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| it's beyond of myself {PV Svetlana} | |
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Edward Dashwood « Little drop of POison »
Nombre de messages : 143 Age : 33 localisation : Derrière toi âge rp : 17 ans sortilège — potion fétiche : Legilimens - pénétrer l'esprit des gens race : — humain(e) animal de compagnie : Une chatte albinos complètement fêlée du bocal, mais à laquelle il tient comme à la prunelle de ses yeux. photo d\'identité : petit message : Serpentard accompli, attrappeur de l'équipe de Quidditch et parle fourchelang couramment... What else? Date d'inscription : 15/06/2009
veritaserum maison*: — slytherin année*: — septième relationship's*:
| Sujet: it's beyond of myself {PV Svetlana} Lun 15 Juin - 18:57 | |
| « La solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits. La solitude trouble les cerveaux qu'elle n'illumine pas. » {Victor Hugo} C’était une belle soirée de milieu Juin. Dans la nuit, il avait plu un peu, mais le terrain était recouvert d’un voile frais pas plus haut que trois doigts. En pleine obscurité, sitôt après laudes, les élèves s’étaient mis en route vers leurs maisons respectives, ornées de blasons reluisants d’une triste lumière. Ils remontaient telle une vague de murmures fatigués par l’escalier oriental qui donnait aussi accès à l’étage interdit mais où personne ne se risquait. Edward faisait partie de ses gens, de cette marée montante qui progressait plus rapidement qu’il n’y paraissait. Bien vite, les uniformes se dispersèrent puis se rassemblèrent en couleurs… Les rouges rejoignirent leur tanière, il en fut de même pour les verts, bleus et jaunes. Dans la salle commune des Serpentard régnait un silence morne commun à toutes ces heures où l’on ne demande que la paix. Seuls quelques téméraires se tuaient à casser cet espace sans vie, mais sans y parvenir. Edward quant à lui n’avait pas fait mine de tolérance… Pas plus que d’habitude en tout cas. Déterminé à ne rien savoir, il s’était laisser choir dans un fauteuil, la tête relevée, les cheveux sur les yeux et les jambes allongées, un pied sur l’autre. Grâce à la grande sérénité qui régnait, toutes les turpitudes qu’il avait vues et entendues, oubliées, il s’assoupit, se réveillant quand « l’office » prit fin. Éprouvant un sentiment léger de vertige, il frappa ses mains engourdies l’une contre l’autre en cherchant à se distraire… Pourquoi ? Pourquoi vouloir maîtriser ce qui ne peut qu’être éphémère ? Une seule pensée le hantée, une seule… Celle de Svetlana en compagnie de cet homme, ce Serpentard qu’il ne désirait pas croiser en cet instant. Pourquoi le narguer ainsi ? Non, ce n’était pas de l’ironie qu’il avait lu dans son regard… Qu’étai-ce alors ? De la simple empathie ? Par pitié non, on a pas tous besoin d’une épaule pour pleurer. On n’est pas tous des gourdes humaines à déverser. Svetlana… Sa meilleure amie envers laquelle il n’avait eut de cesse de se montrer protecteur et présent. Depuis combien d’années ne pouvaient-ils se passer l’un de l’autre ? Sachant que leur histoire avait débuté à l’école primaire de Pré-au-Lard. Alors quoi ? Qu’allait-il se passer cette fois ? Et pourquoi s’en faire ? C’était une grande fille maintenant, et si cet homme lui plaisait alors, pourquoi pas ? Mais non, ce n’était pas ainsi que le cœur d’Edward voyait les choses. De la jalousie ? Non. Si… Peut-être ! Comment être sûr lorsqu’on n’est jamais tombé amoureux ? Lorsque jusqu’à maintenant, on a vécu pour son seul plaisir, pour le pouvoir, la puissance ! Ses déambulations n’avaient de cesse de l’enfoncer plus encore dans ses réflexions lorsque le miaulement plaintif d’un animal le tira immédiatement de sa vive introspection. Arrêté net, le jeune homme fronça les sourcils tout en abaissant ses prunelles pâles vers le fauteur de troubles, toujours immobile : Clochette ?? « Qu’est-ce que tu fiches ici vieille boule de poils ?! Je croyais que je t’avais enfermé ! » S’indigna presque le Dom juan avec une pointe d’humour. S’accroupissant, il profita du mouvement de recul du félin pour ramener ses cheveux en arrière puis tendit les bras et la petite touffe blanche vint se lover contre son ventre. Resserrant son emprise, Edward lui chatouilla le dessus du crâne avec dans l’idée de quitter cette pièce morne une bonne fois pour toute. Dévalant les escaliers dans le sens inverse de tout à l’heure, il il se retrouva bien vite les deux pieds sur les dalles du grand hall et inspira profondément tout en jetant un regard assassin à l’élève qui venait de le bousculer. Non mais il ne pouvait pas faire un peu attention ce mécréant ? Depuis quand on ne respectait plus ses aînées ici ? Tsss… Cette école n’était plus tout à fait la même qu'il y a peu. Mais ne s’attardant pas sur un sinueux détail, le jeune homme continua sa marche jusqu’au réfectoire ou la plupart des élèves se tenaient déjà, près à souper. Discrètement caché par une colonne, Edward parcouru la salle des yeux jusqu’à dénicher la personne qu’il cherchait : Svetlana. Coup de chance, elle était présente et entourée de quelques autres élèves avec lesquels elle discutait. Une flamme le parcouru soudain, au visage, aux entrailles, ou le corps entier… Et il se demanda alors à qui elle pensait. Avant, cette question ne se posait même pas, mais l’autre soir, c’était de l’intérêt pour cet homme qu’il avait lut dans ses yeux. Un intérêt qu’il n’eût encore jamais vu concernant ses autres conquêtes auxquelles Edward ne prêtait guère attention. Esquissant un rictus d’indignation, le sorcier murmura quelques mots à l’oreille de son chat tout en glissant un petit mot dans la petite clochette accrochée à son coller. C’était une méthode qui n’appartenait qu’à eux… Et lorsque la belle verrait Clochette s’approcher d’elle, elle saurait automatiquement où chercher. « Vas ma Clochette, et te trompe pas cette fois, c’est très important… » La gratifiant d’un dernier baiser entre les deux yeux, le dandy laissa la bête lui échapper des mains et se frayer un chemin entre les tables pour rejoindre la principale intéressée. Il attendit quelques secondes à savoir si l’animal se dirigeait vers la bonne personne et lorsqu’il fut rassuré, s’en alla d’un pas lent, ses mains glissées dans ses poches, et quitta le bâtiment lui-même… Dehors il aurait pu faire beau, mais quand on a pour attention de rejoindre, le Lac, il est inutile d’espérer que le soleil vous y accompagne. Plus Edward progressait vers l’épaisse forêt et plus les rayons se faisaient rares et pauvres de chaleur. Lorsqu’il se fondit aux feuillages, l’obscurité fut totale. L’itinéraire gravé dans sa mémoire, le Serpentard n’eut pas besoin de plus de 5 minutes pour se retrouver face à une immense étendue d’eau farouche. Pas une vague, pas un bruit, juste quelques feuilles qui flottaient paresseusement sur cette eau sombre dans laquelle il ne faisait pas bon s’y baigner. Une petite passerelle en bois s’avançait encore un peu plus loin et Edward l’emprunta sans grande conviction… Mais pourquoi avait-il demandé à son amie de venir ? pour lui dire quoi ? Sachant qu’il n’avait aucune idée du pourquoi la vision de l’autre soir lui posait problème. La bêtise humaine c’est aussi de ne pas savoir reconnaître la supériorité de l’un sur un autre. Ce Dante avait peut-être de bonnes raisons de plaire à notre Serdaigle. Beau ? possible… En vérité notre sorcier ne faisait pas particulièrement attention à la beauté de la gente masculine… Mis à part la sienne. Toujours impeccablement vêtu, distingué, propre et parfumé, il n’avait pas grand mal à s’entourer des plus jolies filles de l’école. Tiens d’ailleurs, cela est vrai n’est-ce pas ? Lui aussi se voyait souvent accompagné, alors où était le problème ? Plus Edward cherchait et plus il trouvait ça ridicule : le problème est de ne pas trouver le problème… Donc il n’y a pas de problème. C’est dans ces moments-là qu’on se dit qu’une éducation maternelle peut aider à éclaircir bon nombre de choses concernant les mystères féminins. Mais lui n’avait pas de mère. Enfin si, mais elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Obsédée par l’idée de plaire jusqu’à s’amaigrir assez pour porter les corsets les plus serrés de France. Mais qu’y avait-il de beau chez un zombi ? Personnellement, Edward ne se souvenait pas avoir eut le béguin pour William, le squelette du cours de sciences. Tout ça pour dire, la seule femme qu’il connaissait mieux que sa poche, c’était sa meilleure amie. Et l’idée de la perdre le rendait fou. S’asseyant sur le rebord de la passerelle, le Dom Juan fit balancer ses jambes dans le vide, dodelinant de la tête tandis que le vent lui soulevait sa tignasse brune aux reflets prune. La peur céda finalement à la colère. Il n’aurait pas à se justifier, elle le trahissait en s’éloignant de lui comme une vipère. C’est trop dur de se montrer honnête de temps à autre ? Empoignant un caillou, Edward le lança brutalement dans l’eau animant enfin celle-ci de quelques remous. « Par Merlin ! Tout ça pour rien ! » s’exclama-t-il en en lançant un autre. Puis intrigué par un craquement derrière lui, il fit vole face et se trouva nez à nez avec la fameuse Serdaigle à qui il esquissa un large sourire moqueur : « Tiens, te voilà la Vélane. » Murmura-t-il à son égard, faisant allusion évidemment à sa séduction de l’autre fois, mais surtout à sa beauté qui ne faisait que grandir. Sur le mot envoyé à Svetlana était écrit : « Rejoins-moi au Lac, tout de suite, il nous faut parler. » | |
| | | Svetlana A. Zlatkine « Русский дьявол »
Nombre de messages : 271 Age : 35 localisation : Là où tu voudrais que je ne sois pas. âge rp : 17 sortilège — potion fétiche : Ne te méfies pas des sortilèges que je lance, mais de ceux que je ne lance pas. __ Le Polynectar, quelle merveilleuse invention. race : — humain(e) animal de compagnie : // photo d\'identité : petit message : « Voir le dernier Romain à son dernier soupir,
Moi seule en être la cause, et mourir de plaisir. »
- P. Corneille - Horace; Date d'inscription : 29/04/2009
veritaserum maison*: — ravenclaw année*: — septième relationship's*:
| Sujet: Re: it's beyond of myself {PV Svetlana} Mar 16 Juin - 20:48 | |
| - Spoiler:
Juste une petite précision... Nous sommes en novembres =) Dimanche. Un jour où les étudiants prenaient le temps de se reposer, terminer leurs devoirs et se consacrer à des loisirs en tous genres ou aux entraînements de quidditch. L’après midi s’était écoulé plutôt rapidement pour la belle slave qui avait passé le plus clair de son temps dans sa salle commune à lire, tranquillement installée dans l’un des fauteuils de l’antre des aigles. Edward avait eu entraînement car la semaine suivante avait lieu le match qui ouvrait la saison et qui opposait le vainqueur de l’année précédante, Serpentard, à Gryffondor. Un match crucial pour se qualifier pour la coupe de fin d’année.
La veille au soir s’était tenue dans la salle sur demande la première réunion du « MLP. » Ce mouvement qui s’était constitué autour de l’héritier Corrino et avait pour but de débarrasser l’humanité, ou du moins les étudiants de ce collège, des lycans et des vampires qui, il fallait bien le reconnaître, constituait une menace permanente pour les étudiants. Edward et Svetlana, tous deux humains, sorciers de sang pur et appartenant à de nobles familles, avaient été conviés à cette petite réunion. Ils s’y étaient rendus ensemble après avoir dîné. Sur le chemin qui menait à la salle sur demande, grimpant dans les étages, ils avaient spéculés sur la nature de cette mystérieuse invitation qui portait un cachet inconnu. En tout cas à première vue.
En arrivant sur les lieux, ils furent accueillis par Dante qui leur expliqua brièvement de quoi il s’agissait. A la réflexion, cela n’étonnait pas plus que cela la jeune femme car elle avait bien remarqué, la première fois qu’elle avait parlé à l’héritier, qu’il ne portait pas les « créatures » dans son cœur, ce en quoi elle partageait son opinion sans toutefois l’afficher si clairement.
La soirée s’était pas mal prolongée pour Dante et elle et ils avaient partagé un moment d’intimité des plus agréables. Et puis ils s’en étaient laissés emporter dans les bras de Morphée, sans prendre le temps de regagner leurs salles communes respectives. Au petit matin, la belle slave s’était réveillée et n’avait pas reconnu ni les dortoirs des filles de Serdaigle, ni les appartements privés de Préfet-en-Chef qu’elle occupait de temps à autres. Et puis en un éclair tous les souvenirs de la veille lui étaient revenus en mémoire. Tous y compris ce petit détail qu’elle s’était promis de régler avec son ami de toujours. Un coup de baguette magique lui permit de se retrouver vêtue de son uniforme, un autre l’aida à remettre ses cheveux en place. Le reste serait fait une fois de retour dans ses quartiers. Etre préfète en Chef avait tout de même du bon. Elle pouvait ainsi se permettre quelques petites incartades sans être repérée. Sur ces dernières pensées, elle quitta la salle et se dirigea vers ses appartements.
La matinée ainsi que le reste de la journée passa plutôt rapidement. Ne voulant pas trop s’attarder sur les évènements de la veille au soir, elle avait décidé de s’occuper en lisant, s’avançant pour ses cours. Néanmoins, elle se demandait comment Dante allait réagir suite à ce qu’ils avaient partagé. Probablement comme avec ses autres conquêtes. Pourquoi serait-ce différent après tout ? Elle avait pris du bon temps et c’était pour l’instant tout ce qu’elle retenait. Il était hors de question qu’elle aille quémander des explications, elle se contenterait donc de ses suppositions comme elle l’avait toujours fait.
Ce qui la turlupinait en revanche, était ce regard que lui avait lancé Edward avant de quitter la pièce secrète. Ils devaient éclaircir ça. Le plus tôt serait le mieux.
Le soir, au moment du dîner, son repas terminé, elle resta à bavarder de choses plus ou moins futiles avec d’autres serdaigles. Elle n’avait vu son ami que brièvement, celui-ci ayant gagné la grande salle après tout le monde. Son passage fut assez bref. Quelques instants après le départ de son ami, une petite féline blanche s’approcha de la table des Serdaigles pour grimper sur le banc, à côté de Svetlana.
« Oh Clochette ! Tu viens m’apporter un mot je parie ! »
Murmura-t-elle à l’animal en lui caressant gentiment le dessus de la tête pendant que son autre main détachait la missive du collier.
Rejoins-moi au Lac. Tout de suite. Il nous faut parler.
Evidemment. Le moment qu’elle avait attendu arrivait. Attendant que la conversation reprenne de plus belle entre ses camarades, elle en profita pour quitter la table et sortir du bâtiment. Il ne lui fallut pas longtemps pour arriver vers le lac. La lumière de la lune la guidant vers sa destination.
« Tiens te voila la Vélane. »
« Eh bien Don Juan, aucune compagne ce soir ? » Lança-t-elle en référence à son charme, et à son goût prononcé pour les femmes et le plaisir de leur compagnie. | |
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