Cutler H. Wargreave

{{ Votre personnage – Briefing.
.:: Nom & Prénom(s) : Wargreave Harold Cutler
.:: Date de naissance & Âge : Je suis né le 4 avril 1942.
.:: Lieu de naissance : Dans les bas-quartiers de Londres. Mauvais départ pour celui qui allait devenir le ministre de la magie n'est-ce pas?
.::Race: Humain, bien entendu!
.:: Maison: Aucune!
.::Métier: C'est assez simple, je suis le ministre de la Magie! Donc le chef du gouvernement magique du Royaume Uni.
.:: Pouvoirs spéciaux? : J'ai hérité d'une capacité défensive assez interessante... Le Bouclier, qui permet à mon corps et mon esprit d'être défendu des maléfices les plus simples.


{{ Physical and Psychological Descriptions.
.:: Physical Description.
Je me suis toujours considéré comme un homme banal, n'ayant pas forcément un pouvoir attractif. Au fil du temps, il faut croire que mon sex-appeal fut amené à apparaitre, et même à grandir très, très vite.
J'ai les yeux couleur noisette, rehaussés de quelques touches de gris clairs du plus bel effet. Les cheveux bruns, parfois châtains si je suis au soleil, je n'ai pas de coupe attribuée pour la vie... C'est plutôt au jour le jour! Soit long, soit court, c'est à voir en fonction de mes envies.
Pour ce qui est des traits du visage, j'ai une machoire carrée, un nez fin, comme ma bouche. Depuis mon entrée au gouvernement, pas un poil de barbe ne vient se frayer un chemin au grand air, malheur à eux.
Pour ce qui est du corps, je fait de l'exercice et cela se voit! Pas autant qu'un bodybuilder, mais j'aime entretenir mon corps, et c'est un plaisir pour moi de constater que mes muscles ressortent sans le vouloir (oui, ce n'est pas parce que je suis ministre de la magie que je n'ai pas le droit de faire de la musculation!).
Bref, je fais un mètre quatre vingt pour quatre vingt kilos, je suis trapu et costaud, ce qui bizarrement n'infléchis pas à mon élégance et ma prestance de ministre.
Pour ce qui est du style vestimentaire, c'est assez simple, je ne porte QUE des costumes cravates; ensemble noir, voir gris, composé d'une veste sur mesure, d'une chemise blanche, cravate noire, pantalon noir parfaitement cintré, ainsi qu'une paire de chaussures noires elles aussi.
Les robes de sorcier, c'est terminé! Depuis mon accession au rang de ministre de la magie, je ne jure que par les vêtements classes des humains normaux.

.:: Psychological Description.
Le point le plus important de mon caractère pourrait être défini par une phrase simple, "vouloir toujours plus". J'ai toujours été désireux d'atteindre le haut de la hiérarchie sociale, je voulais toujours gagner, toujours terminer sur une victoire parfaite et sans appel. Contrairement à mes parents, m'élever dans tout les domaines est pour moi un besoin vital, que je ne peux presque pas contrôler, à moins de le retarder légèrement, juste assez pour parfaire mon plan.
Ma patience m'a beaucoup aidé dans ce chemin, de même que mon incroyable sang-froid. Il y a toujours un moment ou je pourrais porter la touche finale à mon œuvre, et gagner ainsi l'estime des autres. Bien entendu, que l'on me haïsse ne me gène en rien! C'est toujours bon d'avoir une opposition avec qui se battre oralement devant tout un parterre de journaliste fiévreux.
Je suis calculateur, je tisse ma toile pour prendre la mesure de chaque détail, de chaque pas que fait mes amis, ou mes ennemis. Toujours deux coups d'avance, telle est ma devise.
Malheureusement pour moi, le pouvoir m'a attribué un défaut majeur dont je n'arrive pas à me dépêtrer; l'arrogance. Peu enclin à accepter ma défaite, je prend toutes les positions possibles pour assurer ma victoire.
En privée, je sais tout de même être réellement sympathique et gentil, ajoutant même à cela une petite touche d'humour qui décrispe souvent les conversations glaciales.
Ma détermination n'a que d'égal mon sens de l'observation. Je prend note de tous les mouvements, de toutes les mimiques indiquant un quelconque signe de faiblesse. J'aime tout de même être surpris (pas par mes ennemis naturellement!), et voir qu'un membre de mon personnel se tue à la tâche et fait du bon travail me donne une envie irrésistible de lui donner une promotion, ou simplement un petit mot d'encouragement et de compliment.
J'ai la fâcheuse habitude de faire confiance en suivant mon instinct, et dès que celle-ci est bien installée, il sera désormais acquis que je serais d'une fidélité exemplaire.
Même si ma nature m'empêche d'être cruel, je n'ai pas de regret à faire tourner en bourrique les petits malins qui oseraient venir me chercher noise.
Dernier trait de caractère, il est très protecteur envers ses proches et son personnel (mis à part ceux qu'il n'aime pas, même si il ne pourrait s'empêcher de les sauver...)

.:: Like / No like.
Ce que j'aime, et ce que je n'aime pas?
Que l'on m'applaudisse après une bonne prestation, ou une victoire. J'aime être encore et encore le meilleur. J'aime aussi montrer mes talents de magicien, même si je suis modeste de nature. J'aime voir le sourire des petits enfants quand je leur passe un peu d'argent pour une glace.
J'aime les fruits, le fromage (Ah, la France...) et le vin. La nourriture Anglaise fait partie de mes mœurs, bien que, bizarrement, je n'en soit pas trop fan. J'aime la pluie, sentir les gouttes qui s'écrasent contre mon visage. Mis à part ça, je déteste les plages, les piscines et y nager.
Mes passions sont assez réduites de part mon écrasante masse de travail. J'adore lire des livres écrits par les moldus, ainsi que regarder les matchs de Quidditch, me balader (dans les forêts hein... Regarder les bâtiments en béton, très peu pour moi!)...
J'adore la nature et tout ce qui y touche, la faune et la flore qui l'habite, bref, j'aime observer le faux calme qu'est une forêt.
Je déteste la nourriture asiatique, la musique autre que le classique et Ray Charles (encore une musique piquée aux non-sorciers...). Je n'aime que l'on me suive, que quelqu'un essaye d'entraver mes plans d'une quelconque façon, que l'on m'humilie en public (Ce qui est assez difficile maintenant...).



{{ Once Upon a Time…

.:: Famille. :
Ma mère est morte d'une maladie incurable et je n'ai plus vu mon père depuis très longtemps, et cela ne me gène pas. Le manque d'ambition qu'ils affichaient était pour moi une trop grande honte pour espérer rester en contact avec eux. La seule marque d'amour que j'ai pu produire depuis mon passage à l'âge adulte, ce fut à l'enterrement de ma mère, même si je n'ai pas manifesté une once de tristesse.



{{ All about...
.::Votre patronus: Un beau faucon.
.::Votre sortilège fétiche: Confringo! Même si je ne l'utilise pas souvent, ça me défoule...
.::Votre potion fétique: Felix Felicis
.::Votre animal fétiche: Devinez? Le faucon! Bravo, c'était trop dur!
.::Votre matière favorite: J'ai toujours adoré le cours de sortilège, la partie pratique bien entendu...
.::Votre thème musicale: http://www.deezer.com/track/1888865


{{ You. Under your Mask.
.:: Votre nom ou pseudo? Julien / Minimanson
.:: Votre âge? 17
.:: Comment avez-vous découvert Maelificarum? Euh, la nouvelle directrice?
.:: Que pensez vous du design? Du contexte? Bref du forum? Le header est bof bof , le contexte est pas mal et bien pensé!
.:: Note de présence sur 10. 9/10
.:: Code du règlement. : [ VALID BY AILYN ]
.:: Célébrité sur l'avatar? Hugh Jackman!

Je m'écrasais, face contre terre. La boue m'aspergea complètement et je n'essaya même pas de l'enlever. Ma tête tournait, je sentais en me levant que mes jambes étaient à deux doigts d'arrêter de me soutenir. Je me tournais vers mon adversaire en essayant piteusement de le fixer d'un regard noir. Malheureusement, les larmes coulaient déjà sur mes joues.
Le grand dadais qui me faisait face éclata de rire, de même que ses camarades.

- Retourne pleurer dans les jupes de ta mère!

Je l'observais un peu en me frottant les yeux, puis je décidais de suivre son "conseil" et de rentrer chez moi.
Avant que le grand Joe, s'en prenne à moi, je ne connaissais pas le mot "bagarre". Ladite racaille aimait s'en prendre aux petits-qui-avaient-l'air-de-bons-élèves, ce que j'étais réellement. A Poudlard, j'étais un excellent élève, qui excellait dans toutes les matières, même si j'avais un peu de difficulté en sport. Même si toutes ces bonne notes étaient pour moi naturelles, je n'avais pas de réelle motivation, ce qui me paraissait bizarre.
Et, pour en revenir aux voyous que je venais de quitter, c'étaient des humains non-sorciers, qui habitaient à côté de chez moi, dans les bas quartiers de Londres. Dans deux jours, j'allais repartir dans mon école de sorcier, mais pour l'instant, je ne pouvais et ne devais pas utiliser les sorts que j'avais appris, même si une forte envie de le faire me traversais la tête en ce moment.

Sur le chemin, je ne cessais de repenser à cette même rixe sous différent angles, avec ma baguette tout d'abord, puis si j'avais eu le même gabarit que Joe, qui avait deux ans de plus que moi.
J'étais maintenant en face de ma petite maison miteuse. Une porte en bois rongée aux mites, des fenêtres en mauvaises états, le toit où manquait beaucoup de tuiles, les murs fissurés. Bref, c'était un véritable taudis comparé à ma seule chambre à Poudlard. Heureusement que l'inscription ne se révèlait pas payante!
J'entrais sans un bruit, et je remarquais tout de suite qu'une dispute secouait mes parents. La porte de la cuisine était à demi fermé - car mes parents ne savaient surement pas que j'étais sorti...- et la voix de ma mère résonnait dans petit couloir au lambris arraché.

- Je n'ai plus la force de continuer Patrick! Je n'ai jamais eu la force de combattre cette maladie! Nous n'avons jamais eu la force de combattre tout les obstacles que la vie nous a envoyé!

- Pourtant nous sommes toujours là, avec Cutler... Pourquoi ne pas essayer les remèdes moldus?

- J'ai déjà été voir un médecin de chez eux. Je n'aurais pas du d'ailleurs, il a voulu m'emmener dans un centre spécialisé car il n'avait jamais vu ce genre de maladie. Même les médecins de Sainte Mangouste n'ont rien pu faire...

J'entendis alors ma mère tousser, puis émettre un petit son sourd.

- Tu vas m'emmener à Sainte Mangouste, et je resterais là-bas jusqu'à que la mort vienne m'emporter...

Quand mon père prit la parole, je sentais qu'il était à deux doigts de pleurer.

- Mary... Oui...

Je décidais de mettre un terme à mon écoute et de courir silencieusement jusqu'à l'étage, où je m'asseyais sur mon lit.
Ma mère était malade, au point de mourir apparemment. Il y a quelques minutes, j'aurais été effondré devant cette déclaration, mais là... Une autre chose me tracassait. J'étais totalement effaré par le manque de motivation et le trop grand pessimisme de mes parents.
Ma mère souhaitait finir sa vie à l'hôpital, sans souhaiter chercher d'autres traitements, et mon père acceptait sa décision sans broncher. Le connaissant, il allait sans doute sombrer dans la dépression et la solitude. Je trouvais cela inacceptable, moi qui avait toujours aimé mes parents, bizarrement, la scène que je venais de subir supprima une partie de mes émotions pour eux.

Je sentis qu'une vague de mépris m'envahissait, et j'avais envie de dépasser le statut minable de mes parents. Eux qui n'avaient jamais eu la moindre ambition, eux qui avaient toujours subis les aléas de la vie.
Je décidais qu'il était désormais temps de faire savoir au monde qui j'étais.
Je passais rapidement à la salle de bain pour nettoyer mon corps plein de boue, puis je trouvais dans mon placard des habits à peu près propre. Plein de détermination, je sortais de la maison d'un pas vif et nerveux.

Joe était toujours sur le petit terrain vague, à une centaine de mètre de la maison. Tout en le fixant avec noirceur, je sentais le froid sur ma peau, et les gouttes de pluie qui commençaient à tomber, une par une.

- Alors? T'es revenu pour une deuxième tournée?

Je courais maintenant vers lui, et la sérénité que j'affichais me surpris moi même. Je n'avais pas forcement confiance en moi, malgré mes bonnes notes, et il semblait que le vent avait changé maintenant. Je n'étais plus le même, tout ça grâce -ou à cause...- de mes parents.
Le poing que je lançais vers Joe atteignit son menton. Lui même fut apparemment si surpris qu'il ne s'était même pas défendu.
Le petit voyou se releva, sous le regard attentif de ses "copains", qui ne semblaient pas vouloir l'aider. Le visage de Joe laissait apparaitre clairement la haine et l'humiliation qu'il avait subi. Il s'approcha de moi rapidement et donna un coup de pied en direction de mes côtes.
Sans m'en rendre compte, je bloquais son pied et le maintenait en l'air, tout cela me paraissait naturel, alors que je ne m'étais jamais battu de ma vie. Peut-être la magie faisait elle effet sans une baguette?
La jambe suspendu, Joe me fixa de ses yeux gris en m'insultant. Je tapais dans la jambe qui touchait encore le sol, et il s'effondra dans la boue. Je fonçais sur lui et m'asseyais dessus.
J'avais le contrôle total de la situation, j'étais comme dans un rêve.
Mon poing s'écrasa contre son nez, et j'entendis un craquement sec suivit d'une exclamation douloureuse.
Sans discontinuer, je le frappais au visage. Une minute s'écoula et je me levais, et je n'arrivais plus à reconnaitre le visage buriné de Joe, qui était caché sous une bouillie rouge et ensanglantée.

J'étais devenu un homme.