Delhya Lynn Parker [Terminée]

Le 18 Aout 1964 un petit ange naquit et poussait premier cri.. ah non ça c'est pas moi je recommence. Le 18 Aout un horrible cri retentit dans tout le manoir des Parker, une gamine poussait une beuglante si impressionnante qu'on pensa que les carreaux allaient éclater en morceaux et jaillir de partout. j'exagère même pas, petite j'avais du coffre, et puis pas moyen d'oublier que je venais au monde, tous devaient être au courant bien sur. ils virent assez vite que l'énergie que j'avais à revendre serait une bataille qu'ils allaient devoir mener de font. Bébé je bougeais sans arrêt ! Lorsque je sus marcher je me mis à courir assez vite juste après, ce qui fit qu'un minuscule bout de chou parcourait le manoir en hurlant des mots incompréhensibles, bousculant tout sur son passage, parents, famille tout autant que meubles, vase ming et tout autre chose dans mon passage. Un air d'ange pourtant et un sourire à damner un saint, ou n'importe qui s'y laissant prendre au piège. J'avais un don pour embobiner effarent, je savais ou toucher pour avoir la personne la merci, ça et le fait que j'écoutais aux portes assez souvent pour réputer en public - avec mes mots - les conneries entendues. En clair mon enfance fut ponctuées de cris, de lutte sans cesse et de multiples tentatives d'évasion digne d'un experte. Parce que le manoir n'étant pas assez grand à mon gout je m'amusais à en sortir et à revenir plus tard dans l'après midi, tout cela juste pour échapper à la sieste qui croyez moi n'a pas grand intérêt.



Une fois que j'eus grandis ce fut différent, plus je grandissais plus mes aptitudes se révélaient pour la plus grande joie de mes parents. Ils avaient une fille douée, non mieux, elle était surdouée. Un petit génie des sortilèges je devins assez vite. Ils n'avaient plus de secrets pour moi à seulement l'âge de douze ans. Je savais les utiliser, bon il est sur que je ne m'étais pas essayé aux sortilèges impardonnables non plus mais je maitrisais ce qu'il fallait savoir. Mes parents n'étaient pas peu fier et nos relations changèrent. Plus j'avançais dans mon apprentissage, plus je devenais douée, plus ils rajoutaient de la pression. Au début je vis cela comme un simple défi puis au fur et à mesure cela devint pesant. J'avais envie de leur hurler dessus que j'étais capable de savoir comment gérer mon temps, les loisirs étant proscrits. C'est à mes seize ans que je décidais de changer cet état de fait. De la meilleure élève je passais à une peste sans nom. Bon j'avais toujours des notes excellentes, mais je faisais tout pour ne respecter que le strict nécessaire des règles. J'aimais le danger, les défis et même si j'en avais une trouille bleue, m'aventurer dans des endroits déconseillés était grisant. Je ne vous dirais pas la façon dont je sais prendre mes jambes à mon coup si il le faut. Oui je sais maitriser un sortilège, non je ne sais pas rester de marbre devant le danger quel qu'il soit, même si il s'agit d'une araignée minuscule... Mais le plus gros soucis fut de montrer à quel point je pouvais être autonome, ce ne fut pas sans conséquences pour moi !



J'étais assise pensive sur mon lit, pas à l'école, mais chez moi pendant les vacances d'été. Je prenais gentiment le soleil à travers ma baie vitrée et laissais filer le temps comme si il n'eut aucune espèce d'importance. Ma mère se mit à crier que le déjeuner était prêt. je n'avais pas vraiment faim mais je n'avais pas forcément le choix. Je me levais d'un air renfrogné grognant un ou deux jurons, je mis me sandales ôtées auparavant et descendais le grand escalier menant à la salle à manger. Je vis que ma mère avait décidé que nous mangerions dehors car tout y était installé. Je pris le pas sur elle et pris place sur une des chaises. Elle me regarda soudain comme si j'avais eu un énorme furoncle sur le nez, encore heureux ça ne m'est pas encore arrivé.

Quoi ? dis je excédée par le fait qu'elle me fixe.
Tu as décidé..ce que..enfin ton choix de carrière ?
Maman ! Je t'ai dis que je ne voulais pas en parler !
Oui mais ton père et moi nous..enfin tu sais je..nous..
Viens en au fait ..tu m'ennuie là..
Parle correctement à ta mère dit mon père qui entrait à ce moment là me dévisageant d'air air désapprobateur comme toujours.
Alors cessez de m'importuner ! J'en ai assez si j'ai envie de récurer les chiottes d'un manoir je le ferais.. On verra bien !

Je me levais, prenais la rampe d'escalier et retournais à ma chambre, Aujourd'hui je ne mangerais pas ! Je tombais alors sur une photo de mon grand frère et me mis à pleurer. C'est ce moment là que choisit ma mère pour me rejoindre. Je savais qu'elle s'en voulait, moi j'étais énervée, elle aurait surement du attendre, vous savez comment sont les mères non ?

Maman laisses moi !
Lhya.. Je voulais juste te dire qu'on est allé trop vite, on a tellement envie de connaitre très projets d'avenir on est si fier de toi !
Oui ben si vous voulez que je me concentre sur ça il faudrait peut être envisager de stopper de là le harcellement ! Je veux juste profiter de mes vacances est ce possible ?
Ok..bonne après midi je sors avec ton père.

Ce jour là personne n'en reparla plus, en fait, personne n'osa aborder le sujet de toutes les vacances. Le jour du retour je les embrassais et filais rejoindre la formation se rendant en cours. J'étais pressée de rejoindre mes camarades. Chose que je n'avais pas précisé, j'étais entrée tard et je venais de débarquer en cours d'année..génial non ?




.:: And now what's next ?

Ce fut laborieux pour m'intégrer, pas par manque de suivi au niveau des cours, non pour ce qui était des élèves ! Je savais que je n'aurais pas toujours les mêmes camarades et j'étais dégoutée. Mais je finis par enfin me faire quelques amies et je fus ravie de voir que tout se passait à merveille. Récemment j'aperçus un jeune homme, j'ignorais son nom mais il m'intriguais. Je n'osais lui parler avec les garçons, je n'étais pas très bavarde, sauf ceux que j'avais dans le collimateur et que je tentais par tous les moyens d'exaspérer. Foi de Lhya je saurais qui c'est !