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 - la nayode est une mort lente et effrayante... [ Libre ]

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AuteurMessage
Caelia T. Warrens

Caelia T. Warrens


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MessageSujet: - la nayode est une mort lente et effrayante... [ Libre ]   - la nayode est une mort lente et effrayante... [ Libre ] I_icon_minitimeLun 15 Juin - 7:00

    Se le permettre, s'oublier quelques secondes. C'est avec mélancolie que je traînais dans les couloirs, espérant, priant pour ne pas croiser quelqu’un susceptible de me tuer – vampires ne vous sentez pas visez -. Depuis plusieurs jours, j’allais mal, littéralement mal. La nuit comme le jour je n’avais pas de repos, des flashs soudains me revenaient à l’esprit en permanence. J’avais finalement sentit mon corps me lâcher peu à peu et attendre de moi un brin de détente et un peu d'oubli, un peu d'autre chose. Jour... Nuit, il n'y avait pas à dire, à chaque instants des images floue et inconnu traverser mon esprit. Peut t’être fallait t-il mettre cela sur le compte de la folie ? Ou bien de la fatigue ? Ou bien les deux. Alors oui, penser, me relaxer, ou ne plus penser, voilà plutôt le choix que j’avais fait cette nuit. Faire taire mon esprit et profiter un moment de la fraîcheur de l’air pour que chaque point vienne se remettre peu à peu en place dans ma petite tête. J’avais décidé de franchir ce pas en somme tout peu particulier pour moi en sortant le plus discrètement possible de mon lit. Les murmures des quelques filles de la chambre ne m’avait pas arrêté, après tout, si au pire ma missions échouait, aucune de ces idiotes n'auraient encore le cran de venir parler de mes sorties nocturnes, par peur, par crainte d'un possible chantage. Chantage ? Non rassurez vous je ne suis pas devenue une de ces filles tordues et méchantes, enfin je ne crois pas si ? Je n’avais rien de méchant en moi, si ce n’est cette possessivité trop présente, mais était-ce de la méchanceté que d’être un tant soit peu jalouse ?

    Questions...Questions sans réponse, pas la moindre. A force de m'auto-questionner, j’avais de plus en plus la sensation de trouver ma tête dans un étau, de subir une migraine incessante. C'était illogique, définitivement illogique et blessant pour moi. Ne pas saisir le sens commun de ce qui m’advenait n'avait rien de plaisant. Sans un bruit, je m’étais donc dirigeai vers la sortie et sans user de la moindre magie, du moindre tour, j’avais eu la sensation d'assez me fondre dans les ombres afin de parvenir dehors pour ne pas avoir besoin de trouver un scénario quelconque à un professeur ou à un fantôme ayant surveillé les alentours. Le lieu était-il donc condamné? Il y avait de quoi en douter mais à 3h du matin, il était de toute évidence parfaitement désert. Il n'y avait pas à s'en plaindre. J’avais passé la tête par l'entrebâillement de la porte: rien, définitivement rien si ce n'est un petit bruit et... Une chaleur envahit le bas de mon ventre puis remonta jusqu'à mes joues, puis mes oreilles. Je tentais de garder une respiration régulière mais le stress m’étouffa et je n’eu d’autre choix que de soupirer. Je distinguais bientôt une ombre puis la peur l’emportant je me mis à courir a travers les couloirs qui me mèneraient dehors. De la sueur perlait déjà sur mon front tandis que je continuer à courir a en perdre haleine, titubant parfois, trébuchant et me relevant par la suite pour courir toujours plus vite. Je ne savais pas si on me suivait, j’avais trop peur pour oser jeter un œil en arrière.

    Dans ma course folle, je ne savais pas vraiment où j’allais, je suivais juste le chemin qui menait aux portes de sortie. Ce n’est que lorsque la fraîcheur de l’air m’envahit que je sus que j’étais enfin sortit. Je continuer tout de même de courir, j’avais l’impression d’avoir fait un marathon mais qu’importe, je ne tenais pas a ce que la chose derrière moi me rattrape. C’est avec stupeur que je constatais que j’étais arrivé au lac, un endroit pas spécialement conseillé, surtout en pleine nuit. Je reprenais peu à peu mon souffle puis me laisser tomber dans l’herbe. Je me sentais mal, transpirante dans ma nuisette – j’avais oublié de prendre une veste -. Néanmoins, la fraîcheur qui pénétra dans mes poumons m’apaisa. C’était comme si ce feu brûlant mon estomac, c’était éteint en quelques minutes. J’avais eu peur, Poudlard est une école pleine de danger et donc forcément, je n’avais envie de rester là à copiner avec un vampire qui me transformerait plus tard en pique-nique. Au moment où je me relevais, un autre bruit me fit sursauter et comme j’étais au bord du lac, bien sûr j’y tombais dedans sans pouvoir me retenir. Une première minute longue et sans le moindre sens, la sensation de ne parvenir qu'à retenir son souffle sans que cela ai la moindre répercutions sur moi pour finalement sentir une chaleur grandir peu à peu au fond de mon ventre, plus chaud, plus brûlant, horrible boule au ventre... Un peu de panique en me tenant le ventre, trop de panique et voilà que le "poussin" que j’étais semblait se noyer peu à peu pour finalement sortir la tête de l'eau que l'horrible brûlure s'échappe... Mais non, non, reprendre son souffle et... Non impossible, tout bonnement impossible.

    Une voix dans ma tête et « Ne fait pas l’idiote, tu es en train de te noyer » Me noyer? De ces mots, je n'avait retenue que l'histoire de la noyade, rien d'autre, pourquoi cette voix avait-elle parlé de noyade? C'était improbable, ou c'était ça la noyade? Après tout, quelques secondes auparavant, j’étais bien en train de retenir ma respiration sous l'eau, et si je n’avais plus rien retenu? En faisant appel à un brin de souvenirs, il était clair qu'en réalité, je n’étais pas très douée en apnée et qu'en vue des douleurs que j’avais éprouvées quelques minutes auparavant, il était fort probable que mon corps ne m’est pas offert la force nécessaire à m'extirper du lac. Étais-je donc en train de me noyer bêtement au fond de cette eau? Seule? Mort parfaitement stupide au demeurant, il était hors de question que je meurs de cette façon, tout à fait hors de question! Pourtant. L’eau qui me brûlait la gorge s’infiltrait en moi par goulées, mon corps n’étais plus que secoué par de brefs remous et l’air que je tentais de respirer ne venais plus, j’allais mourir ? Peut t'être...
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