Tikaani Madero { lonely werewolf }

Commençons donc par ses pieds, qu’il n’arrête pas de fixer. Ils doivent bien avoir quelque chose de plus que ceux des autres pour que toujours ses yeux reviennent sur eux ou est-ce simplement un signe de timidité ? Les pieds de Tikaani sont fins, très fins, et ses orteils plutôt longs par rapport à ceux d’un être normal. La corne présente dessous montre qu’il marche souvent pieds nus, et y es si épaisse qu’on pourrait le chatouiller qu’il ne sentirait rien. Ses chevilles sont fines, un peu trop peut-être car il se les tord facilement, et il n’est pas rare de voir arriver le jeune lycan en boitant. Il ne marche pas mal pourtant, et ses pas, allongés et légers lui donnent une démarche princière, glissante et son port de tête, parfait, ses bras qui bougent avec tout son corps quand il se meut lui donnent un air altier tant tout cela est sans défaut. On croirait une danseuse, perché sur ses longues jambes interminables, puissantes, mais si fines. Peut-être est-ce pour cela qu’il paraît si jeune, notre doux loup. Sa minceur, alliée à sa souplesse, sa vivacité. Ses timides sourires. Si son corps est dessiné de muscles nerveux, s’entremêlant comme les écailles d’une carapace, cela ne le rend pas pour autant imposant, malgré sa taille qui approche le mètre quatre-vingt dix. Ses épaules sont étroites, ses membres déliés et son long cou font de lui un être d’aspect physique fragile. Il n’y a que ses mains qui chez lui, peuvent faire frissonner. Mais non pas d’horreur. De sensualité. Ses doigts sont longs, souples, ses ongles en amande impeccables. On voudrait les prendre pour sentir leur chaleur et en être surpris. Elles sont même brûlantes, sans être moites. Sa peau est légèrement sèche, il a des cals à force de jouer divers instruments, on voit ses os et ses veines se chevaucher, mais cela n’a pas d’intérêt. Tikaani ne devrait pas les cacher dans ses poches. Elles sont si sensuelles.

N’oublions pas son long visage, première chose que l’on voit. L’homme a l’air jeune, et parfois on le confond avec ses élèves. Sa mâchoire est gracieuse, ses pommettes peu prononcées et ses joues légèrement creuses, son nez droit et long, l’été pigmenté de tâches de rousseur, comme s’il était encore enfant. Ses yeux sont plutôt petits, et sous ses longs cils noirs on ne peut distinguer leur merveilleuse couleur. Tikaani a ces yeux bleus que l’on dit ensorceleurs. Clairs le jour, ils s’assombrissent la nuit, devenant alors presque noirs. Ils sont trop bleus et cela en devient odieux, et le regarder droit dans les yeux peut donner la nausée à certains. On peut les soutenir, mais tout ce que l’on veut alors c’est les crever, les lui arracher. Parce qu’ils sont dérangeants, tout simplement. Sauvages. Les oiseaux, en les regardant, s’envolent. Les chats, en les voyant, feulent. Les vaches, en les croisant, meuglent. Alors toujours il regarde ses pieds, Tikaani, fronçant ses sourcils noirs et épais, soucieux de tout. Parfois, en un triste sourire s’étirent ses lèvres fines, sur des dents jaunies par le tabac, pas toutes droites, parfois espacées. Un défaut comme il en a tant, et dont il ne se plaint pas. Chose marquante, ses canines. Pointues, celles du bas sont plus longues que la normale, et quand sa mâchoire claque, elles s’entrechoquent, en un bruit qui fait sursauter.

N’oublions pas ses tatouages. Depuis quelques temps naissent sur ses corps différentes arabesques, dessinent roses épineuses et crânes grimaçant, pour renforcer le rempart qu’il érige entre son âme et celle des autres. Mais faudrait-il, pour les voir, qu’il découvre sa peau aux yeux de tous, lui toujours couvert, même en été, des pieds à la tête. Il y a aussi sa voix et son odeur, si marquantes, faisant partie de lui. Une voix sombre, trop profonde pour le corps frêle qu’il a, mais pas pour autant grave. C’est une voix d’hommes, certes, mais si douce et suave qu’on croirait celle d’une sirène. Il sait charmer, et grâce à elle, il arrive à capturer l’attention d’un certain nombre de personnes. Quand il parle, on l’écoute. Quand il chante, on croirait mourir. C’est à vous faire exploser le cœur, quel que soit votre caractère. Et son odeur ! Comment un corps de braise peut-il sentir si frais ? On croirait, rien qu’à l’approcher, se retrouver dans la Toundra glaciale. Ce n’est pas du parfum. C’est sa nature.

Mais cette odeur en cache une autre, que les vampires sentent bien. Celle du loup-garou. Les nuits de pleine Lune, on le voit alors se vêtir d’une toute autre pelisse que celle d’un homme. Son poil n’est pas tout à fait noir, mais brun, aux reflets cuivrés, comme ses cheveux. Loin d’être une masse de muscle, quiconque le voit sous cette forme fait rapidement le lien avec Tikaani. Élancé, il est plutôt grand, adroit et agile comme s’il eut été un félin. Peu robuste, il sait qu’il ne sera jamais Alpha et sera toujours derrière les autres, à la traîne. Facilement mis à terre par ses compatriotes s’ils parviennent à l’atteindre d’un coup de gueule, un homme ne peut toutefois pas le vaincre. Sous cette forme, c’est un monstre, une boule de nerf bavant, le poil hérissé et au hurlement clair qui vous glace le sang.

L’Oublié. C’est souvent comme cela qu’on le surnomme. Celui auquel personne ne pense. Toujours dans l’ombre, qui ne dit jamais rien. Avec ses yeux toujours baissés. Il est là, partout. Mais personne ne le sait. Plus transparent qu’un fantôme. Pourtant quand on le voit, on ne peut plus l’oublier tant il est fascinant. Avec ses yeux trop bleus qui vous font suffoquer… Alors on s’approche de lui. Et on se rend compte que finalement, il n’est pas si intéressant qu’on aurait pu le croire. L’Oublié s’est lui-même oublié. Jamais il ne parle de lui, ou réclame quoi que ce soit. Comme si c’était tabou. Lui, c’est un sujet secret. A tout jamais il reste pour ceux qui l’entourent cet individu de brume, insaisissable. Il coule entre vos doigts et se rit de vous, qui tentez de saisir l’impossible. Déjà trop de fois il s’est fait avoir. Plus jamais ça, a t-il envie de dire. Il refuse tout, même le contact physique. Ne serais-ce que l’effleurer serait le voir reculer, tout tremblant que l’on ait osé vouloir toucher l’être qu’il est. Il fuit, animal peureux. Trop solitaire. Il en vient à se détester lui-même, incapable de supporter la moindre caresse. En pleure. En silence, sans larmes, en riant. Il rit tout le temps, se montre toujours heureux, pour que personne ne s’inquiète pour lui. Pourquoi donc s’inquiéter d’un objet brisé, réduit en miettes ? Il est juste bon à jeter. Hop, par-dessus bord, et on en parle plus. Il est l’Albatros de Baudelaire, le Prince Noir de Verlaine. On s’amuse de le voire boiter dans ses déboires, si malheureux. Tous aveugles. Et il fait des bêtises pour amuser la galerie. Derrière son air timide, ses excuses, ses grands sourires et ses éclats de rire, il est en train de crever, vomir toute sa vie. Il lui reste encore tant d’années à passer qu’il en est dégoûté. Mélancolique. Et il se sent tellement ignoble que cela, personne ne doit le voir.

Pourtant, il ne peut pas toujours se cacher. Parfois, il s’échappe à lui-même. Quand il devient loup, il hurle longuement à la Lune, lui demandant quoi faire, damné, maudit. Et il roue les murs de coups, poings fermés, criant son désespoir. Mais qui l’entend ? Les tableaux vont voir ailleurs, les fantômes s’enfuient. Le voir dans cet état, pire que fou. C’est perdre à son tour la raison tant ses cris sont lancinants. Tikaani. Il doux comme un agneau, ne dit jamais un mot plus haut que l’autre, rougit tant il est gêné. C’est tout ce qu’on voit. La douleur, sa douleur, tout le monde s’en fout.

La musique. Il n’y a que cela pour le réconforter. Ses doigts sur le bois, le nacre, les cordes de fer ou de boyaux, l’ivoire des instruments, froids et secs, qui vibrent entre ses mains. Le piano, la guitare, la harpe, l’ocarina, l’accordéon, le cor, l’alto, le violoncelle, le clavecin, l’orgue. Il maîtrise tout cela, en fait depuis des années. Un génie de la musique qui sait faire naître les plus beaux sons de divers instruments. C’est tout ce qu’il lui reste, et il s’acharne dessus, des heures entières, des nuits durant, sans jamais s’en lasser, oublier son cœur froid de solitude qui à tout moment, las de périr, peut très bien mourir pour de bon. Il suffirait qu’il s’arrête quelques minutes. Et il chante aussi. De tout. Surtout de l’opéra. Mais qui le sait ? Il n’y a personne pour l’écouter, à part les étoiles. Seul et triste à un point ! Même les plus vives mélodies semblent tristes quand il les joue. Les notes sont plaintives. Et l’archer qui crisse sur les cordes semble crier après la fatalité.

Même de ne pas aimer il s’est lassé. Vous pourrez le frapper, l’insulter, Tikaani ne réagira pas, enfermé loin de ce monde. Tout ce qu’il déteste, c’est le contact physique. Il suffit de fermer sa main sur son bras pour le voir se débattre en hurlant. Et l’embrasser pour qu’il s’évanouisse. Pas besoin d’endoloris avec lui. Il suffit d’un geste. Plus il est mièvre et mieux ce sera. C’est un individu fragile, quoi qu’on dise, qui ne sait plus trop où il en est, et il suffit de peu pour lui faire perdre la tête. Même les vampires lui sont plus supportables. Pourtant, qu’il les déteste ! Sans trop savoir, pourtant. L’odeur. C’est tout. Une odeur le rendre furieux, plus violent qu’il ne l’est d’habitude. C’est ça, la pire des folies. Agir sans que l’on sache pourquoi.

Son père, Cuauthli, fut tué alors qu’il n’avait que cinq ans. C’était un Alpha au poil plus que noir, puissant, qui s’était marié à Aga, une autre Alpha. Plus petite, mais plus vive, bien plus forte. Mais ils sont morts, alors que Tikaani n’avait que cinq ans. Toujours il se souviendra du visage baigné de sang de sa père et du cri qu’avait poussé sa mère. Il n’a d’autres souvenirs de son enfance que les soirs où ils se firent prendre au piège. Le reste a été effacé. Il avait bien une sœur, Olathe Wiona. Mais jamais il ne l’a revu. Peut-être qu’il pourrait la croiser, qu’il ne la reconnaîtrait pas.
Il a donc vécu par la suite dans une famille de loups-garous anglais, composé de trois individus. Midge et Jared, les parents, et leur fils, Wayne. On ne peut pas dire que Tikaani se soit beaucoup mêlés à eux. Bien plus sauvage que ces derniers. Plus instable, plus peureux. Il les quitta quand il eut vingt-cinq ans, en commençant à travailler. Parfois, il leur envoie une courte lettre. C’est tout. Tikaani n’est pas très attachant et ne s’attache pas facilement. Il aurait pu aussi avoir sa propre famille, avec Wilhelmina. Elle fut même enceinte, mais fit une fausse couche. Cela marqua la fin de leur couple. Jusque là, Tikaani croyait que c’était celle qu’il aimerait à jamais. Très déçu par l’amour, il n’en vécu aucun autre.

Encore un hurlement. L’enfant se tordit de douleur, en larmes. On serra encore ses chaînes, pour l’empêcher de se relever. Il claqua des dents, les oreilles basses, haletant. Ce n’était qu’un petit loup, d’à peine cinq ans. Un loup-garou, certes. Mais qu’un bambin. La guerre faisait rage, et les autorités des Etats-Unis, savant qu’une famille de lycans habitait au Groenland avaient pris la liberté d’aller les chercher. Ils seraient très utiles dans la guerre, contre les Allemands, s’ils voulaient bien se soumettre ! Les sorciers ne voulaient pas les aider. Ils étaient trop nombreux pour que le gouvernement s’élève contre eux, mais les lycans… Il fallait juste que personne ne se mêle de leurs affaires. Tikaani aboya, cherchant sa mère. Mais elle n’était plus là. Il était seul. Il aboya encore, et reçu un coup de cravache sur le museau. Résigné, il se contenta de gémir, pleurant. Ils ne les avaient même pas pris lors de la pleine Lune. Trop dangereux. Qui les avait prévenus ? Ils avaient sonnés à la porte, puis avaient braqué une arme sur son père. Tuer le chef de meute, pour semer le trouble dans le clan. C’est ce qu’ils firent. Cuauthli, le paternel de Tikaani, n’eut pas même le temps de réagir, ne s’y attendant pas, qu’on lui avait tiré une balle dans la tête. Il s’effondra, sur son fils qui se tenait derrière lui, accourant toujours quand on sonnait à la porte. Il ne vit pas le sang de son père sur le sol. Sa mère bondit, furieuse et toutes griffes dehors sur celui qui avait attaqué son mari. Une balle dans l’épaule ne parvint pas à l’arrêter et elle arracha la tête au soldat. Un ordre fut donné, et plusieurs coups de feu retentirent. Il entendit sa mère hurler, lui disant de fuir. Lui ne comprenait pas. Un homme entra, suivit d’un autre, arme à la main. Tikaani secoua son père, puis, quand il baissa les yeux sur son visage et vit son crâne troué, il poussa un cri de peur, et s’enfuit vers le haut de la maison. Les soldats, en le voyant s’enfuir ainsi, auraient pu rire. Mais ils ne dirent rien du tout. Effrayants. Ils grimpèrent et trouvèrent Tikaani, sous sa forme de loup, protégeant sa sœur, qui pleurait dans son berceau. Un des hommes rangea son arme et sorti un petit boîtier noir, sans se presser. Tikaani ne savait pas quoi faire. Il était tout petit, et apeuré. Il bondit et reçu une décharge électrique, qui le paralysa en un glapissement. Il avait à peine entaillé le soldat. L’autre homme prit sa sœur dans ses bras, comme si c’était le sien, et l’emmena en bas, alors que son camarade traînait difficilement Tikaani. Ils n’avaient plus qu’à rendre visite à leurs cousins à présent, qui vivaient dans les parages.



Sa mère se suicida, en se crevant les yeux, croyant ses deux enfants morts. Tikaani n’eut pas cette force. Il ne comprenait pas vraiment, d’ailleurs, et à chaque fois qu’il demandait sa mère où son père, on lui répondait qu’ils n’étaient pas là. Une main alors caressait ses cheveux et séchait ses larmes, lui tendant un mouchoir. Séparés de tous, il ne savait pas quoi faire. Personne ne savait s’occuper de lui comme Aga, sa mère. Personne. Son calvaire dura quelques mois. Jeune, il ne serait pas utile sur un champ de bataille et on préféra alors le dompter, comme s’il fut une bête sauvage, exotique, venue d’ailleurs, comme un singe. Les soldats le soulevaient du sol, les meurtriers de ses parents le berçaient, s’amusaient à le voir tomber par terre alors qu’il courait le nez en l’air. Ils riaient moins, quand le Ministère de la magie s’en mêla. Le gouvernement n’eut d’autres solutions que de relâcher les loups-garous. Ce fut à ce moment là que Tikaani comprit qu’il ne reverrait plus jamais ses parents. Il ne repartit pas avec eux, mais sur les genoux d’un loup-garou qu’il ne connaissait pas. Pour éviter que les deux enfants ne nourrissent une rancœur envers les américains et ne deviennent violents, on avait prit la décision de les séparer, et de les envoyer chez des gens qu’ils ne connaissaient pas, pour que leurs cousins, ayant survécus, ne leur inculquent jamais l’horreur qui à présent, les habitait.



De cette expérience Tikaani resta longtemps traumatisé, refusant de parler. Les hommes lui faisaient peur et il ne se sentait même plus en sécurité au sein d’une meute. Chaque bruit le faisait sursauter. Sa famille d’accueil, composée de deux loups-garous anglais, Midge et Jared, furent patients, l’aimant comme leur autre fils, Wayne. Ils n’avaient encore jamais eu de sorciers chez eux et furent surpris quand, Wayne, ayant fait peur à Tikaani, fit une culbute qui le fit atterrir trois mètres en arrière. Il avait quatorze ans. Il semblait encore trop jeune pour entrer dans une école, et la peur qu’il nourrissait envers les autres ne l’aiderait pas à se fondre dans la masse. On aurait dit qu’il n’avait que sept ans, si ses yeux n’était pas si empli de haine. On décida donc de prendre un professeur particulier, qui réussit à canaliser toute l’énergie du damoiseau dans l’apprentissage de la magie. Il apprenait lentement, avec difficulté. A le voir s’échiner ainsi sur le moindre sort, même mineur, jamais on n’aurait pensé qu’il deviendrait un grand sorcier. A vingt-sept ans, alors qu’il semblait en avoir quatorze, il pénétra au sein du Ministère de la magie. Il s’y plaisait, et fut très vite affecté au Département des Mystères, s’occupant principalement de la salle des planètes. Son point fort était l’astronomie, et ce n’était une surprise pour personne qu’il se retrouve là-bas. Ce fut à la même période qu’il rencontra Wilhelmina. Ce fut l’une des rares à comprendre qu’il n’était pas un gamin. Il fut vite charmé par la demoiselle, et certains de leurs collègues les surprirent même se tenant par la main, où lui, sa tête brune posée sur ses genoux, dormant tranquillement. Forte en potions, la belle lui fit découvrir l’aconite, qui lui permit de se maîtriser les soirs de pleine Lunes. Sa pire frayeur, c’était de tuer un homme. Pour ce qu’ils avaient faits il ne voulait pas en tuer un seul, de peur de devenir comme eux. Puis, elle fut enceinte. Tikaani était heureux, sautait partout, lui demandait chaque jour si tout allait bien, était aux petits soins. Mais l’enfant ne vit jamais le jour. Elle fit une chute, le troisième mois. Fausse couche. Comme ça, d’un coup. Le malheur ne prévient jamais. Le damoiseau s’en voulut beaucoup, pleura longtemps. Personne n’était encore au courant, et personne ne pouvait l’aider à porter son fardeau. Wilhelmina ? L’homme ne voulait plus l’approcher, plus qu’elle le touche. Il avait l’impression que c’était sa faute, à elle. Ou à lui. Petit à petit, ils s’écartèrent. Il devint violent, et fut renvoyé du Ministère de la magie. Wilhelmina le quitta, un jour qu’il l’avait giflée, dans un geste perdu. Ils ne se revirent plus jamais.



Tikaani resta alors sans travail, se contentant de faire ci et là quelques menus travaux. Puis lui vint un jour une lettre, avec le sceau de Poudlard. Il la déchira. En vint une seconde, et une troisième, qu’il déchira. Au bout de la sixième, il osa ouvrir l’enveloppe. A peine eut-il posé les yeux sur le nom, écrit tout en bas, qu’il la froissa, en fit une boule, et se mit à hurler, complètement fou, en larmes. Lui revint encore une lettre. Il lui fallut du temps, avant de réussir à la lire. Un poste de professeur à Poudlard. Lui n’avait fait que chuter, et elle que monter. Paf, dans sa gueule. T’es au plus bas, et j’ai tellement pitié de toi que je te donne un poste de professeur. Il est vrai qu’il était bon en astrologie. Mais à ce point-là ? Oui, sûrement. C’était sa passion, le ciel. Et il l’avait laissée de côté, découragé. Il lui écrit une lettre, comme quoi il ne voulait pas de ce poste. La croiser dans les couloir serait un supplice pour lui. Il l’envoya, mais elle lui revint, avec une lettre comme il en avait déjà tant reçu. Ce n’était pas négociable. Il devait venir. Abattu, n’ayant pas la force de lutter, il accepta. Et le voilà à Poudlard. Aussi vivant qu’un arbre déraciné.

.::Votre patronus: Un rangifer tarandus caribou, ou plus simplement un caribou des bois. Une espèce vivant sur sa terre natale, qui lui rappelle tant de souvenirs. Paraît il que sa mère avait le même.
.::Votre sortilège fétiche: Waddiwasi, qui permet de déplacer quelque chose à la vitesse d’une balle de fusil. Vous imaginez, vous prendre une pierre de cinquante kilos dans la tête, qui va aussi vite qu’une balle de fusil ?
.::Votre potion fétique: Forcément, en tant que loup-garou, c’est l’aconite qu’il aime le plus, qui lui permet de garder une conscience quand il est transformé, lors des nuits de pleine Lune.
.::Votre animal fétiche: Le dhole. Il en a recueilli un, qui avait dû passer les douanes par la contrebande. Certainement s’était-il enfui ou l’avait-on chassé. Tikaani a fini par le trouver, dans les rues de Londres, fouillant une poubelle. Peut-être est-ce l’odeur de Tikaani qui l’avait alors intimidé, mais il se laissa faire quand il le prit dans ses bras. Peut-être serait-il mieux dans un zoo. Ou pas.
.::Votre matière favorite: L’astronomie. Rien d’autre ne l’intéresse que ce qu’il fait, et de plus, il le fait bien.
.::Votre thème musical: Kevin Kendle, North Star

.:: Votre nom ou pseudo? Bah, appellez moi comme vous voulez x) Même patate, ça me va.
.:: Votre âge? Je suis née en 1992, faites le calcul n_n
.:: Comment avez-vous découvert Maelificarum? Par les admins, héhéhey.
.:: Que pensez vous du design? Du contexte? Bref du forum? Le design est un peu sombre pour mon écran, il serait tant que j’en change, donc je peux pas en juger x) Sinon le contexte est bien. Je savais qu’il existait des forums du temps d’Harry Potter, après Harry Potter, mais pas avant Harry Potter *u* bien trouvé.
.:: Note de présence sur 10 : Muhuhum… Cela dépendra de mes humeurs. Je passerai tous les jorus, mais pas sûr que je poste tous les jours x) (loin de là.) Je dirais donc 6/10
.:: Code du règlement. : codex valided by becky'
.:: Célébrité sur l'avatar : Ash Stymest. Quoi ? Comment ça je prends toujours des inconnus bizarres ?