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| | « non mais vous croyez où; très chers? dans un centre de bécotage sorcier? » PV. AILYchou <3 |  |
| | | Auteur | Message |
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Wilhelmina M. E. Beckett
«TYRANNICfonda'» ~ director & potionsmaster sadic
 Nombre de messages : 82
Age : 32
localisation : « à expérimenter de nouvelles potions pour dominer le monde » —
âge rp : « vous voulez mes mensurations aussi? trente ans. l'âge de la perfection » —
sortilège — potion fétiche : « endoloris . polynectar »
race : — demi-vélane
animal de compagnie : « cutlerounet. mon chihuahua. »
petit message : « la fascination et le talent ne porte pas de nom tant qu'il ne porte pas le mien »
Date d'inscription : 21/02/2009
veritaserum
maison*: — teacher
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 |  Sujet: « non mais vous croyez où; très chers? dans un centre de bécotage sorcier? » PV. AILYchou <3  Ven 6 Mar - 7:47 | |
| - Spoiler:
[ Excuse que c'est pas très long >< J'me rattrape au prochain =D Mais là, la fatigue vient, j'viens de faire pleins de trucs en deux heures xD Sinon tu peux allé me valider ma chère? <3 ]
Claquement de talons. Froncement de sourcils. Un juron retentit dans les sombres cachots et une tête blonde fut aperçue par quelques jeunes élèves. Après avoir de loin détailler les deux adolescents et entrevu brièvement le blason correspondant à leur sainte maison. Pincement de lèvres. Des Bouffons d'..Gryffondors, que diable! Ces derniers furent les premiers à subir ses foudres. Enlacés contre un mur, s'embrassaient fougueusement. Elle s'arrêta et afficha un air mitigé entre l'exaspération et l'admiration de faire ça en public. Comme un jour en plein cycle féminin, la sulfureuse Beckett s'interposa entre ce jeune couple, se plaçant derrière eux le visage dénué de tout sentiment humain.
BECKETT = « Pourrais-je savoir ce que deux étudiants de quatrième année font collés contre un mur, manquant de s'étouffer avec leurs propres bouches ? Vous vous abandonnez à l'un de ces stupides jeux moldus destinés aux noyés de plage? »
STUDENT BOY = « M..Madame la directrice?! » S'exclama-t-il en lâchant la chevelure et la taille de sa partenaire, subitement livide de honte; la petite brune s'était d'ailleurs cachée derrière lui.
BECKETT = « Mmh...Vous avez besoin d'aide peut être ? » Elle posa une main sur ses hanches, affichant un air inquisiteur et ironique. « Je crois que non. Alors disparaissez de ma vue avant que je ne vous retienne un soir pour excès abusif de démonstration d'affection superficielle en public! Allez! Et je compte bien en toucher deux mots au directeur de votre maison, croyez-moi c'est loin d'être finit! » Siffla l'interpellée, quittant sa hanche pour pointer le couloir menant au hall d'entrée du doigt, d'un signe autoritaire.
Et tiens! Quel hasard! Ça tombait bien, notre Beckett national devait lui dire deux mots justement. Pour ses manières libérales et pacifistes devant l'indiscipline et le bécotage que montrait les élèves de sa propre maison. Se plaignez-t-on des Serpentards? Loin de là! Beckett était un modèle pour eux, les couvant comme s'ils étaient ses propres enfants. -Disons une bonne cinquantaine d'enfant par année-, mais voilà! Quelle attention de s'intéresser de très près à ses élèves adorés. Une passion que ne vouait pas ses collègues. Devoir faire une réunion prendrait trop de temps, mais remettre les pendules à l'heure de chacun, un par un; voilà une brillante idée de W.! Tellement brillante, qu'elle commencerait dés maintenant. Et si cela ne progressait pas, quelques petits ajustements aux fiches de paye, les convaincraient très certainement. Oh que c'était bon d'être la patronne de tout ce petit monde. Les joyeux amis de la forêt. Soit. Mettant cette idée dans sa petite tête, et ajoutant voir tous les enseignants dans une heure sur son planning cérébrale. Ses pensées se fixèrent sur la réaction des jeunes Bouffons d'o...Gryffondors! Excusez là. C'est l'habitude de ses seize ans.
La jeune fille de quatrième année rougit totalement et bredouilla un mot presque inaudible à son ami et s'enfuit en courant, ce dernier en fit de même après avoir jeté discrètement un regard écœuré à la jeune femme, et murmurant une insulte à sa condisciple, que n'entendit qu'à moitié la principale concernée; un « Quelle garce cette Beckett! ». Qui une fois seule. En profonde solitaire avec sa propre personne eut un sourire en coin méprisant. En mémoire du bon vieux temps, se disait-elle toujours, à martyriser les têtes qui ne lui revenaient pas. Serpentarde jusqu'au bout des ongles. Même si Willie n'était plus une jeune adolescente populaire, elle n'en restait pas moins fascinée par les répliques cinglantes envers les Gryffondors. Ne l'avait-elle pas toujours fait dans sa jeunesse? Et ce n'est pas maintenant que cela cesserait; par l'intervention du saint esprit ou non. On critiqua sa présence dans les cachots; est-ce si étonnant de voir la directrice de sa propre maison se promener dans la salle commune prônant ses convictions, idéaux et son nom? Heureusement. L'accueil se fit plus chaleureux devant ses adorables élèves...Qui la complimentaient, l'abordaient avec de grands sourires, c'était connu. Tout le monde l'aimait chez les Serpentards, seulement chez eux. Wilhelmina B. était connue pour favoriser les élèves de sa propre maison et défavoriser les autres, se montrant tout simplement d'une injustice ironique. Adorable cette femme en talons aiguilles. Réellement adorable..Une lettre portant son sceau en main, l'headmistress cherchait une tête des yeux. Une personne en particulier; mademoiselle de Longsdale. Pour une raison qui lui était propre, à elle et à cette talentueuse Serpentarde. Pour comprendre toute l'histoire; il vous faudrait faire partit de son très recherché club privé. Et non, nous ne distribuons pas de cocktails gratuits au Beckett's Club Vacations. Ironique, quand tu nous tueras. Mais un apprentissage approfondit de la magie noire et tout ce qui s'ensuit. Wilhelmina elle-même, distribuait dans de somptueuses enveloppes, la date et l'heure de la prochaine réunion du club; notamment le lieu où elle se déroulerait. Juste au cas où, cette dernière changeait tout le temps, pour ne pas attirer les regards ni les rumeurs indésirables des curieux en manque d'action au château.
Tellement de respect. De dévouement pour sa personne détestable. On viendrait jusqu'à se poser l'étrange question si ces élèves en admiration n'en viendraient pas jusqu'à ériger une statue ou un tableau en plein dans le salon de la salle commune des serpents. Ce n'est pas que l'idée lui déplairait, mais au risque de passer pour une adepte du culte de la personnalité; elle s'abstiendrait de tout commentaire si on le lui posait la question. Quant à sa visite aux cachots, domiciliée pratiquement en ces lieux depuis une bonne partie de son enfance. Il n'y avait pas que le Bloody Club. Il y avait plus. Ce n'était que le petit un de sa recherche. Le petit deux, était de savoir un peu les dernières nouveautés, les derniers événements qui se déroulaient au sein du château; s'informer un peu, sévir en cas de besoin...Si on pouvait créer une dépendance aux punitions et beuglantes gratuites dans son bureau, elle en serait la plus obsédée. Du regard, de ses iris tortueux, notre directrice vit une proche amie de la miss en question; s'approchant, elle lui fit part de son désir de parler face à face à Ailyn de Longsdale. L'interlocutrice acquiesça après un bref mot respectueux et disparue dans les quartiers de la salle commune. Elle ne revint que plus tard, et absolument pas seule...Rictus se voulant désigné comme un sourire se dessina sur les lèvres rosées de l'adulte. Les bras croisés, comme par habitude et un de ses sourcils arqués. | |
|  | | Ailyn E. de Longsdale
«. Bloody&Devil Admin. » ~ Slytherin Vampire.
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âge rp : 117 ans., bien qu'il soit impolis de demander. Mais j'en parais 17.
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| | Sujet: Re: « non mais vous croyez où; très chers? dans un centre de bécotage sorcier? » PV. AILYchou <3 Ven 6 Mar - 23:44 | |
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La tête sur le ventre d'Edward, les paupières clauses, j'essayais de chasser mes maux de tête.
N'ayez point d'idée perverse sur ce à quoi je m'adonnais, mais voilà un siècle qu'il était pratique courante entre nous, de nous allonger l'un contre l'autre. Cela procurait une sensation de sécurité, de bien être, et permettait une meilleure concentration. Le dortoir, ma chambre plutôt, était silencieuse. Le seul bruit rompant ce silence de mort, n'ayons pas peur des mots, c'est celui des pages des «Histoires & Légendes de Poudlard» tournant au rythme de sa lecture.
-Mmh…Ce n'est pas la peine, je n'y arrive pas.
-La décision n'est sûrement pas prise, alors tu ne peux y arriver, c'est logique…
-Je sais, mais les indécisions me donnent la migraine, tu n'imagines même pas à quel point.
Il n'ajouta rien, moi non plus. Il avait cessé de lire, son livre posé sur les draps, et semblait regarder le mur. Soudain je ne fus plus dans ma chambre à l'école, mais bien au bord du lac, ma vraie maison non loin. Je souris et murmurais.
-Ce n'était pas nécessaire…
Il n'interrompit pas la vision pour autant, et je me détendis. Mon mal de tête passait petit à petit, je me sentais même sombrer dans un sommeil certes inutile car je n'en avais pas besoin, mais calme. C'est alors qu'une vision se superposa par dessus celle d'Edward, et je vis la directrice séparer deux Gryffondor un peu trop proche avant d'arriver dans notre salle commune pour demander à Leah, une des filles du «clan» -je détestais décidément ce mot- de venir me chercher. Je grimaçai alors après avoir souris.
-Qui a-t-il?
-La directrice sera bientôt dans la salle commune…Et fais toujours autant de ravages sur son passage…
-Comment ça?
-Je t'expliquerais tout à l'heure…On ne vas pas tarder à être dérangé on même si elle enverra Leah, inutile qu'elle nous trouve dans cette position, ça jase déjà assez…
Il eut un sourire, moi aussi, et je me levais pour rajuster correctement mon uniforme vert et noir. Je regardais Nagini ramper sur le sol en sifflant. Je lui répondis sur le même ton, il vint se glisser contre ma jambe.
-Ose me dire que tu n'es pas fourchelang…
-Tu sais très bien que tu pourrais le faire aussi, seulement tu as des affinités avec un autre animal c'est tout…C'est un pur hasard, je ne suis pas vraiment fourchelang, ce serait exagéré…
-Je veux dire que tu as sûrement bu en plus du sang de Fourchelang et donc du coup….
-Possible, je n'en sais rien…C'est si important?
Il haussa les épaules, et je vis Nagini tourner non loin de la porte. On y frappa quelques instants plus tard. Sans entrer, j'entendis la voix de Leah.
-'Lyn, la dirlo est en bas, elle t'attend…
-Je sais, j'arrive…Merci Leah.
J'entendis son pas léger s'éloigner, et je la suivis de près. Dans un sifflement, j'enjoignis à Nagini de ne pas mordre Edward bien que ça ne lui ferait rien du tout. Simple politesse quoi…Ensuite, sans un bruit, je descendis l'escalier et apparus presque sur le mur derrière la directrice, bras croisés, une jambe appuyée contre la pierre.
-Vous vouliez me voir madame? Ah oui bien sur, pour tout cela…Mieux vaut que nous soyons seule non?
Etrangement, la salle commune s'était vidée d'un coup, elle qui n'était déjà pas très pleine…Elle se retourna, un genre de sourire, apparemment contente de me voir. Evidemment…On est toujours heureux de voir celle qui peut combler tout vos désirs d'une seule morsure.
-A force de vous voir arriver lorsque je suis entourée, j'ai l'impression que vous me craignez au point de ne pas vouloir vous retrouver seule avec moi… Je jetais un coup d'œil circulaire dans la pièce, personne de mortel dans les parages. Je découvris légèrement mes canines. Pourtant…Je ne mords pas.
Il y eut plusieurs légers et étranges rires, sonnant à la fois comme le carillon du plus pur des cristaux et le plus sombre des avertissement. Parmi ces rires, le mien dominait...
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| | | | Wilhelmina M. E. Beckett
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| | Sujet: Re: « non mais vous croyez où; très chers? dans un centre de bécotage sorcier? » PV. AILYchou <3 Dim 15 Mar - 18:32 | |
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LONGSDALE = « Vous vouliez me voir madame? Ah oui bien sur, pour tout cela…Mieux vaut que nous soyons seule non? »
BECKETT = « Effectivement. »
Elle fit abstraction des quelques rires, qui s'évanouirent peu à peu. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Une de ses élèves préférées était enfin revenue. Et avec sa nonchalance habituelle, qui lui était propre la doubla dans ses mots. D'un bref signe de tête, la sulfureuse directrice fit quelques pas, de ses talons claquant froidement sur le sol marbré de la salle commune. Cette dernière s'était automatiquement vidée, à ses mots, comme un ordre.
LONGSDALE = « A force de vous voir arriver lorsque je suis entourée, j'ai l'impression que vous me craignez au point de ne pas vouloir vous retrouver seule avec moi… » « Pourtant…Je ne mords pas. »
BECKETT = « La peur en elle-même est un sentiment étranger à toute personne qui n'a pas affronté la mort en face, ma chère. » Ton froid.
Les yeux froids de la directrice se portèrent instinctivement sur les iris de la jeune fille; jeune, ah ah. Quelle ironie. Comme tentant de percer le moindre de ses sentiments, émotions, déblayant tous les obstacles de son regard inquisiteur et cynique. Ses pupilles noirâtres profondément fixées aux siennes, ne cillant pas un instant. Comme tentant d'avoir le dernier mot à une sorte de jeu du plus fort. Cette fille avait le don d'être considérée comme une créature de la nuit. Cette femme avait le don d'être considérée comme une créature d'une époustouflante beauté, une vélane. Elle marqua une pause, toujours adossée contre un des murs en marbre, froid comme de la pierre. Les torches crachotant quelques flammes rougeoyantes et orangées attirèrent son attention. La combinaison d'une pareille flamme, comme dansant au-dessus de ce socle. Ses yeux seraient semblables à ça. A l'heure actuelle. Brûlant, brillant et dansant d'une lueur de profond désir et d'ambition. Lorsqu'on n'avait pas, ce qu'on a toujours voulu, il est difficile de se concentrer sur autre chose, surtout lorsque l'objet de ses désirs se trouve juste devant. Lentement, Beckett plissa les yeux et porta son entière attention sur Longsdale. Un rictus discernable comme étant un sourire se dessina comme de l'encre sur ses fines lèvres, un sourire pas amical, ni hypocrite, ni froid, juste...une neutralité extrême. Soupir.
BECKETT = « Vous devez connaître la raison de ma venue ici, je suppose. » Elle leva légèrement sa main, comme si cette dernière s'exprimait à sa place. Une manie, ou plus communément un tic, était qu'elle s'exprimait avec des gestes tout en parlant. « Ceci est pour vous. »
Willie lui tendit une lettre, d'un blanc jaunis, avec son sceau sur le dessous de l'enveloppe, la scellant définitivement aux regards indiscrets et curieux. Sa raison principale; était de lui remettre une invitation, dans un nouveau lieu, nouvelle heure, et nouvelle date, avec tous ses camarades de son club strictement privé...
BECKETT = « Soi-dit en passant. Il n'y a pas que ça. » Son sourire précédemment affiché, s'agrandit quelque peu, avec nonchalance et désobligeance, poursuivit. « Vous êtes la personne la plus appropriée qui pourrait me renseigner sur ce qui pourrait se passer en ses murs, n'étant pas partout...Mais vous préférez peut-être que nous en parlions dans un endroit plus propice? Ou n'aurez vous aucun remord ou hésitation à me confier quelque chose? »
Si elle voulait dénoncer qui que ce soit, il aurait été en effet préférable de le faire dans un endroit plus calme. Mais peu importait, finalement...Elle était du genre à se ficher de l'avis des autres, et si on la cherchait, répondrait avec ses crocs. Voilà le subtil caractère d'Ailyn de Longsdale. Une fille tout à fait impressionnante. Une vampire d'exception. Où l'immortalité prenait son sens...A cette pensée, le regard de Beckett s'illumina, en une fraction de seconde, on ne pouvait le remarquer, mais un quelconque désir s'anima en elle. Qui ne rêverait pas de l'immortalité; pouvoir vivre éternellement, en restant jeune, et combler les années par des ambitions qui lui étaient propres. Mais au point de changer définitivement sa condition...Restait une question sans réponse dans sa tête, la seule chose qui la motiverait, serait d'avoir l'opportunité d'accomplir ses objectifs, sans crainte les effets de l'âge. Qui un jour ou l'autre, lui ferait défaut. L'ex-serpentarde soupira une nouvelle fois; d'un soupir de lassitude. Et ses iris verdâtres reprirent leur timbre d'indifférence. Désormais, elle écouterait son élève parler, et lui répondre. Elle avait parlé, c'était à son tour.
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| | | | Ailyn E. de Longsdale
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| | Sujet: Re: « non mais vous croyez où; très chers? dans un centre de bécotage sorcier? » PV. AILYchou <3 Lun 16 Mar - 20:20 | |
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Miss Beckett, toujours fidèle à elle-même. Elégante, sa beauté quasi parfaite ressortant dans n'importe quelle tenue, une arrogance égale et parfois même un léger manque de respect. Vis à vis des autres élèves peu m'importait, mais pas avec moi. On ne me manque pas de respect à moi, je ne suis pas n'importe qui…Surtout que j'étais plus âgée qu'elle, sur un plan chiffre du moins. La trentaine, face à une centenaire…Plutôt ridicule non? Et pourtant j'étais plus jeune qu'elle…
« Vous devez connaître la raison de ma venue ici, je suppose. »
-Vous supposez bien. Je vois tout.
Froide, mais avec un léger sourire. Je voyais tout…Au sens littérale du terme. Mes visions d'avenir ne me trompaient pas, jamais. La science incertaine qu'est le futur pourrait pourtant, me porter préjudice mais je parvenais toujours à voir, tant que les décisions étaient arrêtées. Et la, je nous voyais dans une grande salle que certain qualifierait de glauque, miss Beckett dans son habituelle tentative de supériorité, debout devant nous, avec ses grands airs. Elle parlait, mais je n'entendais pas ce qu'elle disait –normal, les visions manquaient souvent de son. Je la vis me sourire et je me vis chuchoter quelque chose à Edward qui pouffa. Ensuite je revins à la réalité. Tout ça en quelque secondes, le temps d'un infime voyage dans les limbes de l'avenir…
« Ceci est pour vous. »
Je pris l'enveloppe, sachant déjà ce qu'elle contenait.
-Trop aimable, j'adore recevoir du courrier dont je connais déjà le contenu. Mes lèvres s'étirent sur un sourire légèrement moqueur. Vous n'avez pas celle d'Edward? Je le verrais tout à l'heure…
Ou plutôt immédiatement, pensais-je, car il était toujours dans ma chambre en train de jouer avec Nagini, à le faire se lever pour une souris morte comme un chien pour un sucre. Je levai les yeux au ciel, et si on m'observait d'un œil extérieur, on pourrait croire que la source de cette mimique était Beckett hors que pas du tout.
« Soi-dit en passant. Il n'y a pas que ça. »
Je fus soudain plus attentive, essayant de voir où elle venait en venir. Je fronçais les sourcils. Inutile de chercher à voir ce qu'elle voulait dire, car je ne savais moi-même pas ce que j'allais répondre.
« Vous êtes la personne la plus appropriée qui pourrait me renseigner sur ce qui pourrait se passer en ses murs, n'étant pas partout...Mais vous préférez peut-être que nous en parlions dans un endroit plus propice? Ou n'aurez vous aucun remord ou hésitation à me confier quelque chose? »
Mh. Ainsi elle me prenait pour une balance? En avais-je seulement l'air? Oh bien sur, tout dépendait de la personne à dénoncer. Je ne rechignais jamais lorsqu'il s'agissait de créer des ennuis à un chien ou un professeur que je n'appréciais pas, mais si elle me demandait de dénoncer un camarade de Serpentard…Jamais.
-Et bien pour être franche, tout dépend de la personne sur qui vous désirez des renseignements. Un chien? Aucun problème. Et mes camarades ici présent se feront une joie de m'assister au cas où j'oublierais des détails. Mais s'il s'agit d'un de mes condisciple, je serais navrée de devoir vous répondre non…Mes condisciples de Serpentard bien sur.
Ceux restés dans l'ombre écoutaient attentivement. Personne n'appréciait vraiment que la directrice débarque ici sans se cacher, car nous attrapions une réputation de chouchou et c'était assez désagréable pour des créatures comme nous. Malgré tout, je ne détestais pas Wihelmina Beckett. Elle était étrange, jugée pas très fréquentable, et justement c'était cela qui devait me plaire je suppose.
-Alors? Expliquez moi. Et en contrepartie j'aurais quelques petites réclamations sur deux des professeurs ici. Qui manque cruellement de respect envers moi et ma race, ce que je trouve bien entendu inadmissible.
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