Tradition [PV Delhya] [TERMINE]

Un couloir sombre s’étendait devant lui, les rares torches fixées aux murs n’éclairaient que bien difficilement le chemin, bien sur il aurait pu utiliser sa baguette pour ouvrir le route devant lui mais Dante H. Corrino n’en avait pas besoin. Le Serpentard connaissait par cœur ces lieux qui menaient indubitablement vers son sanctuaire, la salle commune des verts et argents, indubitablement mais encore fallait-il connaître l’entrée dérobée donnant accès à l’antre des serpents de Poudlard.

A la pensée de ce qu’avait représenté pour lui la salle commune durant les six années qui venaient de s’écouler, Dante eu un sourire amer, le peu de clarté ne put retranscrire la manière dont la commissure de ses lèvres se releva en un rictus de dépit. Son sanctuaire avait été souillé et ce depuis plus d’un mois, depuis l’arrivée des canidés… L’héritier des Corrino avait en horreur ces infants du malin, mi hommes mi bêtes ou pire mi morts. Combien étaient-ils à arpenter les couloirs du château, les vampires encore pouvaient se reconnaître de part leurs difformités et le teint toujours diaphane qu’ils arboraient, mais les chiens avaient en tous points l’apparence de sorciers ordinaires et si on ne les voyait pas faire usage de leurs dons physiques, rien de les différenciait, même leur régime alimentaire était semblable à celui d’humains. Comment affronter un ennemi qui se complait à se fondre dans le décor et ne se montre sous sa véritable apparence qu’au dernier moment, lorsqu’il est trop tard pour échafauder un plan viable ?

Dante se voulait vif d’esprit mais savait pertinemment qu’un affrontement frontale avec un canidé lui serait sans aucun doute fatal ou tout du moins défavorable. Il devait agir autrement, se servir de son intelligence et monter petit à petit les élèves de l’école contre l’engeance batarde d’une humanité pervertie. Il était minuit derrière les yeux de Dante et les cloches sonnaient rageusement dans son crâne, tous les plans qu’il échafaudait depuis plusieurs semaines ne cessaient de tourner en rond dans son esprit semblant percuter les parois de sa boîte crânienne, lui provoquant de plus en plus souvent de violentes migraines et les jérémiades de cette pauvre Serdaigle n’avaient rien fait pour arranger les choses. Oui parce que Dante n’était pas dehors juste pour le plaisir, comme à son habitude et après avoir gouté aux délices offert par le corps d’une première de classe gallinacée, le jeune homme avait été retrouver la belle pour lui notifier son exclusion du jeu, motif de l’élimination ? Un chasseur ne traque plus sa proie une fois la tête de l’animal exposée dans son salon. Voilà très certainement le seul point commun entre le jeune homme et l’objet de tous ses soucis, la chasse, là où les canidés cherchent de la nourriture, Dante lui en bon épicurien cherche le plaisir.
Sur le chemin de la salle commune Dante avait fait un léger détour par la volière, Leto, son corbeau, devait être rentré du Castel avec l’ouvrage qu’il avait commandé à sa mère. Il tata la poche gauche de sa cape et sentit la forme et le poids du livre qu’il souhaitait offrir à Parker, il en avait passé commande lorsqu’elle lui avait parlé pour la première fois de ce Seth, son animal domestique bipède.

Delhya était sans aucun doute la plus grande déception deu jeune homme depuis le début de l’année, elle avait une nouvelle addiction et celle-ci était bien plus dangereuse que les précédentes. Elle s’était entichée d’un canidé. Corrino avait dès lors perdu sa plus fervente alliée dans le combat qu’il menait depuis la rentrée. Lorsqu’il poussa la porte dérobée de la salle commune, il savait d’ores et déjà qu’il la retrouverait à leur place habituelle, attendant de se délecter du récit de la nouvelle exclusion. Ce petit rituel durait depuis presque trois ans, lorsque Dante accrochait un nouveau trophée au mur, Parker en était la première avertit et elle appréciait le récit détaillé qu’il ne manquait pas de lui faire sur les réactions des jouvencelles éconduites. Même si les choses avaient changées, certaines restent immuables et le regard de Dante se posa sur une chevelure brune au dessus d’un livre ouvert. Il ne prêta pas attention aux autres élèves de sa maison encore présent dans la pièce et avança directement vers le fauteuil confortable où son amie l’attendait. Il s’assit sur le sol s’adossant au fauteuil, appuyant son épaule gauche contre les jambes repliées de la jeune femme. Il n’avait pas regardé Parker, ni le lui avait adressé la parole avant de s’être installé, mais une fois chose faite, il esquissa un large sourire qu’elle ne put de fait pas voir, Dante lui tournant en quelque sorte le dos. Il leva le point droit dont seul l’index était dressé, il inclina légèrement la tête.

- Corrino saison trois, première épisode, en boîte. Tu aurais du venir, elle a couiné comme une truie, me traitant de tous les noms, mais j’ai préféré celui de voleur, il semblerait que notre cher gallinacée s’était préservé pour « le bon » et là j’ai envie de dire dommaagge… C’est fou ce que des filles sensées se préserver peuvent être de vraies traînées une fois leur sous vêtement ôtés.

Il déboutonna sa cape de la main droite tout en glissant la gauche dans sa poche pour en sortir le livre qu’il avait été chercher dans la volière. Il le tendit à Delhya nonchalamment par-dessus son épaule.

- Mais ne t’inquiètes pas je ne t’ai pas oublié pour autant… Et maintenant tu ne pourras plus dire que je ne t’ai jamais rien offert…

Le livre que Dante tendait à Parker était intitulé « Le dressage pour les nuls ou comment faire de votre compagnon à fourrure la parfait animal de compagnie ». Le jeune homme avait fait des recherches dans la bibliothèque sur les méthodes de séduction des canidés et en avait retenu que lors d’une imprégnation, le chien était lié de manière quasi magique à la femme pour qui il avait succombé mais le plus important était que pour la femme il ne s’agissait avant tout que d’un choix, rien d’indestructible le dedans et Dante comptait bien sevrer Parker de cette addiction contre nature. Pour le moment il ne faisait que se moquer de sa nouvelle lubie et ironiser sur l’état canin du nouveau soupirant de Delhya mais le moment venu, lorsque Poudlard le suivrait, il pourrait régler plus radicalement le problème de Seth. Tout autre personne ayant pris en amourette un hybride aurait été perdu aux yeux de Dante mais pour Parker il devait faire une exception, devait-il se damner lui-même pour la sauver elle.

Ce matin là je n'avais pas dans l'idée de me lever tôt car comme d'habitude le cher Arthur ronflait, mon envie de l'étouffer reprit de plus belle. Pas que j'ai des envies meurtrières, non j'étais juste..énervée et qui e connaissait savait qu'énervée il valait mieux se tenir loin de moi. J'aimais par dessus tout dormir d'un sommeil réparateur, recharger mes batteries en somme ! Mais celui là commençait sérieusement à m'énerver, je me débrouillerais pour l'envoyer à l'infirmerie.. sinon je le virerais à coups de pieds du dortoir.. Le pire étant qu'il était dans l'aile masculine, que devait dire ceux qui étaient juste à côté.. Les pauvres !

Je me levais les yeux à moitié fermés et rageant de devoir aller encours sans avoir dormi suffisamment. Il me payerait ces moment d'insomnies celui là ! Je mis mes chassons et me préparais assez rapidement, l'avantage de connaitre des sorts, c'est d'entretenir sa fainéantise..et un sorcier qui n'utilise pas ce qu'il sait pour se faciliter la vie, est un bon à rien selon moi.J'en connaissais un d'ailleurs qui était très bien servi par la flemme... Je visa lors mes camarades s'affairer..la salle commune avait accueillit il y a peu mon ami ...et elles s'époumonaient, il avait du succès bien qu'il ne soit pas toujours très...romantique dirons nous. Je trouvais là les filles glousser comme d'habitude - ce que soit dit en passant je ne supporte pas . Ne savaient elles pas que la plupart n'auraient jamais ses faveurs ? Il était plutôt exigeant sur la qualité des gens qu'il côtoyait, à vrai dire je l'étais aussi.. Je leur adressais un regard des plus désapprobateur et méprisant puis leur adressais la parole.

- Vous avez pas fini dès le matin...
- Tiens miss mauvaise humeur..
- Tu veux vraiment m'y voir ? Parce que je t'assure que tu risquerais de le regretter..
- Delya...tu ne me fais pas peur..
- Ah oui ? Peu importe..de toute façon tu as raison je ne te ferais rien..ce serais me faire punir pour rien..et gâcher des sorts . Sur ce moi je m'en vais..j'ai des choses plus intéressant à faire que vous écouter glousser comme des poules qui viennent de pondre un œuf..
- Tu vas encore faire des bêtises..
- Et en quoi ça te regarde ? Tu as enfin réussi à allumer une simple torche ? Ou tu enflamme toujours ta table entière ? Dans ce cas excuse moi de ne pas avoir quelque chose à te dire..

Je m'en allais la laissant la bouche ouverte prête à dire quelque chose. Il s'agissait de Diane, une jeune fille qui pensait être très belle..très intelligente mais qui se révélait sans plus..pas très futée..et nulle en sortilège ! Elle avait toujours tendance à me chercher, et à chaque fois je lui clouais le bec. Je ne supportais pas son ait hautain même si j'avais le même -surement un des traits prépondérants chez nous autres Serpentards, à force de n'être que de sangs purs dénués de toute souillure et ayant de grandes aspirations il était normal que nous ayons des prétentions non ? Le soucis restait que depuis quelques temps c'était différent.. D'autres races autres qu'humaines avaient rejoints nos rangs et eux n'étaient pas du même sang que nous.. Des vampires.. Outre le fait qu'il me répugnait de les savoir parmi nous l'attaque que j'avais vécu et le meurtre de mon ami m'avait transformé en trouillarde, je me sentais mal en leur présence, je les haïssais pour ce qu'ils avaient fait et n'avait aucune confiance en eux. Ce n'était que des charognards en pire puisqu'il ne se contentait pas des morts eux..

La pire était naturellement Ailyn, prétentieuse , elle l'était sans nul doute, belle aussi, gracieuse certes, mais elle n'était pas admise ici pas pour ceux qui pensaient qu'elle n'avait rien à faire à Poudlard. Sur ce point Dante et moi nous rejoignions, pour un autre sujet c'était différent, oui il s'agissait des Lycans.. depuis un moment je m'étais renseignée sur eux demandant à qui veut l'entendre de m'instruire dessus mais comptant bien plus sur les livres que je dévorais. Le soucis étant que si un sujet n'était pas accueillit avec plaisir par celui ci c'était bien les lycans. Pur lui ils n'étaient pas plus autorisés à vivre ici que les sangsues.. Moi étrangement j'étais fascinée, peut être par ce que les loups sont des animaux que j'affectionne ? Ou peut être était ce ce Seth , beau blond qui m'avait sauvé ? Il occupait d'ailleurs mes pensées bien souvent lui.. Je lui avait surement fait très mauvaise impression vu que j'avais agis telle une sotte vis à vis de lui. D'ailleurs le comble pour moi, il étai non seulement un lycan..mais aussi un gryffondor..tout pour plaire celui là..

Après un interminable cours de "comment un moldu fais la cuisine", sujet inintéressant vu comment je m'appliquais à la faire moi même..je rejoignis mon dortoir, les cours de potions et de défenses contre les forces du mal avaient été géniaux et comme habituellement Dante te moi avions excellé.Les fins de cours se résumaient à des moqueries méprisantes sur les ratés des autres élèves, bien qu'il faille le dire, dans notre maison, il y avait peu de brebis galeuse, bien que chacun en a dans son troupeau..

Je rejoignis éreintée mon sanctuaire et prit un livre , lecture du moment,et m'asseyais sur le fauteuil pour lire au coin du feu, comme par tradition Dante viendrait me rejoindre afin de m'instruire des dernières aventures de monsieur, toujours croustillantes, parfois hilarantes. Il s'agissait bien souvent de jeune filles éconduites qui lui exprimaient toute leur rancœur.. Elles avaient portant eu ce qu'elles voulaient ces trainées.. Je ne l'entendis d'ailleurs pas se glisser tel un serpent vers moi , poser son épaule contre mes jambes.. celui ci prêt à me narrer ses dernières péripéties se fit un plaisir d'ouvrir la bouche..

- Corrino saison trois, première épisode, en boîte. Tu aurais du venir, elle a couiné comme une truie, me traitant de tous les noms, mais j’ai préféré celui de voleur, il semblerait que notre cher gallinacée s’était préservé pour « le bon » et là j’ai envie de dire dommaagge… C’est fou ce que des filles sensées se préserver peuvent être de vraies trainées une fois leur sous vêtement ôtés.

- Et comme d'habitude tu en a profité n'est ce pas ? Contente de te retrouver, j'ai eu affaire à Diane ce matin, j'ai bien cru ne plus pouvoir me contenir..je ne la supporte pas ! Mais dans nos rangs tant qu'à faire il vaut mieux rester soudés n'est ce pas ? Ah oui étouffe Arthur pour moi si j'entends encore un ronflement il va y avoir un meurtre sanglant !

Je le vis déboutonner sa cape et en sortir un livre.. J'en avais déjà un paquet que parfois il me conseillait, parfois que je lisais seule, ceux sur les sorts impardonnables étaient si rares qu'ils en étaient passionnants.. L'histoire des mages noirs étaient si instructifs.. Là je m'attendis au pire..je me rappelais encore notre discussion à propose de Seth..

Flash Back

- Dante il faut que je te parle !
- Vas y..
- Je crois que..enfin..j'ai rencontré quelqu'un..tu ne va pas l'aimer..
- Dis toujours..
- C'est un gryff.
- Un quoi ?
- Un gryfondor..et un..
- Il y a pire ?
- Un loup..
- Delhya..
- Je..
- On en parlera plus tard..

Fin du flashback

Nous n'en avions reparlé que plus tard et celui ci s'amusait à trouver des qualificatifs qui ne me plaisaient guère. Mais je ne pouvais nier que même moi j'étais étonnée et écœurée d'avoir un si mauvais gout.. Là il me tendis un livre me disant que je ne pourrais nier qu'il m'eut offert un présent.. Je lu la couverture et lui jetais un regard noir..il n'avait pas osé ? Non.....il n'avait pas ..Si il l'avait fait la couverture indiquait en grosse lettre « Le dressage pour les nuls ou comment faire de votre compagnon à fourrure la parfait animal de compagnie »... J'étais furax et amusée, comme toujours avec lui. Il n'était pas un ami des plus banales en fait, plutôt exclusif, plutôt moqueur..et drôlement intransigeant.. Pourtant je l'aimais, pas d'amour non je le respectais infiniment, j'aimais être avec lui et nous avions les mêmes idéaux jusqu'à ces temps ci.. Ou je le craignais il était déçu..

Dante...tu exagère..en plus il m'a surement oublié lui..vu la façon dont j'ai agit on aurait dit une moldu de base... Je n'ai plus de nouvelles tu devrais te réjouir non ?

Alors comme ça il n'avait pas accroché, ce chien en plus d'être un canidé sans envergure devait aussi être gai... En tout cas cette nouvelle était déjà une bonne chose de prise. La distance qui commençait à se créer entre Dante et Parker le préoccupait plus qu'elle n'aurait dû, mais on ne peut réfréner son cœur lorsqu'il s'agit de votre meilleure amie ou plutôt de votre seule amie, tout comme on ne choisit pas ses ennemis et Dante en avait plus particulièrement deux à l'esprit. L'une était une infante du malin, Valendra, il l'estimait en tant qu'adversaire, les joutes verbales auxquelles ils se livraient étaient d'un niveau très élevé et le jeune homme respectait cela bien qu'il s'agisse avant tout d'une morte vivante dégageant une vague odeur de terreau composté. L'autre quant à elle était une Serdaigle qui se comportait comme une véritable princesse et laissait transparaître dans son regard tout le dédain qu'elle avait des autres, si Dante n'avait pas vu son blason des gallinacés, il l'aurait prise par instinct pour une membre de sa maison mais elle était bel et bien une "serdaigloise" enfin si ce mot existait... En rompant avec la petite écervelée de toute à l'heure Dante avait prit la décision de faire de l'héritière russe la prochaine pensionnaire de son tableau de chasse ne serait-ce que pour lui notifier la supériorité des Serpentard sur la masse insipide de Poudlard.
Le jeune homme avait du mal avec le fait que cette Zlatkine, puisse se comporter comme si toute l'institution lui appartenait, il ne pouvait concevoir ce type de comportement venant de quelqu'un d'autre que Parker.

En parlant de l'amie des bêtes, Dante put agréablement percevoir sa réaction lorsqu'elle posa les yeux sur le titre de l'ouvrage qu'il venait de lui remettre. Le bord gauche de ses lèvres se rétracta imperceptiblement et son regard se mit à pétiller, il était satisfait de son coup, cela lui avait demandé un peu de préparation mais le résultat était là, il avait amusé son amie même si elle cru bon d'émettre une réflexion de désapprobation, il savait qu'au fond elle aimait ce type de plaisanterie de toute manière Dante était bien décidé à aller jusqu'au bout de son idée, le fait que le canidé n'ai pas accroché sur Parker ne justifiait en rien l'attrait qu'elle avait put ressentir, il était proprement inconcevable qu'elle se fourvoie avec une sous espèce. Parker était de la race des purs, la seule qui soit aux yeux de l'héritier Corrino, digne d'être son égal à Poudlard, Il était simplement impossible qu'il la laisse sombrer dans la fange en compagnie de la lie du monde magique. C'était un comportement tout juste digne d'une Poufsouffle et Delhya était bien au dessus de ça, à des lieux de cette décadence.

Il ne prêta que peu d'attention à sa réflexion sur le fait que Arthur, un grand type sans envergure, ronfle fort, même s'il nota dans un coin de son esprit de remédier à ce problème pour le bien de sa condisciple. Parker pouvait demander ce qu'elle voulait à Dante et ce dernier tenterait toujours de satisfaire les attentes de la jeune femme. Même si pour lui Arthur ne ronflait pas, ou en tout cas cela ne le gênait pas plus que ça, lorsque l'on dort du sommeil du juste toujours satisfait de soi les choses semblent beaucoup plus simple et le sommeil devient facile à trouver.
Il porta plus d'attention à l'allusion que Parker fit sur cette fameuse Diane, qui semblait tout comme Zlatkine se prendre pour la reine des damnés. Il pensa un instant qu'il pourrait chasser dans sa propre maison et vaincre Diane par ses charmes tout comme il agissait avec les filles des autres maisons mais deux choses lui firent prendre la décision contraire, la première étant qu'on ne chie pas où on dort, il était donc hors de question de maltraiter une Serpentard à moins bien sur que Parker le lui demande ouvertement, et la seconde était qu'il avait d'ores et déjà une nouvelle proie en vue.

Jouant à faire tourner sa chevalière autour de son annulaire droit Dante formula sa réponse dans son esprit avant de prendre la parole.

- Ne sous estime pas Diane, je sais que tu pourrais la vaincre sans problème, je pense même que tu pourrais en faire autant avec moi si telle était ton choix, mais n'oublies pas qu'elle est des notre et quand je dis des notre je ne pense pas seulement à notre maison mais avant tout, c'est une humaine et dans la guerre qui éclatera inéluctablement entre nous et les canidés nous aurons besoin de toutes les forces disponibles. Si véritablement tu ne la supporte plus, je verrais si je peux faire quelque chose lorsque j'en aurait finit avec mon nouveau projet.

Il allongea ses jambes et posa la tête dans le giron des jambes de Parker en soupirant.

- Je suis content que tu ne te sois pas entichée de ce chien Parker, Dante parlait d'un ton las et bas révélant un véritable soulagement, mais tu sais très bien que tu n'aurais jamais dû ressentir autre chose que du dédain pour un canidé... qui plus est un Gryff. Je t'avoue que tu m'as profondément inquiété pendant un moment.

Dante ne pouvait s'empêcher d'espérer que Parker soit libérée de son addiction mais il redoutait que cela n'est pas d'autres explications que le simple manque d'intérêt du chien, il allait devoir garder un œil sur son amie et aussi sur ce fameux Seth afin de le garder loin de l'objet de son affection. Si seulement il avait une niche assez grande et une chaine assez solide...

Dante prit la parole à nouveau et me répondit face à mes affirmations concernant Diane. Diane n'était qu'une vipère..rien de plus..une vipère que je détestais qui plus est ! Monsieur me conseillais quoi ? De ne pas la sous estimer ? Elle ne valait rien. puis il ajouta que je serais à même de les exterminer tous les deux si l'envie m'en prenait. Certes je pourrais, mais il avait raison non seulement je n'y toucherais pas à un cheveu de la tête d'un des miens mais encore moins à Dante. Il devrait trouver une très bonne raison pour me faire du mal pour que je lui en veuille. Ça y est il recommençait avec son idée de guerre.. Savait il qu'elle était nulle et non avenue ? Il vivait où.. On ne faisait pas la guerre à Poudlard ainsi, non je n'étais pas pour. premièrement parce que certaines personnes ne méritaient pas à mon sens d'être éliminées - Seth par exemple - mais en plus parce qu'il serait illusoire qu'on nous laisse faire notre vendetta sans sourciller. Au pire on se ferait tous tuer ou envoyé à Azkaban..et on aurait fait tout ça pour rien. J'ignorais d'ailleurs pour quelles raisons je disais "nous" vu que je n'y prendrais pas part.

<< Non si je ne la supporte plus..je m'en occuperais moi même.. J'ai déjà eut affaire à ce genre de mijaurée..tu ne te souviens pas.. Je ne suis plus à une vengeance près ! >>

Il posa sa tête sur mes jambes et continua.

<< Je suis content que tu ne te sois pas entichée de ce chien Parker, mais tu sais très bien que tu n'aurais jamais dû ressentir autre chose que du dédain pour un canidé... qui plus est un Gryff. Je t'avoue que tu m'as profondément inquiété pendant un moment. >> me dit il sur un ton de soulagement. En fait pour être honnête je croyais sincèrement que j'étais attirée par ce loup...Mais le dire tout fort serait l'affirmer, rendre réelle cette nouvelle inquiétante pour la serpentard que j'étais. Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi lui et pas un autre. Des serpentard il y en avait un paquet, des humains j'entends non ? pourquoi ce n'était pas..ce cher David qui avait eu ce privilège ? Non il fallait que ce soit un impertinent du nom de Seth, beau comme un dieu et canidé de la maison ennemie depuis des lustres. Vous parlez d'une tuile pour moi qui répétais à qui voulait bien l'entendre qu'ils n'avaient nullement leur place ici. Pourquoi avais je choisi, ou plutôt mon coeur une personne qui n'était pas faite pour moi. J'eus une question qui me vint à l'esprit et si je sortais avec David..Dante serait il soulagé ? Pour me laisser revoir Set -si tenté que celui ci en ait envie - sans vérifier mes dires ? Je lui dirais que mon dévolu s'était jeté sur David et il penserait que je suis enfin raisonnable.. Un détail restait en suspens..j'étais vierge ! oui bel et bien sans souillure d'aucune sorte !Je ne pensais pas le rester indéfiniment mais j'avouais être très sélective et ne vouloir l'offrir qu'à un élu choisi avec grand soin.

Et si je sortais avec ce David...je sais j'ai dis que je le détestais..mais a priori celle que tu as éconduite n'était pas non plus ...une de tes coup de coeur dirons nous.. Je me trompe ?

Ça y est j'avais lancé la bombe, voyons si il réagissait comme je l'espérais, non je n'étais pas décidé à lui mentir, je sortirais effectivement avec ce David, enfin...pas de suite, il n'était pas au courant d'être un rouage de cette machination, autant le faire en douceur plutôt que de lui imposer ma présence. En parlant de lui j'avouais que j'étais étrangement gentille et douce avec lui, traits qui ne me définissaient que très rarement. J'avais un caractère fort, pour ne pas dire impossible et détestais montrer un quelconque intérêt pour quelqu'un sans raison derrière, sauf peut être pour Dante. Là j'étais un amour avec lui, cela cachait il quelque chose ? Ou étais je seulement gentille parfois et sans le soupçonner vraiment, j'en étais capable. Peu importait je l'en informerais quand il sera jugé bon de le faire. En attendant un léger détail dans l'attitude de Dante me fit douter de quelque chose... Il avait éconduit la une femme, mais je n'avais pas eu connaissance de la suivante ? Y avait il une fille mystérieuse dont il avait omis de me parler ?

Dante ... Tu ne me cacherais pas...une jeune femme ? Tu sais combien j'apprécie tes récits.. Tu ne laisse jamais partir une proie sans une suivante.. Il y a donc une personne dont j'ignore encore l'existence n'est ce pas ?

Je m'asseyais plus profondément dans le fauteuil et lui sourit, j'étais sure qu'il avait quelque chose à cacher.

[Désolée...c'est court et nul..]

La vanité, un péché des plus tentants, et Parker venait une nouvelle fois de d'y succomber. Il n'avait pas fallu à Dante plus d'une phrase flattant les pouvoirs de sa comparse pour qu'elle se sente obligée d'en rajouter et par la même lui exonérer l'effort de s'en prendre à Diane, piquée au vif elle venait de lui faire savoir qu'elle s'occuperait elle même de la jeune fille. Un devoir en moins pour le jeune homme qui pourrait, corps et âme, se consacrer à la séduction de Zlatkine et la surveillance des canidés. La chaleur du feu, commençait à gagner son corps tout entier, bien qu'assis sur la dalle de pierre, Dante était à l'aise. La tête agréablement calée dans le giron des jambes de Parker, se laissant porter par son envie, il commença à laisser courir ses doigts sur les cuisses de la jeune femme, appréciant la fermeté de ce corps toujours vierge, cette pensée venait régulièrement l'obséder. Parker n'avait jamais connu de partenaire sexuel et Dante comptait bien être le premier. Il était quasiment sur que sa comparse n'avait pas idée d'être l'objet de sa convoitise et finalement la proie idéal pour un collectionneur comme lui, l'héritier Corrino avait un profond respect pour Delhya mais ne pouvait toutefois omettre le fait qu'elle l'attirait et que son état de vierge l'obsédait jour et nuit.
Il écoutait paisiblement sa réflexion sur ce David qui semblait pour le coup être un bon palliatif à sa récente addiction aux canidés et un en particulier, même si Dante ne se sentait pas pour autant l'âme d'une gamine naïve et se doutait que la jeune femme tentait par là de se jouer de sa surveillance. Mais avec le nouveau projet qu'il avait en tête les choses devraient devenir plus simples, le répulsif qu'il avait commandé à sa grand mère par retour de corbeau devrait arriver sous un maximum de deux semaine et alors il serait débarrassé des risques de voir de nouveaux chiens s'approcher de la salle commune et de Parker en particulier. Pourquoi n'avait-il pas pensé plus tôt à ces répulsifs canins moldus, par moment il avait l'impression que son cerveau perdait de sa superbe et ses idées venaient plus lentement qu'à l'accoutumée. Bercé par la vois de la jeune femme il se cala un peu mieux forçant cette dernière à écarter un peu plus les jambes pour qu'il puisse s'y installer comme contre un dossier, laissant sa tête reposer sur son mont vénus. S i elle avait eu la bonne idée de lui masser le cuir chevelu, Dante aurait sans aucun doute cédé à l'appel du sommeil pour se reposer complètement, il s'agissait là d'un des rares moments depuis quelques jours où sa migraine chronique le laissait en paix. Lorsque la jeune femme eu finit de lui exposer sa théorie sur David, Dante ne laissa échapper que quelques mots entre ses lèvres, dans un soupir de relâchement total.

- En effet c'est toujours mieux qu'un chien...

Quelques minutes passèrent où l'héritier Corrino se laissa sombrer dans un demi sommeil bienvenue et réparateur. Mais Parker ne semblait pas en avoir finit et reprit à haute voix le fil des pensées qu'elle semblait avoir côtoyé dans son esprit. Tout deux étant occluments, il était impossible à Dante de savoir très exactement ce que sa comparse pensait mais l'habitude et la promiscuité aidant il en était venu à entrevoir les rouages gracieux se mettant en marche dans le cerveau de Parker. La jeune femme semblait intriguée par la future proie de Dante et voulait en savoir plus sur la prochaine victime du serial lover patenté de Serpentard. Le jeune homme ouvrit alors les yeux plus rapidement qu'il ne l'aurait souhaité et la lumière vînt emplir son champ de vision l'espace d'un instant forçant ses pupilles à se rétracter en un éclair. Il se redressa d'un seul geste et passa derrière le fauteuil sur lequel était installée sa condisciple. Il se pencha sur le dossier laissant ses mains venir masser les épaules de la jeune femme, allant jusqu'à leur permettre d'explorer Parker au ne serait-ce que la naissance de sa poitrine. Dante se pencha un peu plus, se rapprochant de l'oreille de la Serpentard dont il mordilla tendrement le lobe l'espace d'un instant avant de lui susurrer dans un soupir.

- Tu le sauras bien assez tôt, la seule chose que je peux te dire pour le moment est qu'elle aura une place de choix sur mon tableau...

Tableau où tu la rejoindras par la suite ma belle, voici ce qu'il aurait du dire si Parker avait été une fille comme les autres mais elle ne l'était pas, au grand âme de Dante d'ailleurs. Parker était la seule qu'il estimait comme son égal, son alter-ego féminin. Et la voir si faible devant les canidés l'inquiétait, il allait surement devoir la protéger contre sa propre volonté mais il y était préparé et ne s'en formalisait pas plus que ça. S'il avait pu la concevoir comme une proie classique les choses auraient été tellement plus simple et quel atout elle aurait été à son tableau de chasse, au lieu de ça elle l'obsédait et lui ne souhaitait qu'un chose, la défleurer

Sans crier gare et comme à son habitude sans gêne aucune je sentis les doigts de Dante me parcourir. Ils effleuraient lentement mes cuisses et je souris. Il avait de drôles de façons d'être mon ami parfois et à vrai dire cela ne me dérangeait aucunement. Si nous avions du nommer la relation étrange que nous entreprenions nous serions vite face à une impasse. Comment définir ce qui nous échappe ? Ses doigts experts étaient pour moi d'agréables sensations de plaisir que je n'autorisais personne. Il me força gentiment à écarter un peu plus mes jambes afin de s'installer plus confortablement. Cette façon de faire en aurait choqué plus d'un mais nous ne nous en préoccupions même pas. C'était naturel, sans arrières pensées, du moins de ma part et je ne voyais pas où le mal pourrait être. Petit à petit je frissonnais, je savais qu'il ne s'arrêterait pas là.

C'était ignorer la nature de Dante que de croire qu'il s'agissait d'un geste anodin. Si j'avais su lire dans ses pensées j'aurais sus qu'elles n'étaient pas si pures que ça. Autant avec les autres femmes je savais à quoi il pensait sans demander, mais avec moi c'était différent, une sorte de jardin secret que l'un et l'autre respections tout en étant curieux. Il était coutume qu'il explore mon corps avec la délicatesse d'un expert certes mais là ces derniers temps il semblait soucieux. Je devinais que le fait que je sois vierge joue. Oui aucun homme n'avait put jusqu'à présent obtenir la faveur d'être mon intime et de posséder mon corps. Je ne voulais pas le donner n'importe qui quitte à ne jamais le faire. Quand j'évoquais David Dante eut l'air légèrement rassuré et me balança une remarque que je n'appréciais pas.

<< - En effet c'est toujours mieux qu'un chien...
- Peut être si tu le dis... >>

Je sentis Dante s'assoupir un instant. Je savais que ses migraines lui étaient pénibles ces derniers temps sans savoir la raison de celles ci. Il avait tendance à se reposer quand cela se produisait. N'écoutant que mon envie de lui parler comme chaque soir je continuais de lui narrer ce que j'avais à lui dire. Quand il entendit ma question sur la future jeune fille qui pleurerait la rupture avec lui il , réouvrit les yeux et se lever. Il se mit derrière le fauteuil. Là il eut des gestes qui serait passé pour ceux d'un petit ami aux yeux de n'importe qui mais ils n'étaient pas n'importe qui. Ce petit jeu, il durait depuis des années entre eux, ce n'était plus la peine d'y songer, c'était devenu normal. Quoi que j'en dise la suite me plut bien plus que je ne l'aurais affirmé à haute voix. Non je ne me serais pas abaissée à ce niveau, et je savais de toute façon qu'il n'aimerait pas me voir agir ainsi. Il y avait des fois ou parler état inutile. Ses mains virent rejoindre mon décolleté et s'arrêter à la lisière de ma poitrine.

Certes elle n'était pas imposante mais il y en avait suffisamment pour que l'on puisse les attraper à l'aide de ses mains. Attention il avait tout de même un infini respect et ne s'aventurait jamais très loin, du moins plus loin que ce que je lui autorisais en un sens. Quand ses dents vinrent mordiller le lobe de mon oreille je souris, c'était agréable et intriguant en même temps. L'ambiance entre nous avait toujours été des plus ambiguës et des plus subtiles à la fois. Rien ne dépassait les limites de la décence et pourtant, le désir qui emplissait la pièce , lui, étai bien présent. D'ailleurs il n'avait jamais agit contre mes intérêt et il était doux et attentionné, ce qu'il n'était pas toujours avec celles qui avait le malheur de croire monts et merveilles en sa compagnie. La manipulation était un art dont il avait toutes les cartes en mains. << Tu le sauras bien assez tôt, la seule chose que je peux te dire pour le moment est qu'elle aura une place de choix sur mon tableau... >>

Qui était cette fille qu'il avait repéré ? Quelle était la future victime de ce cher Serpentard ? Pourquoi aurait elle une place de choix ? Moi aussi je serais un jour sur ce tableau ?Y étais je déjà ?Je souriais, pas le genre de sourire que les filles ont tendance à faire, le mien semblait plus être un rictus mutin, une idée puis plusieurs me parcoururent l'esprit.. Dante éveillais toujours des sensations nouvelles en moi lorsque ses doigts entaient en contact avec une des parties de mon corps. Oui il était certain qui 'il avait un certain pouvoir sur moi, un pouvoir sensuel, un pouvoir différent de ce que n'importe qui aurait pu avoir. Je ferais n'importe quoi pour lui et lui de même, à la vie, à la mort, pas d'échappatoire. Pour être sincère j'étais à sa merci. J'aurais tant aimé lui donner ce qu'il semblait vouloir avidement, mais l'évocation de cette fille mystérieuse me fit ressentir un pointe de jalousie. Jamais il ne m'avait caché l'identité d'une de ses conquêtes, pourquoi était il différent avec celle ci ? Sans cacher mon exaspération et ma confusion je lui dit << Et moi j'ai une place aussi sur ton tableau ? Ou m'y as tu accroché il y a tant d'années ? Qu'a t'elle cette fille pour que tu me cache qui elle est ? Qu'a t'elle de plus que moi >> dis je cette fois ci sur un ton de reproche.

Il était hors de question qu'il puisse s'éprendre de quelqu'un. Je n'étais pas encline à la jalousie mais j'avouais certainement que je n'appréciais guère ce genre de cachotteries. Il était mon meilleur ami, pas celui d'une autre ou tout autre rôle qu'il pouvait endosser auprès de cette pintade. Je le méritais bien plus qu'aucunes filles de ce château. J'étais celle qui le comprenait mieux que quiconque, si tant est qu'on eusse envie d'essayer de percer à jour son aura si étrange et fascinante à mon sens. Dante était unique, et il m'appartenait, je lui appartenais en un sen également même si l'affaire "Seth" avait entaché nos relation. J'étais fermement attachée à l'idée d'y mettre à présent bon ordre et ce incessamment sous peu. Personne n'avait le droit de me voler mon ami..et qui oserait le payerait ! Possessive ? Vous n'avez pas idée !

La jalousie, décidément un des péchés les plus répandu dans le genre humain et Parker n'y faisait pas exception, toute occlumens qu'elle pouvait être, la jeune femme ne pouvait cacher ce sentiment si humain qui irradiait comme un phare dans la nuit au travers ses yeux et ses paroles. Dante sentit la vanité naître en lui, si la jalousie était le péché de Parker, la vanité était le sien. Il était imbu de lui même et arrogant, la vanité venant ponctuer cette liste non exhaustive de ses défauts. Savoir que Parker se sentait menacée par Zlatkine lui faisait un plaisir incroyable, non pas qu'il aimait la voir souffrir, bien au contraire, il aurait tout donné pour la savoir en sécurité mais le fait qu'elle puisse être jalouse l'émoustillait énormément. Si elle ne lui appartenait pas encore physiquement, son esprit était d'ores et déjà en son pouvoir et nul besoin de crocs ou de défier la mort pour y arriver, un esprit supérieur et un sang des plus purs y suffisait amplement.

Il fit lentement glisser un doigt le long de la nuque de Delhya, effleurant à peine la peau satinée de la jeune femme. Dante pouvait à loisir admirer la réaction épidermique sous ses gestes experts, la jeune femme vibrait, en tout cas sa peau le faisait et réagissait avidement au contact de ses doigts. Il ne faudrait pas longtemps avant que le corps de Parker réclame une présence masculine pour l'apaiser et Dante saurait être cette présence, le moment venu.

Zlatkine ne semblait pas être le seul point sur lequel Parker s'interrogeait, elle semblait tout aussi intriguée par sa propre place dans les plans du jeune héritier. Son doigt continua de jouer sur la peau de sa condisciple, venant maintenant effleurer l'ovale si parfait de son visage, descendant indubitablement vers ses lèvres pulpeuses et si prometteuses. Lorsque Dante parla de nouveau sa voix ne s'était élevé d'aucune manière et ses paroles s'apparentèrent plus à un soupir de satisfaction qu'à de véritables sons articulés.

- Je te réserve la place d'honneur ma belle, tu es et demeure au sommet, la pièce maîtresse d'une collection qui perdrait tout intérêt sans ta présence.

Il fit glisser sa seconde main sur le ventre de Parker, passant sous le fin tissu qui la couvrait pour être en contact direct avec la peau de la jeune femme, que n'aurait-il pas donné pour la posséder ici même sous les regards avides des autres Serpentard ? Il lui fallait chaque jour un peu plus dominer les élans de son corps, calmer le feu rugissant qui menaçait chaque instant de le consumer et de l'entraîner vers un abysse de concupiscence. Sa main passa sans encombres l'élastique des sous vêtements de la jeune femme mais s'arrêta juste avant d'entrer en contact avec une région pour laquelle pourtant tout son corps semblait brûler de désir.

- Tu n'as rien à craindre de ma future proie, même si je dois bien lui accorder un avantage sur toi.

Il déposa un baiser au coin des lèvres de Parker et retira ses mains d'un geste vif et précis. Puis se redressant et reprenant une voix normale il ajouta.

- Elle, au moins, sait où se trouve la place d'un chien.

Même s'il n'aimait pas avoir à être dur avec Parker, il lui était inconcevable que cette dernière ai pu à un moment où un autre se sentir attirée par une sous race. Il espérait qu'en lui faisant ressentir son infériorité sur Zlatkine quant à ce point, cela provoquerait chez elle une réaction d'amour propre qui la pousserait à se comporter de nouveau comme son statut l'exigeait. Dante revînt s'installer au sol près des pieds de la jeune femme, sans toute fois établir de nouveau un contact physique avec elle. Il ne savait pas réellement comment elle allait pouvoir réagir à sa provocation et espérait qu'elle suivrait le chemin qu'il lui avait mentalement tracé.

[TOPIC CADUC]

» Delhya Lynn Parker [Terminée]
» Absence de la merveilleuse sublimisime Delhya Xd
» Aaron Oswald [terminé]
» Petit matin [ TERMINE ]
» Dante Henry Corrino [TERMINE]