désormais admirer le corps un peu plus offert de la belle slave, son teint de lait était une invitation à la luxure, en tout les cas dans l'esprit du Serpentard. Elle lui faisait penser à ces geishas des temps anciens. Un fantasme permanent pour l'héritier Corrino. Il tenta de modifier le canapé de manière à le faire devenir plus confortable pour eux, peut être même prendre la forme d'un lit mais son lien avec "l'esprit" ou "l'entité" qui gérait la pièce n'était plus aussi bon, ou bien sa propre concentration n'était plus suffisante pour ce faire. Son esprit était sans aucun doute trop obnubilé par ce corps, cette femme qui lui était offerte. Le canapé ne changea donc pas de forme mais cela ne chagrina aucunement le jeune homme, sa main jusqu'alors sur la hanche de Svetlana remonta dans son dos, lascivement, doucement et vînt se poser sur l'épaule de la jeune femme. Ses baisers quittèrent les lèvres de la jolie russe pour couvrir le cou de cette dernière, il fit glisser la bretelle de sa main droite. Il avait désormais allongé la jeune femme en travers du meuble, et sa jambe droite, ou plutôt le genoux de celle-ci lui permit d'écarter un peu plus celles de Zlatkine. Bloquant la jambe gauche de la jeune Serdaigle contre sa propre hanche, il déchira avec les dents le fin mouchoir de soie qui entourait sa main droite et une fois fait la posa sur la cuisse de Svetlana qu'il caressa passant sous les jupes de son déshabillé pour ce faire.

Il avait attendu ce moment depuis qu'il avait jeté son dévolu sur la belle russe et désormais il allait atteindre le but qu'il s'était donné, toujours se donner les moyens de ses ambitions, tel avait été l'enseignement primordial qu'il avait reçut durant son enfance. Il gouta de nouveau aux lèvres de Zlatkine tandis que sa main gauche quant à elle allait à tâtons défaire la boucle de son ceinturon. Il ne désirais qu'une chose à l'instant présent se perdre en elle, ne faire qu'un avec sa belle. Oublier l'espace d'un court instant les responsabilités qui pesaient de tout leur poids sur ses épaules, l'avenir du statut des humains était sans aucun doute en jeu ici à Poudlard mais Dante ne pouvait en ce moment penser à autre chose qu'au plaisir qu'il voulait partager avec Zlatkine, l'humanité pouvait bien disparaître à l'instant même que cela ne l'aurait pas touché. Lui qui n'avait jamais recherché le pouvoir depuis son arrivée dans l'enceinte de l'institution se retrouvait désormais à la tête du seul Mouvement en position de pouvoir s'opposer à l'invasion hybride. Il savait qu'il passait aux yeux de beaucoup pour un ambitieux, dont la soif de pouvoir n'avait pas de limites, le Serpentard dans toute sa splendeur, mais il n'en été rien, bien entendu il appréciait d'être à la tête du MLP mais la raison principale qui l'avait poussé à se lever face à au risque d'une perte de pouvoir des humains avait été la nécessité. Si lui ne l'avait pas fait qui aurait pu le faire, son père lui avait enseigné que c'était face à l'adversité, à de grandes responsabilités que les grands hommes de ce monde prenaient vie et Dante avait tout simplement ressentit le besoin de prendre la tête de son peuple pour affronter le mal incarné. Il pensait d'ores et déjà se faire tatouer à la base de la nuque sa nouvelle devise, "Ni soumit, ni mort, mais lorsque viendra le moment plutôt mort que soumit."

Combien allaient périr ? Avaient-ils seulement une chance de sortir vainqueurs d'un tel affrontement ? Les Lycans, les Vampires... Tout cela il ne voulait plus y penser et pour ce faire un seul moyen, la petite mort, ce moment où la conscience s'efface, ce court instant d'orgasme où plus rien ne compte, vos pensées s'effacent, vos ennuis disparaissent et les responsabilités de même ainsi que l'absolue conviction que la mort vous guète partout où vous aller. Svetlana pouvait lui apporter cela, elle était son exutoire dans cette période chaotique, la lumière dans la nuit, le phare vers lequel voguer lorsque la tempête fait rage autour de vous. Il parvint enfin à faire jouer l'attache de son ceinturon et bien vite son pantalon d'uniforme Corrino se retrouva sur le sol, chiffonné et abandonné. Seul ne lui restait son boxer qui avait de plus en plus de difficultés à cacher son attirance pour sa compagne du moment.

Svetlana avait instinctivement ou non adopté une position plus d'adéquate pour la suite des évènements, sa jambe gauche enserrant la taille de l'héritier Serpentard. Ses caresses avaient quant à elles terminé d'allumer le feu qui consumait Dante depuis qu'il avait fait sortir les autres de la pièce, devait-il lui apprendre désormais qu'ils n'étaient que des pantins et ne feraient pour la plus part jamais partie du MLP ? Il décida qu'il attendrait que leur moment d'intimité soit terminé au moins dans ce cas si elle se sentait utilisée et vexée il aurait au moins eu ce pour quoi il avait tant travaillé. Car oui il s'était donné du mal pour arriver à cette finalité, la première fois qu'il avait entamé la conversation avec la tsarine les choses s'étaient annoncées sont de mauvais hospices mais désormais tout avait changé, le bal d'halloween y étant pour beaucoup, peu de chance qu'elle aurait accepté une telle invitation sans se douter de rien si la mort elle même n'avait pas enfreint les règles et pénétré le monde des vivants. Mais son esprit se concentra de nouveau sur la jeune femme et il pu voir former dans son esprit avec une acuité rarement atteinte par le jeune homme, un préservatif, si le canapé se transformant en lit n'avait pas été important et n'avait de ce fait pas fonctionné, il fallait que cela marche. Il tourna la tête de quelques degrés sur la droite et pu voir à porté de main une table d'appoint de la hauteur du dossier du meuble sur lequel ils étaient et posée sur le dit meuble se trouvait un petit emballage carré. Dante esquissa un sourire et saisit le précieux contenant. Il posa le petit carré à coté de la jeune femme. Il lui fallait le garder à l'œil tout en ne s'encombrant pas forcément d'un artifice supplémentaire qui pourrait le gêner.

La petite mort l'attirait de plus en plus, il avait désespérément besoin de cet instant d'oubli, de ce moment où tout s'efface. Il lui fallait échapper à tout ce qui se passait autour de lui ne serait-ce qu'un court instant. Dante fit glisser son boxer pour enfin libérer sa virilité et son envie pour la belle slave. Il prit la pochette plastifiée et la déchira d'un coup de dents bien placée, il ne fallait en aucun cas rompre la protection, avoir un rapport avec une autre élève était une chose, la mettre enceinte par négligence en était une autre. S'il était un sortilège que Dante maîtrisait au plus haut point il s'agissait bien de Diffindo, un sort permettant de couper à peu près tout ou presque. Dante savait l'utiliser sans même avoir besoin de sa baguette et arrivait sans grand mal à en maîtriser les différents niveaux de puissance. Après avoir fait glisser l'enveloppe de latex le long de son membre, le jeune homme prononça l'incantation dans un murmure et la nuisette, ou plutôt le déshabillé de Svetlana se fendit de haut en bas ainsi que les sous vêtements qu'elle portait. Redressé de toute sa hauteur, enfin autant que le fait d'être à genoux sur un canapé le lui permettait, Dante pouvait désormais profiter d'un spectacle radieux, le corps dénudé et totalement offert de sa partenaire et complice dans sa lutte pour libérer Poudlard. Il eu alors un rictus de satisfaction et d'appréciation, comme celui que pourrait avoir un amateur d'art devant le chef d'œuvre d'un maître.

Dante se sentait comme un sabre ayant trop connu le goût du sang. Un sabre qui avait besoin, un besoin vital, de retrouver le calme et la tranquillité d'esprit dans son fourreau. Svetlana pouvait, non devait être celle qui pourrait calmer ses passions, le libérer de ce poids, un fardeau qu'il s'était imposé seul certes, mais qui lui avait semblé tellement naturel de devoir porter. Le jeune homme n'aurait su dire ce qui se passait dans son esprit, il était sur le point de s'unir à une des plus jolies filles de Poudlard et pourtant son esprit était plein de tourments. Il n'avait jamais connu une telle instabilité mentale, peut être se rendait-il compte que la quête qu'il avait engagé était trop longue et difficile, qu'il n'y arriverait sans doute jamais. Le doute naquit un instant dans son esprit, et si tout cela était inutile, les hybrides étaient présents depuis la nuit des temps, comment lui, tout héritier et sang pur qu'il était pouvait aller à l'encontre de la volonté de forces démoniaques. Le jeune héritier Corrino se pencha alors sur sa compagne et approchant son visage du petit creux situé à la jonction de l'épaule et du cou de la jeune femme, il laissa échapper entre ses lèvre d'un ton qu'il n'aurait pas voulu si suppliant.

- Aide moi...

Spoiler:

Honey honey, touch me, baby, ah-hah, honey honey
Honey honey, hold me, baby, ah-hah, honey honey
(..)
And, honey, to say the least, you're a doggone beast !

[Honey, Honey - Mamma Mia !

« Aides-moi »

« Echappons-nous un peu.. »

Zlatkine répondait à son appel, elle semblait en mesure de lui venir en aide, même si elle ne pouvait saisir en cet instant la détresse qui envahissait l'âme du Serpentard. Au moins était-elle là, une qualité des plus précieuses en ce moment, surtout pour Dante qui avait vu ses proches s'éloigner au fur et à mesure, oh bien sur sa famille ne pouvait pas l'aider énormément, mais Parker... Parker l'avait évité, elle n'avait pas été à ses cotés alors qu'il avait besoin de son soutient, elle n'était même pas au courant qu'il montait un projet insensé. Svetlana, elle, était là le soutenait, lui apportait son aide et ne semblait pas être prête à l'abandonner elle aussi. Il ne l'avait pas prévu ainsi mais à l'instant où la jolie slave le réconforta et lui mordilla le lobe de l'oreille, Dante ressentit une profonde et sincère affection pour son allié et amante d'un soir. Son projet la concernant n'avait pas dépassé le simple fait de coucher avec elle, par pur esprit de conquête et voilà que désormais il se sentait en lien avec cette jeune femme. Il ne prêta pas attention à ce qu'elle dit, le simple ton apaisant de sa voix et sa présence en disait beaucoup plus pour lui que n'importe quel discourt. Dante se ressaisit en embrassa fougueusement sa belle. Sa main gauche se posant sur sa hanche qu'il pouvait tenir tant elle était fine, tandis que la droite venait guider son sexe à l'orée de son intimité.

Ce qui se passa par la suite était dans un sens prévu mais tout à la fois totalement nouveau et quelque peu effrayant pour le jeune homme. Au moment où il pénétrait la belle et s'unissait par la même à elle, dans un acte qui se veut le plus naturelle pour deux être humains, son champs de vision vacilla, il n'était plus dans la salle sur demande ni même avec Svetlana, oh elle était bien là, mais si différente... Svet' semblait affaiblit, ils étaient dans un dortoir, à en déduire des décorations qui étaient présente, il ne pouvait s'agir que d'un dortoir autre que ceux des Serpentard, et l'aigle qui ornait le bois des lits à baldaquins semblait insinuer qu'il s'agissait du dortoir de Svetlana, là haut chez les Serdaigle. Elle était allongé à coté de son lit, sur une tenture ouvragée, du sang s'écoulait de son cou, tout comme s'il elle avait été mordu par quelque chose ou quelqu'un. Cela ne dura pas plus d'un instant, pas même une seconde mais c'était comme une persistance rétinienne, quelque chose qui même n'étant plus là vous l'impression de toujours y être. Il ferma les yeux et accélérant le va et vient de ses hanches embrassa de nouveau la jolie slave avec la fougue du dernier baiser. Comme s'il pensait ne plus jamais le revoir... Il redressa le buste et donna plus d'amplitude à ses mouvements. S'ils devaient ne plus partager un tel moment, qu'il soit le plus mémorable possible. Uriel jusqu'alors prostré sur son dos, ailes refermées, commença à les laisser s'ouvrir, jusqu'à ce qu'elles soient totalement écartées et atteignent leur taille maximale. Une lumière diffuse émanait de son dos, l'armure de l'ange rédempteur, gardien du jardin d'Eden commençait à rayonnait, comme si l'entité produisait sa propre lumière, et lorsque l'orgasme vînt, la pièce fut inondée de lumière. Cela dura quelques secondes, un instant si précieux et réconfortant, un havre de paix dans cette période trouble et chaotique. Dante se laissa alors tomber aux cotés de sa compagne et la serrant dans ses bras nicha son visage dans le creux de son épaule. Cette fois-ci le canapé vacilla et prit la forme d'un lit, un grand lit et les deux amants étaient désormais couvert par un fin drap de lin. Dante avait retrouvé sa tranquillité d'esprit et la maitrise de ses émotions, il le devait à Svetlana Zlatkine... Lové contre la belle le jeune homme s'exprima le plus calmement du monde comme rasséréné par leur lien.

- Je suis heureux que tu sois venue, mais je dois te dire quelque chose...

Il ne voulait plus mentir ni même cacher des choses à celle qui avait su calmer ses passions et ramener en lui la détermination et la sérénité qui jamais n'aurait du le quitter.

Spoiler:

« Je suis heureux que tu sois venue, mais je dois te dire quelque chose. »

« Qu’y-a-t-il ? »

Dante n'était pas très l'aise à l'idée de révéler à sa belle que tout n'était que mascarade et tromperie, il fuit donc le regard de la jeune femme et préféra observer le plafond repliant son bras gauche en guise d'oreiller. Le droit enserrant toujours Svetlana contre lui, la rapprochant même un peu plus. Les choses allaient de nouveau s'accélérer, jamais plus ils ne seraient ici comme en cet instant, le temps passe et rien ne reste... Mais il lui devait au moins l'honnêteté qu'il savait qu'elle méritait. Il ne savait par où commencer, devait- il lui dire de but en blanc qu'il l'avait mené en bateau dans le seul but de coucher avec elle, devait-il lui parler du fait qu'il s'agissait de la première fois qu'Uriel, l'ange rédempteur qu'il portait sur son corps, réagissait comme ça alors qu'il était avec une femme, que l'osmose et le bien être qu'il avait ressentit à cet instant précis devait en être la cause... Tant de choses à dire et si peu de temps pour le faire. Comme à son habitude Dante pesa le pour et le contre pour trouver ce qui serait le plus avantageux pour lui et il estima qu'entamer ses confessions par Uriel et cette lumière serait le plus avisé.
Zlatkine était à son écoute et passait le temps en jouant sur sa peau du bout de ses doigts, cela le fit sourire, Parker faisait souvent ce genre de chose même s'ils ne s'étaient jamais retrouvé au lit avec elle, en tout cas pas après avoir couché ensemble, chose qu'ils n'avaient jamais faite. Il se demanda alors comment Uriel réagirait si cela devait se produire. Mais il écarta ces pensées et revînt à la jolie slave.

- Et bien tout d'abord... C'est la première fois que mon ange rédempteur produit de la lumière alors que je suis avec quelqu'un... Je veux dire il l'avait déjà fait mais toujours alors que j'étais seul et pour attirer mon attention sur quelque chose en particulier... là je ne sais pas il semblait en osmose avec mes sentiments et même avec toi, comme s'il voulait attirer mon attention sur toi, il doit te considérer comme très importante à ses yeux... il ajouta sur un ton plus bas... comme aux miens du reste...

En parlant il avait changé de position et déposa un baiser sur les lèvres de Svetlana. Il se tourna et s'assit sur le bord du lit, dos à la jeune femme, ses pieds nue sur les dalles froides de la salle sur demande. Il redressa la tête et l'inclina vers l'arrière un moment comme s'il voulait regarder le plafond juste au dessus de sa tête mais il ne le faisait pas ses yeux étaient fermés. Lorsqu'il baissa la tête il reprit la parole.

- Désormais je dois être totalement honnête avec toi Svetlana, à propos de cette soirée, des gens qui étaient là plus tôt, la raison pour laquelle tu es ici ce soir... Je... enfin... aucuns des gens présents n'étaient réellement destinés à devenir des membres du MLP comme toi et moi, la seule raison de leur présence était de te faire venir à un rendez-vous avec moi sans que tu ne vois en moi qu'un arrogant Serpentard, imbu de lui même et collectionneur de trophées... J'ai monté toute cette réunion de bout en bout mais rien n'était vrai à la base, c'est sorciers que tu as vu ne sont pas l'élite de laquelle j'ai besoin pour affronter les canidés, ils sont trop aisément manipulables, de fait il n'était que des pions que j'ai bougé toute la soirée selon mes besoins par rapport à ta personne...

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