David W. Brandon (Terminée)

S'il devait se décrire physiquement, Brandon aurait tendance à dire qu'il a du charme et que c'est naturel chez lui. Mais, il n'irait pas vraiment jusqu'à approfondir. Il n'aurait pas tort, il est vrai que son apparence ne rébute pas. Il faut dire que depuis son enfance, il a toujours été grand, assez élancé. Un défaut de croissance peut-être ? Il dépassait souvent ses camarades d'une bonne tête et demie. A mesure qu'il prenait de l'âge, sa carrure ressemblait davantage à celle d'un vigoureux jeune homme. Mesurant un peu plus d'un mètre quatre-vingt huit, on a souvent l'impression que c'est un géant dans l'école. Pourtant, s'il fait plus grand c'est parce qu'il a toujours gardé son maintien. Le dos droit, il perd pas les quelques centimètres que certains idôlatrent. Il a une allure des plus élégantes, son poids, "potable" pour un garçon de son âge et de son gabarit, avoisine les quatre-vingts kilos. C'est donc avec un certain style habile et agréable qu'il se meut, ne laissant pas vraiment insensible.

Sa façon de marcher et de bouger en règle générale inspire deux sentiments. Il paraît quelque peu hautain, fier même... ce qui agace certaines personnes. Mais en contrepartie, il attire le regard. Parfois au détour d'un des couloirs de ce noble château, il se sent quelque peu écrasé par le poids de l'attention qui se porte sur lui. Un des problèmes majeurs de son existence reste son visage. Ses traits sont plutôt ambigus, on a l'impression qu'il est très carré selon l'angle par lequel on le regarde. Pourtant, il est bel et bien un mélange de rigueur et de douceur. Son sourire vient effacer l'ambiguité en donnant à son visage un charme certain. Dans sa famille, on dit souvent qu'il ressemble à un ange quand il est heureux. C'est exagéré mais pas tant que ça. Il a deux yeux verts qu'il est difficile de ne pas remarquer. D'ailleurs, bien souvent, c'est la première chose qui attire le regard des autres. Deux sourcils plutôt fins viennent surplomber le tout ce qui adoucit à la fois son visage et sa façon de contempler le monde alentour. Enfin, il a des cheveux châtains, coupé mi longs, coiffés un peu selon son envie du moment, en bataille ou avec une raie, ce qui au passage lui donne un air classe.

Au niveau de sa tenue vestimentaire, il n'a guère le choix à l'école. C'est robe de sorcier imposée. Enfin fort heureusement pour lui, il a les moyens de se vêtir avec quelque chose de neuf et d'élégant. Même s'il ne recherche pas à attirer le regard en premier lieu. Dessous, il porte généralement un jean, c'est la mode actuellement et une chemise ou un t-shirt simple, histoire de ne pas avoir trop froid. Et en chaussure, il aime bien ses baskets, même si des chaussures plus habillées sont parfois de mise. Ce n'est pas quelqu'un de solidement attaché à son apparence. Il s'entretient, pour le Quiddtich notamment, puisqu'il lui faut être en forme, ce qui explique la courbe dessinée de ses muscles. Mais en tout cas il n'est pas le genre à s'embellir à coup de sortilèges ou de produits divers. Oui il s'aime comme il est... vous aussi, je crois bien.

Vous l'aurez compris, si David est à Gryffondor, ce n'est probablement pas pour rien. Il a en effet l'impétuosité nécessaire pour progresser au sein de cette maison. Mais, on ne peut tout résumer à cela, ce serait réducteur et assez difficile. Avant tout, il faut savoir qu'il fait parti des rares à être globablement apprécié dans l'école. Parfois, les "lions" comme on les appelle sont vus comme prétentieux et arrogants. Lui ne l'est pas. Au contraire, ses amis et ceux qui le côteoient vous diront qu'il est très sympathique. Ouvert, à l'écoute, il sait créer des liens amicaux avec n'importe qui, sans le chercher souvent. Ce qui aide beaucoup son entourage à l'apprécier, c'est sans nul doute son humour. Il sait se montrer drôle soit par les gestes, soit par les mots. Ses blagues sont d'ailleurs prisées à Poudlard. Enfin lorsque l'on est pas professeurs, ou victime on les apprécie généralement. Ce qu'il faut savoir c'est que David aime les choses comme elles viennent. Il ne passera donc pas des heures à réfléchir à une farce sophistiquée ou à préparer quelque chose pour humilier une personne, la tourner en ridicule. Tout cela lui vient naturellement, c'est ancré en lui et il ne peut rester sérieux plus de quelques minutes.

Il a des qualités humaines intéressantes. Ce côté oreille attentive, en a fait le confident de la famille, le guide aussi. Et ça, il en est fier de porter haut et loin le rôle de frère aîné. Il sait que son attitude protectrice agace, surtout sa soeur. Mais il est attaché à sa famille et ferait tout pour elle. En plus, il a un carctère jaloux, assez possessif, ce qui fait qu'à de nombreuses reprises, il est amené impulsivement à protéger sa frangine en effrayant les éventuels damoiseaux intéressés. Et autant dire que ces denriers ne se font pas prier lorsqu'il vous l'espèce d'armoire à glace qu'il est ! Vu sa stature physique, et sa réputation, ils préfèrent sagement passer leur chemin. Pourtant, David n'est pas méchant, il a simplement des défauts. La colère et l'emportement en font partie. Quand quelque chose l'agace, même si cette situation est rare, il explose littéralement. Il faut vraiment y aller fort et lui avoir fait un énorme tort directement ou à sa famille. De mémoire, celui qui a eu le malheur d'aller trop loin a eu le nez cassé en trois... avis aux amateurs, s'il y en a encore.

Emporté n'est pas vraiment un mot adapté, il est en effet plutôt téméraire. Il n'aime pas réfléchir des lustres à une situation et va droit au fait ou au but. Cela joue sur sa franchise, très appréciée des uns et des autres. Mais s'il agit parfois avec une imprudence évidente, il ne le fait pas au hasard, en laissant le destin décider de l'issue. Il utilise son instinct et heureusement pour lui, il ne lui a jamais fait défaut. C'est un garçon loin d'être idiot, il a l'esprit affûté et observateur, même s'il n'y paraît pas. Par conséquent, il devient vite difficile de le tromper, étant malin, il voit venir les gens. En même temps, sans ce trait là, il serait très chageant voire incernable et suicidaire. Surtout qu'il se jète pêle-mêle dans les situations parfois dangereuses. C'est donc en partie parce qu'il est rusé que son courage n'est pas nommé folie. David a beau être un garçon bon et sympa, dans le fond, il n'empêche qu'il a un côté vantard parfois agaçant. Il ne l'avoue pas publiquement, mais il aime être dans la lumière, sur la scène... c'est quelque chose d'important pour lui que d'avoir sa popularité et son réseau d'amis. S'il se jette souvent des fleurs, c'est en majeure partie pour qu'on ne l'oublie pas et qu'on lui accorde de l'attention.

Il n'est pas difficile de deviner que David aime rire. Que ce soit des blagues à lui ou celles d'autre, il prend beaucou de plaisir à s'amuser et à divertir. D'ailleurs, il nourrit une certaine passion pour le théâtre, tel qu'il a pu le voir jouer à Londres. Il est aussi passionné de Quidditch, c'est d'ailleurs pour cela qu'il se donne à fond sur le terrain et qu'il se montre exigeant avec ses joueurs. Il aime les filles, oui, ça paraît absurde d'avoir à le préciser, mais bon ce n'est forcément le cas de tout le monde. En tout cas, il ne déroge pas à certaines attitudes purement masculines pas souvent maîtrisées, du genre coup d'oeil, petit sourire en coin ou approche rudimentaire. Et comme tout jeune homme qui se respecte, il y a deux autres choses qu'il aime bien faire... tout d'abord manger ! Oui, tout est n'importe quoi... c'est particulier, mais vous savez ce qu'on dit, les mecs ont toujours faim, sans doute du au fait qu'il réfléchissent trop... [XD] Et ensuite, dormir ! Bah oui, David a parfois ses crises de flemmingites aiguës, et une envie irrépressible de rester couché. Ce qui lui vaut parfois d'arriver en retard aux cours, fort heureusement, grâce à un peu d'humour, il arrive à rattraper le coup.

On ne peut pas tout aimer... et malheureusement après la haine, il y a des choses que l'on ne peut même pas aborder, par peur maladive. David a une phobie panique des araignées et autant dire qu'à Poudlard, il est malheureusement servi ! En voir une le tétanise et lui fait perdre tout contrôle de lui-même. Sa famille est au courant et dans la mesure du possible tente de lui venir en aide lorsqu'une de ses affreuses bestioles pointe les cils de ses longues pattes... Globablement, il n'aime pas les mauvais joueurs et les gens trop sérieux. Il déteste les rats, les brutes épaisses et le gélatine. Là aussi, ça va vous paraître absurde mais tout ce qui a une aspect flasque l'écoeure. Autre point à souligner, il méprise souvent les sang-purs qui rabaissent leur condition soit par leur tenue vestimentaire, soit par leur caractère. Il n'aime pas vraiment les chatouilles non plus, car il les craint. Une arme de destruction massive que sa soeur ne se prive jamais d'utiliser !

Ah je me sens bête d'écrire sur un papier... enfin c'est quand même drôle de pouvoir le faire avec un sortilège. Mais bon, je vaux faire plaisir à ma frangine, qui m'a offert ce journal pour mon anniversaire. C'est un cadeau original, qui me rappelle que parfois les choses en mieux en les écrivant à l'encre sur un carnet.

Il faudrait que je commence à parler de moi, ça va être facile. Je m'appelle David William Brandon, je suis un bon parti, intelligent et merveilleux. J'ai surtout eu la chance d'avoir une famille exemplaire. Mes parents, de véritables Sang-Purs n'ont jamais eu d'exigence vis à vis de moi aute que celle de bien me comporter avec autrui. Je leur en suis reconnaissant, quand je vois certaines personnes dont le nom est à taire se comporter comme de vrais psychopathes, je me dis que c'est grâce à eux que je ne suis pas tombé aussi bas... Merci à eux de ne pas m'avoir rendu lamentable et pathétique. Avec tout le respect que je leur dois, ils sont un peu terre-à-terre. Assez sérieux finalement, comme des parents doivent l'être en somme.

J'en ai parlé plus haut, j'ai aussi une soeur, Lucy. Elle n'a beau n'avoir qu'une année de moins que moi, je persiste à dire qu'elle a un caractère bien trempé et une fâcheuse tendance à me montrer les dents. Quoi ? Bon d'accord, j'admets que j'y suis pour quelque chose... et que je ne devrais pas éloigner les garçons qui s'approchent un peu trop près d'elle. Je ne cherche que son bien, après tout. Elle devrait m'être redevable cette méchante Lulu ! Ouais, je sais, ça le fait pas quand je dis ça. Je l'aime trop, et je n'y mets pas assez de hargne. Que voulez-vous, j'ai grandi presqu'en même temps qu'elle, c'est une diva, une soeur parfaite qui ira loin. Des fois je me demande si ce n'est pas moi qui ait peur de manquer d'elle. C'est vrai que ne pas la voir me manquerait. Nous sommes là l'un pour l'autre et c'est bien mieux ainsi.

Ah j'en arrive à mon sacré frangin, qui a trois ans de moins que moi. Simon a hérité de deux prénoms typiquement français. Mes parents ont toujours aimé la France. En tout cas autant dire que mon cadet me ressemble assez niveau caractère. Il est drôle, populaire, il va falloir que je prenne garde, si ça continue il va me voler mes fans ! Au moins j'ai un avantage, je suis plus expérimenté mais viendra un jour où il me dépassera. Lucy le trouve agité et a parfois tendance à s'en agacer. Moi je l'aime bien, il n'a pas froid aux yeux n'hésite pas. Nous sommes assez proches finalement. Enfin, j'aimerais qu'il ait pas hérité de mon charme mais bon... à part lui faire pousser des pustules sur le visage, je ne vois pas comment changer cela. Enfin, je retiens l'idée...

Le petit dernier s'appelle Jack. Nous avons 5 années de différence. Ce qui en fait pas mal... Je crois que c'es le seul avec qui j'ai le plus de distance, enfin tout est relatif. Nous nous voyons souvent et je l'aide dès que je le peux mais quand même, c'est l'intello de la famille. Je suis fier qu'il ait été à Serdaigle, car c'est une maison prestigieuse. Et puis, je le trouve trognon, avec son air plan plan, étourdi. Il oublie parfois que les gens ne sont pas tous sympas... ce qui le rend vulnérable. Lucy ne l'apprécie pas énormément quand il est dans ses phases rangement à l'extrême, c'est qu'il est très émticuleux, le bonhomme. Moi, ça me fait bien rire, pas étonnant que ça plaise pas à ma Lulu, quand on sait qu'elle est vraiment bordélique !

Oui, je sais, je suis vache. Mais, je suis persuadé qu'elle écrit pareil sur moi, la vilaine !

Bon, je vais essayer d'être un peu plus sérieux que ça... j'ai parlé de ma famille, que j'aime, je le reconnais. Mais je ne suis pas entré dans les détails de ma vie. Au moins, que le cadeau de ma soeur serve à quelque chose, je culpabiliserais si elle apprenait que je n'en ai jamais profité. Donc, c'est l'étape où je dois parler de moi sans concession, me livrer à coeur ouvert... C'est pas évident, je n'ai pas des souvenirs très clairs de ma naissance. Je sais juste que je suis né la nuit du 25 février 1963. Il faisait froid dans notre manoir, non loin de Paris, en France. Oui, je suis français, enfin à moitié, je reconnais apprécier ce pays, mais j'avoue que les tendances trop râleuses de ses habitants m'indisposent un peu. Et puis, Londres est plus accueillante que notre fameuse demeure. Il parait que le soir où je suis né, il y a eu un vent si glacial qu'il arrivait à s'infiltrer sous les fenêtres. Mes parents m'assurent que j'étais le plus beau bébé du monde... je demande quand même à voir, surtout lorsqu'il fallait me changer... tiens, d'ailleurs, en parlant de ça, j'ai un assez bon souvenir d'avoir vécu très tôt, baigné dans la magie. Ma mère ne cuisinait pas elle avait des elfes de maisons et mon père lui, réparait les carreau cassés par les bourrasques avec sa baguette. En fait, j'ai vécu dans une atmosphère normale, enfin, pour un sorcier.

D'après ce que j'ai pu en entendre des mes parents, j'étais un garçon terriblement agité... étrange, parce que des plus bout-en-train, j'aurais juré que ma soeur était la reine... d'aussi loin que je m'en rappelle, elle a toujours eu ses accès de folie, à sauter partout et à ne pas tenir en place. Mais bon, elle a été détrôné par le petit frangin, Simon. En tout cas, nous étions quand même dégourdis, pénibles parfois tant nous faisions les 400 coups avec Lucy. Qui aurait idée de monter sur le toit pour "voler" ? Quand j'y pense, nous avons eu de la chance de ne pas nous tuer avant l'heure... il aurait été dommage que je n'arrive pas là où j'en suis. Et hop, un petit bouquet de fleurs. Bien vite, Lucy a montré qu'elle était une diva. Une vraie peste parfois, je me souviens qu'elle tyranisait le fils des voisins, qui avait aussi l'art d'être pénible mais qui se croyait le plus beau et le plus fort. Je ne me suis pas rendu compte de suite de mon pouvoir... en fait, Lucy en avait déjà un qu'elle se plaisait à utiliser plus que de raison.

Le mien n'est apparu que bien plus tard, j'avais 9 ans, et nous avions alors déménagé à Londres. Il s'est manifesté sans que je le veuille vraiment, alors que je jouais avec un ami. A l'instant où j'ai posé ma main sur son épaule, j'ai senti comme si son esprit me parlait ou plutôt que chuchotait... C'était étrange, je ne savais pas exactement ce qu'il pensait mais je le ressentait, comme s'il s'agissait d'une intuition. Mes parents furent incapable de trouver d'où pouvait me venir ce pouvoir là... mais dans une famille de sang-purs, il paraît que c'est absolument normal et fréquent de devoir monter sur des siècles de génération. A l'école "normale", c'était particulier... mes parents n'étaient pas vraiment contre le fait que nous utilisions la magie, mais je n'étais pas vraiment enclin au fait qu'on me regarde comme une bête de foire. Je me faisais donc aussi petit que possible, enfin j'essayais... ma taille me gênait, j'ai toujours été plus grand que les autres et pour se cacher ce n'était pas l'idéal. Ma famille n'a jamais su le manque de confiance en moi qui subsistait, au fond. Le fait de dépasser les autres me valait des surnoms pas cool, du genre : "l'asperge", "le réverbère", "la girafe", d'autres paroles étaient purement destinées à se moquer de moi ou à m'écarter : "Non, toi, tu joues pas avec nous, tu nous fais de l'ombre." Oui, je sais, les gosses peuvent être méchants lorsque nous sommes différents. Je n'étais pas vraiment populaire en fait, à l'école des Moldus. Et comme j'étais assez maigre, on m'avait finalement baptisé, l'épouvantail.

Mais je ne l'ai pas mal vécu, parce mine de rien, on avait besoin de moi, soit pour faire peur à un gros dur, comprenez-bien, avec ma taille, j'étais assez impressionnant, soit pour récupérer un ballon perché dans un arbre. Donc, finalement, on se moquait, mais on me respectait toujours. Il n'empêche que lorsque j'ai reçu la lettre qui a changé ma vie, ce fut une libération. Il m'était en effet arrivé, à de très nombreuses reprises d'avoir briser des verres, lorsque je m'énervais contre Lucy. Ou encore de me réveiller le matin et de me rendre compte que je lévitais... avant de m'écraser durement sur le sol glacé, le corps endolori et l'air hagard. On rêvait mieux comme réveil. Alors lorsque le courrier m'informa que j'allais rejoindre l'école de sorcellerie de Poudlard, ce fut comme si on m'offrait des pancakes faits maison rien que pour moi ! Ah oui, j'adore les pancakes, surtout ceux de chez moi ! Ainsi, j'allais donc pouvoir apprendre à contrôler la magie et mon mystérieux don. Il y avait cependant des choses à faire avant : les courses ! Il me fallait des affaires et comme ma famille croulait limite sous les gallions et les mornilles, il fallait que ça soit neuf ! Quelques jours plus tard, nous nous retrouvèrent sur le chemin de traverse, ma mère et moi. Nous étions partis seuls, le reste de ma famille étant tout sauf discret... pensez-donc entre ma frangine et mes deux autres frangins, c'était la maternelle à chaque instant ! Elle m'emmena d'abord chez Ollivander... un homme fort étrange qui me trouva une baguette à ma "hauteur", "27 cm, bois de cerisier, contenant un poil de loup blanc de Russie et de la poudre de mandragore, légère et ferme dans le mouvement, puissance un peu plus haute que la normale. Idéale pour les sortilèges et enchantements." !

Ainsi, je serais lié à ma baguette qui contenait du loup, blanc, de surcroît. On avait étudié les animaux rares en sciences, à l'école des Moldus et la beauté de cet animal m'avait épaté. Sans le savoir, je l'aimais bien, il me ressemblait, plutôt solitaire au fond, mais entouré de sa meute, histoire d'être dans la normalité et de ne pas se mettre trop en avant. Et puis, les loups avaient un instinct très protecteur envers leur meute, ils étaient prêts à se sacrifier pour la survie des autres... je trouvais que ça symbolisait la plus belle forme de courage. Nous nous rendirent ensuite, dans une animalerie... j'avais beau regarder à droite à gauche, rien ne me plaisait vraiment... pas de louveteau, juste des marmottes, des crapauds, des hiboux et des furets... Il y avait bien quelques chats et un chien, mais, ça ne me tentait pas vraiment. Ma mère voulait le meilleur pour moi, ce fut à elle que le choix revint... et elle m'acheta un magnifique grand duc au plumage grisâtre, que j'ai surnommé Grognon... en effet, même aujourd'hui, cet oiseau me dédaigne de toute sa superbe et c'est limite si je ne dis pas le menacer de le laisser mourir de faim pour qu'il fasse son travail... Il ne m'aime pas beaucoup... et ne manque pas une seule occasion de me mordre. Enfin bref, ce fût ensuite le moment d'acheter les livres et les nécessaires à potions. Ma mère s'en chargea, je n'avais jamais été branché bouquin... je préférais la pratique... qui était bien plus dangereuse. Je l'ai appris ce jour là à mes dépends en faisant mon apprenti sorcier avec certains ingrédients en vrac. La bave de troll et les écailles de dragon explosent lorsqu'elles sont en contact. De vieilles légendes disent que c'est du à leur gigantesque différence d'intelligence... si j'avais lu les ouvrages à la maison, je l'aurais su... et cela aurait évité un incendie.

Le jour J arriva plus vite que prévu... j'avais été assez occupé pendant tout l'été et il était assez difficile de ne pas être quémandé à droite à gauche par ma famille. La gare King's Cross me rappelle à chaque fois que je suis différent. C'était la porte sur mon nouveau monde. J'avoue que je fus peiné de quitter mon foyer. Mais j'étais satisfait d'avoir la possibilité d'en apprendre plus. Qui disait nouvelle école, disait forcément nouveaux amis. Et j'eus le loisir de me mettre en avant dès le début, dans mon compartiment. Je ne connaissais personne mais mon humour semblait plaire. La première fois que j'ai vu Poudlard, j'ai été impressionné par l'immensité des lieux... plus grand que le manoir en France, beaucoup plus... J'ai été un des premiers de la nouvelle cuvée à passer sur l'échafaud, euh pardon, sous le choixpeau. J'angoissais, je me souviens avoir trébuché, ce qui, vu ma taille, s'est vu de suite et a déclenché quelques rires. A peine me l'a-t-on posé sur le crâne, qu'il a annoncé de sa voix rocailleuse : "Gryffondor". Chouette... mais euh... je ne savais pas si c'était une bonne nouvelle ou pas. Je n'avais pas lu mes livres, je savais juste que Serpentard était réputée pour être un endroit mal fâmé... par des rumeurs diverses. J'ai eu de la chance, les personnes dont j'avais fait la connaissance dans le train furent envoyée dans la même maison que moi. Cela me faisait des amis, enfin des connaissances. L'un d'eux, était particulièrement sympathique. Il s'appelle Matt Peterson, nous avons passé notre première nuit dans le dortoir des garçons à regarder par la fenêtre la forêt interdite. Depuis, nous sommes restés amis. Je l'apprécie, il est drôle, perspicace et je dois dire qu'il me sert parfois de bouée de sauvetage quand je me mets dans des situations difficiles. Il m'aura fallu quatre jours pour me faire connaître dans l'école. J'avais en effet réussi à faire exploser les chaudrons du cours de potions en voulant faire le même mélange que dans la boutique. J'ai peut-être trop forcé sur le dragon... enfin cela m'a valu une punition, piler des cafards. C'est loin d'être la joie... Avec Matt nous nous lièrent autour d'un pacte... lâcher des blattes dans la réserve d'ingrédients pour me venger.

Malheureusement, nous n'avons pas réussi à forcer la porte d'entrée... résultat, notre vengeance tomba à l'eau. Globalement ma première et ma seconde année furent agitées. Je ne compte plus le nombre de blagues que nous avons pu faire, j'ai vite éprouvé le concierge... mais j'ai aussi pris pas mal de sanctions. Mes parents n'otn pas vraiment apprécié. D'autant plus que je me foulais pas pour travailler... j'avais déjà des notes exécrables sauf dans les sortilèges... normal, c'était la matière qui m'intéressait le plus et sur laquelle je prenais mon inspiration. Ma peite soeur marejoint à Gryffonor, et inutile de dire qu'elle a fait de suite sa belle starlette. Elle aurait le monde à ses pieds, ça aurait été normal. Elle m'épate, en quelques jours elle s'est fait des amis et une réputation solide. M'aurait-elle dépassé ? Oh que oui depuis longtemps même. Lucy a toujours été quelqu'un de bien qui a su s'adapter à tout. L'élève a dépasse le maître... enfin je refuse de l'avouer. Par fierté, bah quoi, j'ai une réput' à défendre moi ! Bon ok, je me terre dans les illusions. Mais bon, ça n'empêche pas que je suis son grand frère et que je dois avoir un minimum de classe à ses yeux... histoire de lui rabattre son vilain caquet quant elle se pavane, na ! Ah tiens, j'y pense, je suis sans doute son modèle car elle a les mêmes idées que moi, c'est encourageant. Les deux Brandon à Gryffondor... voilà qui n'allait pas arranger l'école. Enfin, j'ai du m'assagir lors de ma troisième année... et je me souviens clairement pourquoi. La raison s'appelait Marilou Jarry... elle était avec moi dans la même année... Au début je ne l'avais aps remarqué, elle était distante... en fait j'ai fait sa connaissance par accident, lorsque je jouais à faire des libellules en papier dans la bibliothèque. L'une d'elles a aterri sur sa table. Elle m'a lancé un regard qui m'a électrisé. Jamais je n'avais senti cela, c'était comme si elle me contrôlait à distance. J'ai pris peur, et je me suis sauvé... mais à chaque fois que je la voyais, j'étais soudain incapable de me contrôler... Matt n'a pas tergiversé, et il a immédiatement annoncé que j'étais amoureux... à chaque fois je lui disais de me lâcher mais il avait bien raison. J'ai joué le tout pour le tout et j'ai commencé à lui parler. Au bout d'un long moment, je lui ai dit ce que je ressentais. Elle m'a semblé, hésitante... j'ai pensé avoir été trop direct. Pourtant, non, nous sommes sortis ensemble quelques mois... puis, nous nous sommes séparés... mon coeur battait ardemment pour elle et visiblement ce n'était pas réciproque... elle gardait une certaine distance, voulait rester dans l'ombre, était assez sérieuse... Il n'empêche que si cela m'a fait mal au coeur, je n'oublierais pas notre premier baiser, le soir de la St Valentin.

Lors de ma quatrième année j'ai rejoint l'équipe de Quidditch, comme poursuiveur de Gryffondor. J'ai probablement oublié de préciser que j'étais passionné par ce sport depuis mon arrivée. Et que je me débrouille bien, sur le terrain. Je suis un joueur spécial, indispensable à son équipe, j'ai envie de dire ! Enfin, Matt et moi avons alors redoublé de sottises. Lui n'avait pas vraiment de fille en vue, il cherchait juste à impressionner, comme si c'était vital. Je l'ai suivi, parce que mon histoire ratée avec Marilou m'avait peiné. Nous évitons d'ailleurs de nous regarder... Résultat nous avons joué de sales tours à certains demoiselles qui l'ont mal pris et se sont senties humilées... L'une d'elle s'est vengé en faisant craquer d'un coup de baguette, nos tenues... Se retrouver en caleçon dans le couloir, devant d'autres élèves c'est la honte, nous l'avions fait subir à quelqu'un... mais se retrouver en sous-vêtement devant un professeur... c'est un truc qui vous reste à vie. Heureusement qu'il est parti à le retraite... ça aurait été difficile de suivre ses cours. C'est aussi cette année là que mon frère, Simon a débarqué... il a très vite pris le pas sur sa soeur et je crois qu'il la dépasse. en tout cas, nous nous voyons souvent Lucy et moi. Elle vient souvent se confier. Elle a beau me chatouiller dès qu'elle le peut, chose que je ne supporte pas) et j'ai beau la taquiner, nous sommes en excellents termes. Je l'avoue, j'ai un air paternel avec elle. Je ne veux pas qu'il lui arrive malheur, et j'ai connu moi-même une passe amoureuse difficile, alors, si je peux l'aider à ne pas vivre pareil. Je n'aime pas la savoir malheureuse, je me sens coupable à chaque fois...

En cinquième année, ce fut l'apocalypse... Je devais travailler pour avoir mes BUSE... et je n'ai bien évidemment rien fait ! Heureusement que Matt a été un minimum fair-play et m'a aidé là où j'avais du mal... Enfin j'étais satisfait, j'avais excellé en Quidditch et en Sortilèges et enchantements. Ma soeu m'avait fait avoir une bonne note en métamorphose. Par contre, les potions et la défense contre les forces du mal s'avérèrent catastrophiques... Mais je les ai eu ces BUSE ! De justesse certes... etant donné mes résultats, on me nomma capitaine de l'équipe de Quidditch l'année suivante. J'ai fait la connaissance de Delhya Lynn Parker, une léève de Serpentard. Elle n'a jamais hésité à me refouler en public, mais quand nous sommes seuls, elle est tout gentille... Je me méfie de ce comportement, qui dure depuis... même si je dois l'admettre au fond de moi, elle est physiquement très attirante... Enfin nous verrons bien où ça mène... Là, j'en suis à préparer mes ASPICS... ce n'est pas simple surtout qu'il me faut travailler sérieusement, mais, j'aimerais poursuivre pour cette septième et dernière année dans l'école vers le métier d'enchanteur. C'est mon rêve. Mais le travail doit être sans relâche. J'épaule mes deux frères et Lucy dès que je le peux. Et je continue mes 900 coups avec Matt, qui d'ailleurs me doit 4 mornilles pour m'avoir cru incapable de répandre la bave de troll sur le pardessus du concierge... Il va falloir que j'aille les lui réclamer ! De toute façon, je crois que j'ai fait le tour... oh et puis, il me reste des pages vides, j'ajouterais au fur et à mesure.