Et voilà. Ma mère avait raison j'atterris chez les bleus. A mon plus grand bonheur d'ailleurs. Non pas que j'étais contre les autres maisons, loin de là. Mais je préférait atterrir chez les bosseurs. Je croyais naïvement que tout le monde bosserait dans la salle commune dans un silence total. J'ai compris un peu plus tard que ce genre de truc c'était du domaine du rêve. Silence dans la salle commune ? Ouais quand tu dépasses les 22h30. Sinon y'a toujours un groupe qui parlent dans un coin de la salle pour emmerder le monde ou juste pour discuter. Mais dans un cas comme dans l'autre ça m'énervait et je le faisait assez souvent remarqué si bien que j'ai eu le surnom de 'l'emmerdeur' . \o/
Wahoo, tout le monde m'aime. Ou pas.
Enfin, à Poudlard je travaillais dur pour avoir de bonnes notes aussi bien au examens qu'au devoirs de tout les jours. Tout comme depuis que je suis née, ma vie social passait derrière le travail. Sauf qu'avec l'adolescence et ma pseudo crise attention j'suis trop un rebelle, j'me suis fait des amis =D. Rébellion, tention bientôt je ne réviserais plus que 2 heures par jours. Bah oui c'est la crise.
Elle a pas duré longtemps rassuré vous juste 2/3
heures ans. En même temps, mes amis étaient un peu comme moi toujours le nez dans les bouquins et compagnie donc qui se ressemble s'assemble il fallait bien qu'on fasse face ensemble au persécution qui nous était du.
Dur dur d'être trop intelligent à Poudlard. Ça énerve les imbéciles.
La preuve. Un jour dans le parc alors que j'étais en 5ème années. Je me reposais contre un arbres bien tranquille. Quand tout à coup un élément perturbateur vient perturber la situation. Nom ? Dimitri. Maison ? Serpentard. Années ? 7ème. Raison de vivre ? Emmerder le monde jusqu'à ce qu'il crève.
« Hey Ridgeway ! Bizarre de te voir dehors a quelque jours des examens. Qu'est ce qui se passe y'a un mort ? »
« Ouais t'as pas remarqué ? Ton cerveau vient de nous quittez paix à son âme, y'a pas vécu longtemps mais faut quand même commémorer. »
Oui oui, ne vous inquiétez pas pour moi. Je courrais vite à l'époque \o/ . Parce que c'est pas tout ça mais Dimitri, il est pas du genre à régler ces problèmes avec des mots. Non non lui il passe directement au poing. Et ça fait peur.
« Espèce d'enfoiré ! »
« Humph.. La violence. Dernier refuge de l'incompétence. »
Là c'est théoriquement le moment où il faut se mettre à courir. Théoriquement parce que ce jour là j'ai voulu faire mon malin et lui balançait un levicorpus. Sauf que 7ème année contre 5ème ben.. Il m'a mis une raclée et qui plus est le garçon était legilimens. J'en ai bavé cette après midi. Il m'a fait vivre les pires moment de mon existence et si je n'avais pas été en mesure de le repoussé j'aurais sans doute fini par pleuré comme un bébé ! J'avais semble-t-il une prédisposition à devenir occlumens. Je savais protéger mon esprits naturellement, il me fallait juste un peu d'entrainement.
Ces dit entrainement je les fis avec mon professeur de sortilèges de l'époque. Un type bien. Un peu vieux mais sympa.
En faite, il m'appris à devenir occlumens mais aussi Legilimens. Comme ça me disait-il j'pourrais me défendre comme attaquer.
Oui cette homme était un ancien gryffondor.
Enfin bref, ma vie a continué à Poudlard, un peu plus tranquillement qu'avant quand mon amis serpy nous a quitté. Même si pour le remplacer sur le trône du roi des cons y'en avait pas mal.
En tout Serdaigle qui se respecte j'ai eu presque toute mes buses et aussi presque toute mes ASPIC. Voyez plutôt.
« Et bien bravo Mr Ridgeway ! Vous avez des O dans quasiment tout les matière, la divinition restera votre bête noir. »
« Il faut croire. »
Et voilà. Comment je suis sorti de Poudlard avec toute mes ASPIC enfin presque. De grace oublie le T en divination.
CHAPTER 4 ; HARDER BETTER FASTER STRONGER
18 ans, l'âge de toute les folies ! Ou pas.
J'étais beau, honnêtement j'étais ce genre de garçon qui faisait craquer toute les filles. En même temps j'étais le stéréotype total du beau gosse. Grand, brun, le teint légèrement halé, il me manquait juste les yeux bleu. Quoique, mon regard sombre en a fait fondre plus d'une. Faut dire que j'ai toujours eu des yeux très expressifs. Même si je sais très bien protégé mon esprit de toute intrusion, j'ai du mal à garder un regard inexpressif. Mon caractère doit y être pour quelque chose.
Enfin cela dit, malgré mon physique de rêve, rares étaient les filles qui osaient m'aborder. Ou rares étaient celles qui étaient assez tenace pour me draguer jusqu'au bout. Ma froideur et mon stoïcisme en a déstabilisé plus d'une je vous assure. Mais à elle, ça ne lui a pas fait peur.
Elle c'était Lizzie. On avait été ensemble à Poudlard et maintenant tout comme moi elle voulait être professeur donc on se retrouvait à la 'fac' sorcière. On était très peu en même temps faut pas dire que les profs c'est très recherché, y'a peu d'école, peu de place, faut quasiment toujours attendre qu'un des profs déjà en place crèvent pour qu'on ai sa place. Mais avec Lizzie on s'était aventuré dans ce chemin tortueux. Oh début, à tout dire je ne l'aimais pas vraiment cette fille qui cherchait toujours à m'aborder ou à me parler. J'la trouvais un peu pot de colle.
« Dis Alex' ça te dis de sortir ce soir ? »
« Nan j'ai un truc à réviser. »
« Ah... Et demain soir ? »
« J'aurais aussi un truc à réviser.. »
« Ah très bien.. Au revoir alors »
« Ouais c'est ça. Au revoir. »
Enfin, malgré le fait que je la repousse tout le temps. Elle s'accrochait. Je sais pas vraiment pourquoi d'ailleurs, peut être qu'elle aimait bien mon caractère. En tout cas, on peut pas dire que j'étais vachement social ici. Je passais mon temps à réviser ou à apprendre histoire d'être le meilleur. Meilleur que d'ailleurs j'étais et de loin. Je retournais en enfance à l'époque où j'étais encore quasi anti-social. Sauf que Lizzie ne semblait pas de cette avis. Après un an d'étude appartement elle a perdu patience il faut croire. Je m'en rappellerais toujours de cette après midi. C'était un 6 septembre. Il faisait beau et j'étais assis sur un banc, un livre de sortilège à la main.
Quand tout à coup le dit livre s'est envoler …
« O_O MON LIVRE ! »
« Bon maintenant tu vas m'écouter !»
« Mon livre...»
« Tu es un idiot sans nom, un psychopathe antisocial... »
« … Mon livre »
« ...un emmerdeur professionnel, un chieur de type A »
« Mon livreuuuuuuuh T-T »
« MAIS Je t'aime ! »
« … »
« Et maintenant embrasse-moi sinon j't'assure que j'vais pl-. »
Elle n'a pas fini sa phrase que je l'ai embrassé. Non je n'étais pas soumis à l'impero ou a quelconque sorts de ce genre. C'est juste que j'en avais envie. Pourquoi pas après tout se lancer dans ce grande aventure qu'est l'amour ! Et puis même si j'la trouvais pot de colle Lizzie, j'avais fini par l'apprécier. Elle et son petit coté joueur, son caractère bien trempé, cette entêtement à avoir toujours ce qu'elle voulait. Elle était une femme d'action contrairement à moi.
On est resté ensemble tout le long de nos études. Bien que je continuais de travailler comme un forcené, Lizzie était comme une bouffée d'oxygène. C'est peut être grâce à elle que je ne me suis pas tué à la tache.
J'ai d'ailleurs eu mon diplôme de prof' haut la main. Elle, par contre, avait raté l'examen. Loin d'être abattu, elle avait remonté ces manches et elle tenait une glacerie sur Manchester.
Les années ont passé, on est toujours resté ensemble.
Sans elle, j'me demande encore comment j'aurais fait. Vu que je n'ai pas eu de poste tout de suite et je ne pouvais pas rester dans ma chambre d'étudiant éternellement et j'étais bien trop fier pour retourner chez mes parents. Ben sans elle, j'aurais fini SDF sans doute. C'est triste T-T. Mais ça n'a pas été le cas ! Vu que j'ai travaillé un petit peu à la glacerie aussi avant qu'enfin le poste de professeur de sortilège et enchantement se libère ! Et là y'a eu un grand changement dans notre vie.
« Quoi ?! Tu veux allez vivre où ? »
« A Londres mi amor ! Là où Big Ben sonne ! Et puis tu serras plus près de ton boulot ! »
« Maiiis.. »
« Pas de mais c'est comme ça ! »
Londres. Capital de l'Angleterre. J'me demandais comment Lizzie allait pouvoir s'en sortir à Londres toute seul. Oui, parce que les trois quart du temps moi j'étais à Poudlard même si j'essayais de revenir assez souvent que se soit le soir ou le week end. Et franchement je l'aimais ma Lizzie. Au début c'était pas gagné mais maintenant tout sonne comme une évidence. J'étais même devenu jaloux envers elle. Peut être même un peu trop. Comme quand elle s'habillé un peu trop court, on avait ce genre de discution.
« Chérie c'est quoi ta jupe là ? Elle est trop courte tu sors pas comme ça ah nan tout les mecs vont te regarder hors de question è_é' »
« Trop court ? COMMENT ÇA TROP COURT ? ESPECE DE TALIBAN ! »
« X_X »
Et pour finir, elle se changeait toujours pour me faire plaisir. J'étais chanceux en faite de l'avoir auprès de moi.
Au bout de quelque années de vie commune on s'était même fiancé. Je ne voyais pas l'avenir autre part qu'avec elle alors autant se marier, vivre l'éternité ensemble, avoir de beau enfants ! Bref, le conte de fée du charme princesse et prince charmant. Hey. Faut bien savoir rêver quelque fois dans la vie. La princesse c'était fait, l'éternité ensemble heu bientôt fait, resté les beaux enfants. Et bien y'a pas fallu attendre très très longtemps. Puisqu'un soir de décembre ma chère et tendre me dit quelques mots qui allait bouleversé ma vie et le reste de mon histoire.
« Tu sais quoi ? »
« Nan... Quoi ? »
« Allez devine... »
« Je ne joue pas au devinette avec toi... »
« Et bien j'ai été voir le docteur et il a eu les résultat d'analyse de ma prise de sang et … Il m'a dit que … »
Silence. Je l'ai regardé et à la vue de son petit sourire ça ne pouvait pas être une mauvaise nouvelle. J'ai souris à mon tour tout en lui disant un nan qui voulait tout dire.
« Nan.. »
« Si...»
« Nan...»
« Et si.. Tu vas être papa Alex. »
Et je l'ai embrassé. Cette soirée jamais je ne l'oublierais parce que dans les mois suivant tout c'est accéléré. On devait préparé tout pour le bébé qui arrivait, prévenir mes parents et ces parents. D'ailleurs les miens sautèrent de joie à la nouvelle. Mon père promettant d'être un bon papy gâteau. Ca ne m'aurait pas étonner tiens. Enfin bref, tout se passé pour le mieux dans ma vie à cette époque. Sauf que tout bascula le jour de l'accouchement.
« Nous sommes désolé Mr Ridgeway. Vraiment désolé. »
Elle était jeune, en bonne santé, forte. Alors pourquoi ?
Pourquoi est ce qu'elle est morte ce soir d'août. Je ne comprend pas, je ne voulais même pas comprendre. C'était impossible qu'elle est pu mourir. Nan. Et le pire c'est que notre fils était mort lui aussi.
« Mr Ridgeway ? Ça va aller »
Et les médecins et leurs questions débiles , vas y que je te remues le couteau dans la plaie. Ça va aller ? Genre ça va aller. Mon fils est mort, ma fiancé est morte. Mais tout va bien, le ciel est bleu, les oiseaux chantent. Le monde est peace and love. Ou pas en faite.
« * rire nerveux * Comment vous voulez que ça aille espèce d'abruti... Ma femme vient de mourir et mon fils avec elle. »
Comme ça au moins j'avais déchargé un peu de ma haine sur quelqu'un vraiment un tout petit peu. Je hais dieu. Je hais tout ce qui a fait qu'aujourd'hui Lizzie est morte. Je regrette même de l'avoir mise enceinte. Si j'avais su. Si je savais qu'elle serrait morte en accouchant. J'lui aurait mis un vent ce soir de septembre où notre relation a commencé. Sauf qu'on ne peut pas retourner en arrière malheureusement.
« Monsieur nous sommes désolé »
Les médecins, j'les aurait bien tué. Incapable de sauver la femme que j'aime. Incapable de sauver mon fils. Alors que pour sauvez des abrutis qui servent à rien mise à part foutre le bordel dans la société là ça va.
« MAIS FERMEZ LA J'AI BIEN COMPRIS QUE VOUS ETIEZ DESOLE ! MAIS VOUS CROYIEZ SEULEMENT QUE VOS EXCUSES SERVENT A QUELQUE CHOSE HEIN ? BEN NAN ! ALORS MAINTENANT FERMEZ LA ET CASSEZ VOUS ! »
Et sur ces mots j'ai quitté l'hôpital.
Je n'ai pas pleuré, je suis incapable même de pleurer. Sécheresse ophtalmique. Ça en devient inquiétant. J'étais encore sous le choc de la nouvelle.