Edwin Alexis Bernadotte [ Finie - mise à forme]

Nom & Prénom(s) : Bernadotte, Edwin Alexis
.:: Date de naissance & Âge : 31 Décembre 1963 – 17 ans
.:: Lieu de naissance : Londres
.:: Race: Animagus
.:: Maison: Gryffondor
.:: Simple élève … préfet ?
.:: Pouvoirs spéciaux? : Aucun … télékinésie ?

Azurée du faire une croix sur ses études de médicomage, mais elle fut la plus heureuse du monde à renoncer à ce qui avait été son rêve. La demoiselle se pensant infertile eut soudain l'incroyable miracle de tomber enceinte. La joie imprégnait alors son visage et ses traits durant les neuf mois que durèrent son état. Des songes d'être mère, d'avoir un bon mari, d'avoir une belle famille naquirent dans sa tête et ne réduisaient en rien sa félicité.

Inutile de dire comment l'accouchement se déroula. Dans le monde de la magie d'autant plus. Quoi qu'il en soit, après quelques efforts, la jeune et nouvelle maman tenait dans ses bras un petit garçon né coiffé de cheveux blond d'or et dont les yeux étaient les copies conformes de ceux de ses parents. L'un bleu saphir, l'autre bleu océan, la différence étant tellement infime qu'on ne la distinguait pratiquement pas. Le petit garçon n'avait pas pleuré à la naissance mais était en excellente santé.

La joie de la mère et même du père ne fut pas mise à l'épreuve par le petit garçon. Ne pleurant jamais, étant très calme, il fit même très rapidement ses nuits au grand bonheur d'Azurée qui n'eut qu'à assurer quelques veillées. Pas difficile pour un sou, le petit bébé faisait vraiment le bonheur de la famille. Ce n'est qu'après quelques jours d'existence qu'il reçu son prénom, Edwin. Puisqu'il fallait en choisir un deuxième, pour les formalité, il s'agirait d'Alexis. Enfin, étant mariés, son nom de famille était Bernadotte.

Le petit garçon grandit vite, les premières années passant tellement rapidement aux yeux des parents fiers de leur petite merveille. A peine âgé d'un an, le petit garçon s'exprimait déjà remarquablement bien, même si avec quelques difficultés tout de même. Il était en passe d'apprendre à marcher et se trouvait pratiquement propre. Devant la vitesse à laquelle il comprenait les choses, les parents ne purent que se dire qu'il avait hérité de l'intelligence familiale. Ils n'avaient pas tout à fait tort.

Comme il fallait travailler mais qu'il était hors de question de laisser Edwin trop longtemps en présence d'une nourrisse ou à l'école des moldus tant qu'il n'avait pas encore conscience de son potentiel de sorcier, Azurée choisis de rectifier sa formation pour ne devenir qu'infirmière à l'hôpital de Sainte Mangouste. Elle ne s'en plaignait nullement et était heureuse de pouvoir consacrer du temps à son fils, son mari étant très occupé puisqu'il venait d'entrer dans le bureau des Aurors.

Vint le temps des premiers livres. Le jeune garçon apprit vite, rien qu'en regardant sa mère à qui il demandait souvent de répéter lentement les phrases ce qu'elle ne comprenait pas dans un premier temps. Peu à peu, le petit garçon démontra sa formidable intelligence en choisissant un autre livre que ceux de d'habitude et en proposant à sa mère une lecture juste, même si comprenant, évidemment, quelques fautes de temps à autre. Quoi qu'il en soit, ce véritable exploit la laissa stupéfaite pendant un long moment.

Elle en parla à son mari et une consultation chez une collègue et amie d'Azurée mit fin à leur angoisses. Leur fils était simplement un remarquable surdoué. Sa faculté de compréhension et son potentiel intellectuel étaient tout simplement bien plus élevés que la moyenne ce qui faisait de lui une personne qui acquérait des compétences et des savoir d'une vitesse bien plus rapide que les autres. C'était aussi bien un don qu'une malédiction : car souvent, ces personnes étaient mal comprises par le reste des gens qu'elles fréquentaient.

C'est malgré connaissance de cause qu'ils inscrivirent tout de même Edwin à l'école maternelle moldue. Peu avant, ils lui avait dit que si quelque chose de « bizarre » apparaissait, il devait toute suite leur en parler, dès le retour de l'école. Le jeune garçon leur avait alors adressé le regard caractéristique qui signifiait qu'il avait comprit.

Car en effet, le petit garçon n'était pas très bavard. Réservé et rêveur, il était plutôt solitaire et parlait peu. Se plaisant dans les activités intellectuelles ou encore la lecture, il démontrait bien son état de surdoué. Tout un monde de mystère le séparait de celui dans lequel il évoluait … Stimulé par son désir de découverte, le jeune enfant commença à pratiquer la guitare et le chant pour lesquels il se révéla doué … cela témoignait simplement d'une incroyable sensibilité.

La petite vie enfantine suivit son cours. Déjà en primaire, le petit garçon demeurait solitaire et sans amis. D'une intelligence qui faisait des jaloux, il n'avait pas vraiment le chic pour attirer la sympathie. Se réfugiant dans la lecture et la musique, il semblait ne pas souffrir de cet isolation. Semblait. Car intérieurement, le jeune homme ne comprenait pas vraiment pourquoi il était seul, et pas les autres. Pourquoi lui comprenait des choses différentes que celles des autres.

Un petit groupe d'élèves de la classe des plus grands faisait régner la terreur dans la cour de récréation. Volant sans scrupules goutés et déjeuné, ils étaient les rois et se permettaient de le prouver. Tabassage et violence semblaient être leurs maitres-mots. Et il arriva un jour inévitable où Edwin fut désigné comme leur prochaine victime.

Alors que le jeune garçon se trouvait aussi à une table, en train de lire un livre nommé Le veston du Diable, le groupe de sinistres individus s'approcha de lui. Il fut surprit lorsque le caïd, un bon gros garçon au cheveux châtains et aux yeux marrons plaqua son bras gros comme un jambon sur la table de bois. Le petit garçon leva alors ses yeux rêveurs vers l'idiot qui le dévisageait.

« Tiens tiens tiens … Bernadotte ? » Fit-il en jouant se moquant ouvertement de son nom de famille .

Les rires fusèrent de toute parts. Le jeune homme commençait à avoir peur, mais ne manquant pas de courage, il ne le montra aucunement. Voyant que sa blague ne l'avait pas fait réagir, son agresseur, frustré, le saisit par le col. Le petit garçon ferma alors les yeux.

Il attendit la douleur, le poing, le choc. Mais rien ne venait. Quand il rouvrit les yeux, il remarqua que tout semblait comme figé. Son agresseur, immobile, le poing tendu, ressemblait à un éléphant, de profil. Trouvant cette idée amusante, quelle ne fut pas la surprise du petit garçon de se retrouver en face d'un de ces animaux, le temps ayant reprit son cours.

Ce fut la panique dans la cour de récréation. Les autorités débarquèrent bien vite et dans la foulé, le jeune homme remarqua son père accompagnant les policiers et d'autres personnages habillés étrangement. Ces derniers rendirent sa forme à l'agresseur de Edwin et balancèrent des sorts d'oubli à tous les témoins.

Le père de Edwin le prit alors à part. Il lui expliqua qu'il était un sorcier, que ce qu'il venait de faire était de la magie, à un niveau que les jeunes avaient rarement. Il lui annonça que cela risquait de se reproduire mais qu'il ne fallait jamais rien dire, ni mal se servir de ses pouvoirs. Enfin, pour dédramatiser la situation, il emmena son fils au zoo.

Oui, curieuse manière de détendre l'atmosphère n'est-ce pas ? Mais le petit Edwin, cultivé et intelligent, adorait les animaux. Mais ce jour là, il passa devant la cage des loups et son cœur se serra devant la magnificence de ses animaux. Il demanda alors à son père si les sorciers étaient capables de se transformer en animal. Le père lui parla alors des animagus.

Sans jamais oublier le regard saphir que lui lança un majestueux animal au pelage d'un or fauve parsemé de rayures noires, le jeune garçon partit à reculons de ce zoo où il avait croisé la créature la plus magnifique qu'il n'ai jamais vu de sa petite vie extraordinaire qui ne faisait que commencer …

Le jeune homme commença rapidement son éducation magique. N'ayant pas la patience d'attendre trop longtemps, il supplia ses parents de lui offrir les livres nécessaires à la première année de Poudlard. Ressortant leurs vieux exemplaires de leurs années passées, les parents lui accordèrent le droit de les lire si tel était son désir. Le jeune homme ne se fit pas priver et il y passa la plus grande partie de son temps libre en dehors de la guitare et du chant.

De la concoctions de potions extraordinaires de la première année aux sorts les plus avancés de septième année, le petit garçon se passionna des livres scolaires qu'il lisait comme des romans et relisait encore et encore. Dans plusieurs ouvrages où il trouvait des références à d'autres livre, il finit par se demander où on pouvait bien se procurer tout ça. C'est dans un livre d'histoire de la Magie qu'il découvrit l'existence de Chemin de Traverse.

Il supplia alors ses parents de l'y emmener. Contre la curiosité de leur enfant de dix ans, les parents ne pouvaient rien. Le jeune homme pu donc rassasier sa soif insatiable de connaissances et découvrir réellement de ses propres yeux le monde magique tel qu'il existait. De Gringott au Chaudron baveur, il s'imprégna de tout.

Accessoirement, sa petite vie d'enfant était marqué par des évènements magiques qui causaient bien du tort à la brigade des sorts et enchantements qui ne pouvaient pas accuser le jeune homme de la manifestation de ses pouvoirs. Il suffisait d'attendre qu'il eut une baguette, il s'assagirait peut être. C'était surtout un rêve du petit garçon.

Un petit garçon dans une phase de naïveté et de découverte. Mais bientôt, de dures épreuves brisèrent la beauté du monde magique. A travers les journaux et les médias sorciers, il prit connaissance des atrocités que pouvait commettre certains sorciers. Il se renseigna alors sur l'époque de certains mages noirs terribles et des grands opposants courageux. Son caractère changea du tout au tout.

S'il était encore le petit garçon mystérieux et solitaire, cela se renforça. Passant son temps à l'étude et à l'isolement, il ne montrait sa sensibilité uniquement à travers la guitare dont il était diplômé de conservatoire et le chant. Il composait des morceaux, bien souvent à consonance romantique. Ses parents crûrent alors à une dépression mais il n'en était rien. Il se sentait encore incompris et ne comprenait pas certains aspects du monde.

Mais bientôt, la lettre qu'il reçut droit de Poudlard le réjouis un moment. Ses bagages prêts, les dernières recommandations échangées avec les parents, le panache de fumée du Poudlard express et quelques heures de voyages lui firent enfin découvrir Poudlard tel qu'il était vraiment. La cérémonie de répartition eut alors lieu.

Le jeune homme se souvenait encore des paroles du Choixpeau lorsqu'il l'avait mit pendant un bon moment sur sa tête, se retrouvant plongé dans le noir …

« Ouh ! Quel cas incroyablement ardu ! Bien … j'aime les défis … Alors … Je vois en toi un être d'une intelligence exceptionnelle, prodigieuse même … Une soif de connaissances sans aucune limite. Oh … mais je vois également une aversion profondément marquée pour le mal et la magie noire … Et un courage sans bornes … Et quel coeur d'or, une fois qu'on brise la glace ! Mais il y a aussi l'ambition … Où vais-je bien pouvoir te mettre … … … J'estime que tu peux rugir contre les ténèbres … de ce fait, ta place n'est autre qu'à … GRIFFONDOR ! »

Poudlard révéla ses capacités extraordinaire. Le jeune homme dont la jeunesse était pleine de théories magiques qu'il avait hâte d'exploité se révéla un sorcier au prodigieux talent. L'excellence parmi les élèves de sa promotion, il passait ses journées à la bibliothèque mais ne se faisait pas beaucoup d'amis.

Il nourrissait le projet depuis ce fameux jour de sortie au zoo. Il voulait devenir un animagus, chose à quoi il travaillait secrètement et sans relâche. La tâche était ardue, difficile, exténuante. Mais l'image du tigre lui prodiguait le courage, la détermination, l'ambition et la force de le faire. C'est un projet qu'il effectua dans le plus grand secret.

Les années passaient et son talent ne lui filait pas entre les doigts. A force de fréquenter les autres Griffondor, il finit tout de même par tisser des liens d'amitiés. Reconnu comme un excellent élève, il s'attirait désormais l'admiration et non la jalousie, même s'il y avait toujours quelques exceptions pour confirmer la règles. Il demeurait pour certains, un gentleman un peu fier et solitaire, studieux mais aux airs parfois rusés.

Quoi qu'il en soit, sa vie à Poudlard fut marquée par une curiosité quand aux évènements étranges qui semblaient se dérouler autour de certaines personnes aux fortes influences. Des groupes étranges, des murmures, des corps sans vies retrouvés dans la forêt, le jeune homme menait ses enquête avec la discrétion et le talent qui lui avait été naturellement offert. Dans le même temps, il parvint enfin à être un animagus Tigre, qui avait les yeux de la même couleur que les siens.

Tout ceci durant l'année de ses BUSES qu'il obtint avec mention. Omniprésence d'optimal sur sa feuille de résultats, il n'était pas aidé pour choisir son orientation. Car s'il voulait anéantir le mal et toute tentative de le faire ressurgir, il n'était pas sûr de vouloir devenir Auror et être sous les ordres du ministère de la magie, comme son propre père l'était.

Son travail acharné l'a conduit à découvrir une capacité sorcière consistant à pouvoir bouger les choses s'en employer de baguette ou le moindre sort. Sa fierté mise au défit, il s'entraine constamment pendant des heures entières dans un coin sombre de la bibliothèque. Effectivement, Edwin est un garçon qui a sans cesse besoin de se lancer des défis de performance magique ...

Pour le moment, il remettait à plus tard ses questionnements et choisissait de se préoccuper seulement et uniquement des groupes faméliques qu'il souhaite bien découvrir et comprendre. Mais la guerre ne fait peut être que d'arriver … ?